Publié à 6h22  Mis à jour à 7h57
                Thibault MARCHAND Agence France-Presse             

“De fortes explosions se sont produites tout au long de la journée (lundi) et toute la nuit dans la région de Kherson.
Des combats acharnés se déroulent sur presque tout le territoire de la région”, a déclaré la présidence ukrainienne lors de son briefing du matin. A Bereznehuvate, ville de l’arrière-front, à 70 km au nord de Kherson, de nombreux militaires se reposent sous le passage incessant de véhicules blindés, a constaté l’AFP, alors que de nombreux tirs d’artillerie retentissent dans les environs.
Certains sont en route vers le front, comme ce petit groupe de soldats attendant que le char T74, dont le moteur surchauffe, soit réparé. D’autres reviennent et se reposent. “On s’y est bien pris”, raconte Victor, un piéton d’une soixantaine d’années qui ne veut pas en dire plus. Son commandant, Oleksandre, un vétéran afghan, affirme que la reprise de Kherson sera « longue et compliquée ».

couper l’offre

“Les forces armées ukrainiennes ont lancé des actions offensives dans diverses directions”, a-t-il poursuivi, affirmant avoir détruit “un certain nombre de dépôts de munitions” et “tous les grands ponts” qui permettent aux véhicules de traverser le fleuve Dniepr afin de couper l’approvisionnement de l’armée. Militaire russe. . de Crimée annexée par Moscou en 2014. Selon une note du ministère britannique des Affaires étrangères, “la plupart des unités (russes) autour de Kherson sont probablement en sous-effectif et doivent compter sur des approvisionnements fragiles provenant de ferries et de ponts flottants”. La contre-offensive ukrainienne vise essentiellement à reprendre Kherson – une ville d’avant-conflit de 280 000 habitants – dont les Russes se sont emparés au début de la guerre le 24 février, selon des responsables locaux. L’adjoint Sergei Khlan a parlé à la télévision ukrainienne de “fortes attaques d’artillerie contre les positions ennemies […] sur tout le territoire de la région occupée de Kherson ». La Russie, pour sa part, a affirmé lundi avoir repoussé les “tentatives d’agression” ukrainiennes dans les régions de Kherson et de Mykolaïv, dans le sud de l’Ukraine. Selon un communiqué du ministère russe de la Défense publié mardi, “en raison de l’échec de l’offensive ukrainienne […] l’ennemi a subi de lourdes pertes”, soit “1200 soldats ukrainiens en une journée”, ