Un projet de la Fondation pour l’innovation politique (Fondapol) – en collaboration avec le Cevipof et l’Institut OpinionWay – et publié lundi après-midi par Le Figarol’étude annonce la couleur dès son titre : Changements politiques et majorité gouvernementale dans une France de droite. Car l’enquête Fondapol indique bien le basculement d’une part croissante de Français vers la droite – en termes de droit de vote mais aussi de préoccupations et de valeurs – et dépeint un pays progressivement gagné par une forme de méfiance voire de colère .

Le vote protestataire se poursuit mais entretient l’ambiguïté

La recherche peut revendiquer deux avantages principaux. D’une part, elle s’est tenue entre avril et juin 2022, donc en parallèle des élections présidentielles puis législatives et dans ce climat hautement politique. D’autre part, il est basé sur les réponses de trois cohortes de répondants, avec plus de 3000 personnes chacune. Avant d’examiner les idées exprimées par ces panels, l’enquête fait quelques observations chiffrées. Au premier tour de la dernière élection présidentielle, les scores combinés de Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon et Éric Zemmour ont donné 52,17 % des voix. Par ailleurs, une comparaison pesant le 21 avril 2002 et le 10 avril 2022 montre une augmentation des votes considérés comme contestataires entre ces deux premiers tours, avec une augmentation globale de 29,6 % à 55,6 %. La “manifestation électorale” – pour reprendre l’expression des sondeurs – a même grimpé à 76,86% des voix au premier tour des dernières élections législatives contre 65,95% lors de la même phase du scrutin de 2017. Cependant, il convient de noter que le concept de “vote de protestation” n’est pas consensuel. D’abord parce que l’idée de contestation semble éclipser la participation. De plus, la catégorie regroupe des démarches électorales ou des sympathies politiques qui n’ont rien de subversif pour les autres observateurs. Par exemple, les bulletins attribués aux Nupes ont été versés à l’ensemble de la contestation, ainsi que ceux destinés au RN, comme les votes blancs, le pourcentage d’abstentions, etc.

“Trois Français sur quatre” veulent “renverser la table”

Néanmoins, l’étude est riche d’enseignements. Notre chroniqueur politique Matthieu Croissandeau soulignait ce matin sur notre plateau : « On voit bien une montée de la radicalité, de la colère, des gens qui veulent changer le système et renverser la donne. Si on ajoute à cela les élections législatives, l’abstention et l’abstention et le vote blanc, il y a trois Français sur quatre qui ont choisi de manifester.” Si c’est toute la France qui met la barre haute, le rouge vient plus facilement à certaines joues qu’à d’autres. En effet, la contestation croît plus vite à droite (avec un bond de 5,2 points entre 2017 et 2022) qu’à gauche (avec crescendo 2,1 points).

Les idées de droite se propagent

Un phénomène qui dépend aussi de la loi des grands nombres. Il faut dire que selon la Fondapol, le peloton de droite français ne cesse de grossir. En additionnant tous les votes donnés à droite ou à l’extrême droite au premier tour de la récente élection présidentielle – et en y ajoutant les 47% d’Emmanuel Macron qui dit partager cette sensibilité – le scrutin donne un capital représentant 53% des les suffrages exprimés. Bien sûr, ce n’est pas qu’un bout de papier dans une urne. La dynamique est aussi une question idéologique. “Il y a un paradoxe. On entend beaucoup parler de la gauche après les élections législatives, mais en réalité on voit que les idées de la droite voire de l’extrême droite avancent”, a observé notre rédacteur en chef Matthieu Croissandeau. “63% des électeurs estiment que les immigrés ne partagent pas les valeurs de notre pays ou créent des problèmes pour vivre ensemble, 56% que les chômeurs pourraient trouver du travail s’ils le voulaient et 50% qu’ils ont besoin de plus de libertés commerciales et de moins de contrôle gouvernemental. ,” il a dit.

Évaluation du succès pour le RN

Cette « dérive de la société vers la droite » et la montée des tensions dans les esprits dont parlent les sondeurs expliquent aussi le vent qui monte dans les voiles du Rassemblement national, alors que le GOP est à court de carburant et que la gauche est numériquement mal en point. forme. L’enquête Fondapol constate d’abord qu’en dehors d’Europe Ecologie – Les Verts, aucune formation politique n’a une image plus positive auprès des Français, à hauteur de 25%. Par ailleurs, 39 % des personnes interrogées déclarent être d’accord avec les idées défendues par le Rassemblement national. Une réussite culturelle qui ne peut que trouver une traduction sociologique plus large. “Les niveaux de faveur des RN sont désormais élevés dans toutes les catégories sociales et non plus seulement dans les catégories populaires”, indique l’enquête. “On est dans une forme de normalisation voire de note pour le parti de Marine Le Pen. Ça avance partout : dans les villes de plus de 100.000 habitants, sauf Paris, chez les professions intermédiaires, les cadres”, précise encore notre rédacteur en chef à la lecture de l’étude. . . Ainsi, le pourcentage de cadres ayant voté en faveur du Rassemblement national est passé de 5 à 13 % entre les premiers tours des législatives de 2017 et de 2022.

La clémence pour Marine Le Pen se renforce

Le ralliement au Rassemblement national s’accompagne de jugements de plus en plus cléments pour Marine Le Pen. Seuls 29% des Français le placent à l’extrême droite et 31% même à la droite modérée. C’est également le cas de 46 % des partisans du Rassemblement national, tandis que 61 % des partisans républicains continuent de la considérer comme une figure d’extrême droite. De plus, 36% des personnes interrogées se disent “favorables ou très favorables” à Marine Le Pen. Effectivement, c’est 53% pour maintenir leur opposition. Mais cette hostilité atteint respectivement 61 % et 57 % de la part de Jean-Luc Mélenchon et d’Emmanuel Macron. Il se hisse tout de même à la deuxième place parmi les candidats les plus désirés par les Français pour la prochaine élection présidentielle – 38 %. On note aussi que dans ce classement dominé par Édouard Philippe et ses 44%, la droite se taille la part du lion. Bruno Le Maire, avec un score de 27%, complète le podium. Seuls deux candidats de gauche se glissent dans le top dix : Jean-Luc Mélenchon qui, avec 26 % de nos compatriotes souhaitant qu’il complète un tour supplémentaire, prend la quatrième place et Bernard Cazeneuve, dixième, parmi les 17 % de tête. Les données d’opinion ont été produites par une série de trois enquêtes consécutives, initiées et réalisées dans le cadre d’un partenariat entre la Fondation pour l’innovation politique, le Centre de recherche en sciences politiques du Po (Cevipof) et le Centre d’études et de connaissances sur l’opinion publique. Les trois vagues ont été administrées par l’Institut OpinionWay. Chacune de ces trois enquêtes a été réalisée auprès d’un échantillon de plus de 3 000 personnes inscrites sur les listes électorales et représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’habitat et de zone de résidence. Robin Verner Reporter BFMTV


title: “La France Est De Plus En Plus Droite Et En Col Re Selon Un Sondage Klmat” ShowToc: true date: “2022-12-05” author: “Kenneth Chasin”


Un projet de la Fondation pour l’innovation politique (Fondapol) – en collaboration avec le Cevipof et l’Institut OpinionWay – et publié lundi après-midi par Le Figarol’étude annonce la couleur dès son titre : Changements politiques et majorité gouvernementale dans une France de droite. Car l’enquête Fondapol indique bien le basculement d’une part croissante de Français vers la droite – en termes de droit de vote mais aussi de préoccupations et de valeurs – et dépeint un pays progressivement gagné par une forme de méfiance voire de colère .

Le vote protestataire se poursuit mais entretient l’ambiguïté

La recherche peut revendiquer deux avantages principaux. D’une part, elle s’est tenue entre avril et juin 2022, donc en parallèle des élections présidentielles puis législatives et dans ce climat hautement politique. D’autre part, il est basé sur les réponses de trois cohortes de répondants, avec plus de 3000 personnes chacune. Avant d’examiner les idées exprimées par ces panels, l’enquête fait quelques observations chiffrées. Au premier tour de la dernière élection présidentielle, les scores combinés de Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon et Éric Zemmour ont donné 52,17 % des voix. Par ailleurs, une comparaison pesant le 21 avril 2002 et le 10 avril 2022 montre une augmentation des votes considérés comme contestataires entre ces deux premiers tours, avec une augmentation globale de 29,6 % à 55,6 %. La “manifestation électorale” – pour reprendre l’expression des sondeurs – a même grimpé à 76,86% des voix au premier tour des dernières élections législatives contre 65,95% lors de la même phase du scrutin de 2017. Cependant, il convient de noter que le concept de “vote de protestation” n’est pas consensuel. D’abord parce que l’idée de contestation semble éclipser la participation. De plus, la catégorie regroupe des démarches électorales ou des sympathies politiques qui n’ont rien de subversif pour les autres observateurs. Par exemple, les bulletins attribués aux Nupes ont été versés à l’ensemble de la contestation, ainsi que ceux destinés au RN, comme les votes blancs, le pourcentage d’abstentions, etc.

“Trois Français sur quatre” veulent “renverser la table”

Néanmoins, l’étude est riche d’enseignements. Notre chroniqueur politique Matthieu Croissandeau soulignait ce matin sur notre plateau : « On voit bien une montée de la radicalité, de la colère, des gens qui veulent changer le système et renverser la donne. Si on ajoute à cela les élections législatives, l’abstention et l’abstention et le vote blanc, il y a trois Français sur quatre qui ont choisi de manifester.” Si c’est toute la France qui met la barre haute, le rouge vient plus facilement à certaines joues qu’à d’autres. En effet, la contestation croît plus vite à droite (avec un bond de 5,2 points entre 2017 et 2022) qu’à gauche (avec crescendo 2,1 points).

Les idées de droite se propagent

Un phénomène qui dépend aussi de la loi des grands nombres. Il faut dire que selon la Fondapol, le peloton de droite français ne cesse de grossir. En additionnant tous les votes donnés à droite ou à l’extrême droite au premier tour de la récente élection présidentielle – et en y ajoutant les 47% d’Emmanuel Macron qui dit partager cette sensibilité – le scrutin donne un capital représentant 53% des les suffrages exprimés. Bien sûr, ce n’est pas qu’un bout de papier dans une urne. La dynamique est aussi une question idéologique. “Il y a un paradoxe. On entend beaucoup parler de la gauche après les élections législatives, mais en réalité on voit que les idées de la droite voire de l’extrême droite avancent”, a observé notre rédacteur en chef Matthieu Croissandeau. “63% des électeurs estiment que les immigrés ne partagent pas les valeurs de notre pays ou créent des problèmes pour vivre ensemble, 56% que les chômeurs pourraient trouver du travail s’ils le voulaient et 50% qu’ils ont besoin de plus de libertés commerciales et de moins de contrôle gouvernemental. ,” il a dit.

Évaluation du succès pour le RN

Cette « dérive de la société vers la droite » et la montée des tensions dans les esprits dont parlent les sondeurs expliquent aussi le vent qui monte dans les voiles du Rassemblement national, alors que le GOP est à court de carburant et que la gauche est numériquement mal en point. forme. L’enquête Fondapol constate d’abord qu’en dehors d’Europe Ecologie – Les Verts, aucune formation politique n’a une image plus positive auprès des Français, à hauteur de 25%. Par ailleurs, 39 % des personnes interrogées déclarent être d’accord avec les idées défendues par le Rassemblement national. Une réussite culturelle qui ne peut que trouver une traduction sociologique plus large. “Les niveaux de faveur des RN sont désormais élevés dans toutes les catégories sociales et non plus seulement dans les catégories populaires”, indique l’enquête. “On est dans une forme de normalisation voire de note pour le parti de Marine Le Pen. Ça avance partout : dans les villes de plus de 100.000 habitants, sauf Paris, chez les professions intermédiaires, les cadres”, précise encore notre rédacteur en chef à la lecture de l’étude. . . Ainsi, le pourcentage de cadres ayant voté en faveur du Rassemblement national est passé de 5 à 13 % entre les premiers tours des législatives de 2017 et de 2022.

La clémence pour Marine Le Pen se renforce

Le ralliement au Rassemblement national s’accompagne de jugements de plus en plus cléments pour Marine Le Pen. Seuls 29% des Français le placent à l’extrême droite et 31% même à la droite modérée. C’est également le cas de 46 % des partisans du Rassemblement national, tandis que 61 % des partisans républicains continuent de la considérer comme une figure d’extrême droite. De plus, 36% des personnes interrogées se disent “favorables ou très favorables” à Marine Le Pen. Effectivement, c’est 53% pour maintenir leur opposition. Mais cette hostilité atteint respectivement 61 % et 57 % de la part de Jean-Luc Mélenchon et d’Emmanuel Macron. Il se hisse tout de même à la deuxième place parmi les candidats les plus désirés par les Français pour la prochaine élection présidentielle – 38 %. On note aussi que dans ce classement dominé par Édouard Philippe et ses 44%, la droite se taille la part du lion. Bruno Le Maire, avec un score de 27%, complète le podium. Seuls deux candidats de gauche se glissent dans le top dix : Jean-Luc Mélenchon qui, avec 26 % de nos compatriotes souhaitant qu’il complète un tour supplémentaire, prend la quatrième place et Bernard Cazeneuve, dixième, parmi les 17 % de tête. Les données d’opinion ont été produites par une série de trois enquêtes consécutives, initiées et réalisées dans le cadre d’un partenariat entre la Fondation pour l’innovation politique, le Centre de recherche en sciences politiques du Po (Cevipof) et le Centre d’études et de connaissances sur l’opinion publique. Les trois vagues ont été administrées par l’Institut OpinionWay. Chacune de ces trois enquêtes a été réalisée auprès d’un échantillon de plus de 3 000 personnes inscrites sur les listes électorales et représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’habitat et de zone de résidence. Robin Verner Reporter BFMTV


title: “La France Est De Plus En Plus Droite Et En Col Re Selon Un Sondage Klmat” ShowToc: true date: “2022-10-27” author: “Ashely Hardie”


Un projet de la Fondation pour l’innovation politique (Fondapol) – en collaboration avec le Cevipof et l’Institut OpinionWay – et publié lundi après-midi par Le Figarol’étude annonce la couleur dès son titre : Changements politiques et majorité gouvernementale dans une France de droite. Car l’enquête Fondapol indique bien le basculement d’une part croissante de Français vers la droite – en termes de droit de vote mais aussi de préoccupations et de valeurs – et dépeint un pays progressivement gagné par une forme de méfiance voire de colère .

Le vote protestataire se poursuit mais entretient l’ambiguïté

La recherche peut revendiquer deux avantages principaux. D’une part, elle s’est tenue entre avril et juin 2022, donc en parallèle des élections présidentielles puis législatives et dans ce climat hautement politique. D’autre part, il est basé sur les réponses de trois cohortes de répondants, avec plus de 3000 personnes chacune. Avant d’examiner les idées exprimées par ces panels, l’enquête fait quelques observations chiffrées. Au premier tour de la dernière élection présidentielle, les scores combinés de Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon et Éric Zemmour ont donné 52,17 % des voix. Par ailleurs, une comparaison pesant le 21 avril 2002 et le 10 avril 2022 montre une augmentation des votes considérés comme contestataires entre ces deux premiers tours, avec une augmentation globale de 29,6 % à 55,6 %. La “manifestation électorale” – pour reprendre l’expression des sondeurs – a même grimpé à 76,86% des voix au premier tour des dernières élections législatives contre 65,95% lors de la même phase du scrutin de 2017. Cependant, il convient de noter que le concept de “vote de protestation” n’est pas consensuel. D’abord parce que l’idée de contestation semble éclipser la participation. De plus, la catégorie regroupe des démarches électorales ou des sympathies politiques qui n’ont rien de subversif pour les autres observateurs. Par exemple, les bulletins attribués aux Nupes ont été versés à l’ensemble de la contestation, ainsi que ceux destinés au RN, comme les votes blancs, le pourcentage d’abstentions, etc.

“Trois Français sur quatre” veulent “renverser la table”

Néanmoins, l’étude est riche d’enseignements. Notre chroniqueur politique Matthieu Croissandeau soulignait ce matin sur notre plateau : « On voit bien une montée de la radicalité, de la colère, des gens qui veulent changer le système et renverser la donne. Si on ajoute à cela les élections législatives, l’abstention et l’abstention et le vote blanc, il y a trois Français sur quatre qui ont choisi de manifester.” Si c’est toute la France qui met la barre haute, le rouge vient plus facilement à certaines joues qu’à d’autres. En effet, la contestation croît plus vite à droite (avec un bond de 5,2 points entre 2017 et 2022) qu’à gauche (avec crescendo 2,1 points).

Les idées de droite se propagent

Un phénomène qui dépend aussi de la loi des grands nombres. Il faut dire que selon la Fondapol, le peloton de droite français ne cesse de grossir. En additionnant tous les votes donnés à droite ou à l’extrême droite au premier tour de la récente élection présidentielle – et en y ajoutant les 47% d’Emmanuel Macron qui dit partager cette sensibilité – le scrutin donne un capital représentant 53% des les suffrages exprimés. Bien sûr, ce n’est pas qu’un bout de papier dans une urne. La dynamique est aussi une question idéologique. “Il y a un paradoxe. On entend beaucoup parler de la gauche après les élections législatives, mais en réalité on voit que les idées de la droite voire de l’extrême droite avancent”, a observé notre rédacteur en chef Matthieu Croissandeau. “63% des électeurs estiment que les immigrés ne partagent pas les valeurs de notre pays ou créent des problèmes pour vivre ensemble, 56% que les chômeurs pourraient trouver du travail s’ils le voulaient et 50% qu’ils ont besoin de plus de libertés commerciales et de moins de contrôle gouvernemental. ,” il a dit.

Évaluation du succès pour le RN

Cette « dérive de la société vers la droite » et la montée des tensions dans les esprits dont parlent les sondeurs expliquent aussi le vent qui monte dans les voiles du Rassemblement national, alors que le GOP est à court de carburant et que la gauche est numériquement mal en point. forme. L’enquête Fondapol constate d’abord qu’en dehors d’Europe Ecologie – Les Verts, aucune formation politique n’a une image plus positive auprès des Français, à hauteur de 25%. Par ailleurs, 39 % des personnes interrogées déclarent être d’accord avec les idées défendues par le Rassemblement national. Une réussite culturelle qui ne peut que trouver une traduction sociologique plus large. “Les niveaux de faveur des RN sont désormais élevés dans toutes les catégories sociales et non plus seulement dans les catégories populaires”, indique l’enquête. “On est dans une forme de normalisation voire de note pour le parti de Marine Le Pen. Ça avance partout : dans les villes de plus de 100.000 habitants, sauf Paris, chez les professions intermédiaires, les cadres”, précise encore notre rédacteur en chef à la lecture de l’étude. . . Ainsi, le pourcentage de cadres ayant voté en faveur du Rassemblement national est passé de 5 à 13 % entre les premiers tours des législatives de 2017 et de 2022.

La clémence pour Marine Le Pen se renforce

Le ralliement au Rassemblement national s’accompagne de jugements de plus en plus cléments pour Marine Le Pen. Seuls 29% des Français le placent à l’extrême droite et 31% même à la droite modérée. C’est également le cas de 46 % des partisans du Rassemblement national, tandis que 61 % des partisans républicains continuent de la considérer comme une figure d’extrême droite. De plus, 36% des personnes interrogées se disent “favorables ou très favorables” à Marine Le Pen. Effectivement, c’est 53% pour maintenir leur opposition. Mais cette hostilité atteint respectivement 61 % et 57 % de la part de Jean-Luc Mélenchon et d’Emmanuel Macron. Il se hisse tout de même à la deuxième place parmi les candidats les plus désirés par les Français pour la prochaine élection présidentielle – 38 %. On note aussi que dans ce classement dominé par Édouard Philippe et ses 44%, la droite se taille la part du lion. Bruno Le Maire, avec un score de 27%, complète le podium. Seuls deux candidats de gauche se glissent dans le top dix : Jean-Luc Mélenchon qui, avec 26 % de nos compatriotes souhaitant qu’il complète un tour supplémentaire, prend la quatrième place et Bernard Cazeneuve, dixième, parmi les 17 % de tête. Les données d’opinion ont été produites par une série de trois enquêtes consécutives, initiées et réalisées dans le cadre d’un partenariat entre la Fondation pour l’innovation politique, le Centre de recherche en sciences politiques du Po (Cevipof) et le Centre d’études et de connaissances sur l’opinion publique. Les trois vagues ont été administrées par l’Institut OpinionWay. Chacune de ces trois enquêtes a été réalisée auprès d’un échantillon de plus de 3 000 personnes inscrites sur les listes électorales et représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’habitat et de zone de résidence. Robin Verner Reporter BFMTV


title: “La France Est De Plus En Plus Droite Et En Col Re Selon Un Sondage Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-22” author: “Joshua Honse”


Un projet de la Fondation pour l’innovation politique (Fondapol) – en collaboration avec le Cevipof et l’Institut OpinionWay – et publié lundi après-midi par Le Figarol’étude annonce la couleur dès son titre : Changements politiques et majorité gouvernementale dans une France de droite. Car l’enquête Fondapol indique bien le basculement d’une part croissante de Français vers la droite – en termes de droit de vote mais aussi de préoccupations et de valeurs – et dépeint un pays progressivement gagné par une forme de méfiance voire de colère .

Le vote protestataire se poursuit mais entretient l’ambiguïté

La recherche peut revendiquer deux avantages principaux. D’une part, elle s’est tenue entre avril et juin 2022, donc en parallèle des élections présidentielles puis législatives et dans ce climat hautement politique. D’autre part, il est basé sur les réponses de trois cohortes de répondants, avec plus de 3000 personnes chacune. Avant d’examiner les idées exprimées par ces panels, l’enquête fait quelques observations chiffrées. Au premier tour de la dernière élection présidentielle, les scores combinés de Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon et Éric Zemmour ont donné 52,17 % des voix. Par ailleurs, une comparaison pesant le 21 avril 2002 et le 10 avril 2022 montre une augmentation des votes considérés comme contestataires entre ces deux premiers tours, avec une augmentation globale de 29,6 % à 55,6 %. La “manifestation électorale” – pour reprendre l’expression des sondeurs – a même grimpé à 76,86% des voix au premier tour des dernières élections législatives contre 65,95% lors de la même phase du scrutin de 2017. Cependant, il convient de noter que le concept de “vote de protestation” n’est pas consensuel. D’abord parce que l’idée de contestation semble éclipser la participation. De plus, la catégorie regroupe des démarches électorales ou des sympathies politiques qui n’ont rien de subversif pour les autres observateurs. Par exemple, les bulletins attribués aux Nupes ont été versés à l’ensemble de la contestation, ainsi que ceux destinés au RN, comme les votes blancs, le pourcentage d’abstentions, etc.

“Trois Français sur quatre” veulent “renverser la table”

Néanmoins, l’étude est riche d’enseignements. Notre chroniqueur politique Matthieu Croissandeau soulignait ce matin sur notre plateau : « On voit bien une montée de la radicalité, de la colère, des gens qui veulent changer le système et renverser la donne. Si on ajoute à cela les élections législatives, l’abstention et l’abstention et le vote blanc, il y a trois Français sur quatre qui ont choisi de manifester.” Si c’est toute la France qui met la barre haute, le rouge vient plus facilement à certaines joues qu’à d’autres. En effet, la contestation croît plus vite à droite (avec un bond de 5,2 points entre 2017 et 2022) qu’à gauche (avec crescendo 2,1 points).

Les idées de droite se propagent

Un phénomène qui dépend aussi de la loi des grands nombres. Il faut dire que selon la Fondapol, le peloton de droite français ne cesse de grossir. En additionnant tous les votes donnés à droite ou à l’extrême droite au premier tour de la récente élection présidentielle – et en y ajoutant les 47% d’Emmanuel Macron qui dit partager cette sensibilité – le scrutin donne un capital représentant 53% des les suffrages exprimés. Bien sûr, ce n’est pas qu’un bout de papier dans une urne. La dynamique est aussi une question idéologique. “Il y a un paradoxe. On entend beaucoup parler de la gauche après les élections législatives, mais en réalité on voit que les idées de la droite voire de l’extrême droite avancent”, a observé notre rédacteur en chef Matthieu Croissandeau. “63% des électeurs estiment que les immigrés ne partagent pas les valeurs de notre pays ou créent des problèmes pour vivre ensemble, 56% que les chômeurs pourraient trouver du travail s’ils le voulaient et 50% qu’ils ont besoin de plus de libertés commerciales et de moins de contrôle gouvernemental. ,” il a dit.

Évaluation du succès pour le RN

Cette « dérive de la société vers la droite » et la montée des tensions dans les esprits dont parlent les sondeurs expliquent aussi le vent qui monte dans les voiles du Rassemblement national, alors que le GOP est à court de carburant et que la gauche est numériquement mal en point. forme. L’enquête Fondapol constate d’abord qu’en dehors d’Europe Ecologie – Les Verts, aucune formation politique n’a une image plus positive auprès des Français, à hauteur de 25%. Par ailleurs, 39 % des personnes interrogées déclarent être d’accord avec les idées défendues par le Rassemblement national. Une réussite culturelle qui ne peut que trouver une traduction sociologique plus large. “Les niveaux de faveur des RN sont désormais élevés dans toutes les catégories sociales et non plus seulement dans les catégories populaires”, indique l’enquête. “On est dans une forme de normalisation voire de note pour le parti de Marine Le Pen. Ça avance partout : dans les villes de plus de 100.000 habitants, sauf Paris, chez les professions intermédiaires, les cadres”, précise encore notre rédacteur en chef à la lecture de l’étude. . . Ainsi, le pourcentage de cadres ayant voté en faveur du Rassemblement national est passé de 5 à 13 % entre les premiers tours des législatives de 2017 et de 2022.

La clémence pour Marine Le Pen se renforce

Le ralliement au Rassemblement national s’accompagne de jugements de plus en plus cléments pour Marine Le Pen. Seuls 29% des Français le placent à l’extrême droite et 31% même à la droite modérée. C’est également le cas de 46 % des partisans du Rassemblement national, tandis que 61 % des partisans républicains continuent de la considérer comme une figure d’extrême droite. De plus, 36% des personnes interrogées se disent “favorables ou très favorables” à Marine Le Pen. Effectivement, c’est 53% pour maintenir leur opposition. Mais cette hostilité atteint respectivement 61 % et 57 % de la part de Jean-Luc Mélenchon et d’Emmanuel Macron. Il se hisse tout de même à la deuxième place parmi les candidats les plus désirés par les Français pour la prochaine élection présidentielle – 38 %. On note aussi que dans ce classement dominé par Édouard Philippe et ses 44%, la droite se taille la part du lion. Bruno Le Maire, avec un score de 27%, complète le podium. Seuls deux candidats de gauche se glissent dans le top dix : Jean-Luc Mélenchon qui, avec 26 % de nos compatriotes souhaitant qu’il complète un tour supplémentaire, prend la quatrième place et Bernard Cazeneuve, dixième, parmi les 17 % de tête. Les données d’opinion ont été produites par une série de trois enquêtes consécutives, initiées et réalisées dans le cadre d’un partenariat entre la Fondation pour l’innovation politique, le Centre de recherche en sciences politiques du Po (Cevipof) et le Centre d’études et de connaissances sur l’opinion publique. Les trois vagues ont été administrées par l’Institut OpinionWay. Chacune de ces trois enquêtes a été réalisée auprès d’un échantillon de plus de 3 000 personnes inscrites sur les listes électorales et représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’habitat et de zone de résidence. Robin Verner Reporter BFMTV


title: “La France Est De Plus En Plus Droite Et En Col Re Selon Un Sondage Klmat” ShowToc: true date: “2022-12-09” author: “Jerry Carlin”


Un projet de la Fondation pour l’innovation politique (Fondapol) – en collaboration avec le Cevipof et l’Institut OpinionWay – et publié lundi après-midi par Le Figarol’étude annonce la couleur dès son titre : Changements politiques et majorité gouvernementale dans une France de droite. Car l’enquête Fondapol indique bien le basculement d’une part croissante de Français vers la droite – en termes de droit de vote mais aussi de préoccupations et de valeurs – et dépeint un pays progressivement gagné par une forme de méfiance voire de colère .

Le vote protestataire se poursuit mais entretient l’ambiguïté

La recherche peut revendiquer deux avantages principaux. D’une part, elle s’est tenue entre avril et juin 2022, donc en parallèle des élections présidentielles puis législatives et dans ce climat hautement politique. D’autre part, il est basé sur les réponses de trois cohortes de répondants, avec plus de 3000 personnes chacune. Avant d’examiner les idées exprimées par ces panels, l’enquête fait quelques observations chiffrées. Au premier tour de la dernière élection présidentielle, les scores combinés de Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon et Éric Zemmour ont donné 52,17 % des voix. Par ailleurs, une comparaison pesant le 21 avril 2002 et le 10 avril 2022 montre une augmentation des votes considérés comme contestataires entre ces deux premiers tours, avec une augmentation globale de 29,6 % à 55,6 %. La “manifestation électorale” – pour reprendre l’expression des sondeurs – a même grimpé à 76,86% des voix au premier tour des dernières élections législatives contre 65,95% lors de la même phase du scrutin de 2017. Cependant, il convient de noter que le concept de “vote de protestation” n’est pas consensuel. D’abord parce que l’idée de contestation semble éclipser la participation. De plus, la catégorie regroupe des démarches électorales ou des sympathies politiques qui n’ont rien de subversif pour les autres observateurs. Par exemple, les bulletins attribués aux Nupes ont été versés à l’ensemble de la contestation, ainsi que ceux destinés au RN, comme les votes blancs, le pourcentage d’abstentions, etc.

“Trois Français sur quatre” veulent “renverser la table”

Néanmoins, l’étude est riche d’enseignements. Notre chroniqueur politique Matthieu Croissandeau soulignait ce matin sur notre plateau : « On voit bien une montée de la radicalité, de la colère, des gens qui veulent changer le système et renverser la donne. Si on ajoute à cela les élections législatives, l’abstention et l’abstention et le vote blanc, il y a trois Français sur quatre qui ont choisi de manifester.” Si c’est toute la France qui met la barre haute, le rouge vient plus facilement à certaines joues qu’à d’autres. En effet, la contestation croît plus vite à droite (avec un bond de 5,2 points entre 2017 et 2022) qu’à gauche (avec crescendo 2,1 points).

Les idées de droite se propagent

Un phénomène qui dépend aussi de la loi des grands nombres. Il faut dire que selon la Fondapol, le peloton de droite français ne cesse de grossir. En additionnant tous les votes donnés à droite ou à l’extrême droite au premier tour de la récente élection présidentielle – et en y ajoutant les 47% d’Emmanuel Macron qui dit partager cette sensibilité – le scrutin donne un capital représentant 53% des les suffrages exprimés. Bien sûr, ce n’est pas qu’un bout de papier dans une urne. La dynamique est aussi une question idéologique. “Il y a un paradoxe. On entend beaucoup parler de la gauche après les élections législatives, mais en réalité on voit que les idées de la droite voire de l’extrême droite avancent”, a observé notre rédacteur en chef Matthieu Croissandeau. “63% des électeurs estiment que les immigrés ne partagent pas les valeurs de notre pays ou créent des problèmes pour vivre ensemble, 56% que les chômeurs pourraient trouver du travail s’ils le voulaient et 50% qu’ils ont besoin de plus de libertés commerciales et de moins de contrôle gouvernemental. ,” il a dit.

Évaluation du succès pour le RN

Cette « dérive de la société vers la droite » et la montée des tensions dans les esprits dont parlent les sondeurs expliquent aussi le vent qui monte dans les voiles du Rassemblement national, alors que le GOP est à court de carburant et que la gauche est numériquement mal en point. forme. L’enquête Fondapol constate d’abord qu’en dehors d’Europe Ecologie – Les Verts, aucune formation politique n’a une image plus positive auprès des Français, à hauteur de 25%. Par ailleurs, 39 % des personnes interrogées déclarent être d’accord avec les idées défendues par le Rassemblement national. Une réussite culturelle qui ne peut que trouver une traduction sociologique plus large. “Les niveaux de faveur des RN sont désormais élevés dans toutes les catégories sociales et non plus seulement dans les catégories populaires”, indique l’enquête. “On est dans une forme de normalisation voire de note pour le parti de Marine Le Pen. Ça avance partout : dans les villes de plus de 100.000 habitants, sauf Paris, chez les professions intermédiaires, les cadres”, précise encore notre rédacteur en chef à la lecture de l’étude. . . Ainsi, le pourcentage de cadres ayant voté en faveur du Rassemblement national est passé de 5 à 13 % entre les premiers tours des législatives de 2017 et de 2022.

La clémence pour Marine Le Pen se renforce

Le ralliement au Rassemblement national s’accompagne de jugements de plus en plus cléments pour Marine Le Pen. Seuls 29% des Français le placent à l’extrême droite et 31% même à la droite modérée. C’est également le cas de 46 % des partisans du Rassemblement national, tandis que 61 % des partisans républicains continuent de la considérer comme une figure d’extrême droite. De plus, 36% des personnes interrogées se disent “favorables ou très favorables” à Marine Le Pen. Effectivement, c’est 53% pour maintenir leur opposition. Mais cette hostilité atteint respectivement 61 % et 57 % de la part de Jean-Luc Mélenchon et d’Emmanuel Macron. Il se hisse tout de même à la deuxième place parmi les candidats les plus désirés par les Français pour la prochaine élection présidentielle – 38 %. On note aussi que dans ce classement dominé par Édouard Philippe et ses 44%, la droite se taille la part du lion. Bruno Le Maire, avec un score de 27%, complète le podium. Seuls deux candidats de gauche se glissent dans le top dix : Jean-Luc Mélenchon qui, avec 26 % de nos compatriotes souhaitant qu’il complète un tour supplémentaire, prend la quatrième place et Bernard Cazeneuve, dixième, parmi les 17 % de tête. Les données d’opinion ont été produites par une série de trois enquêtes consécutives, initiées et réalisées dans le cadre d’un partenariat entre la Fondation pour l’innovation politique, le Centre de recherche en sciences politiques du Po (Cevipof) et le Centre d’études et de connaissances sur l’opinion publique. Les trois vagues ont été administrées par l’Institut OpinionWay. Chacune de ces trois enquêtes a été réalisée auprès d’un échantillon de plus de 3 000 personnes inscrites sur les listes électorales et représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’habitat et de zone de résidence. Robin Verner Reporter BFMTV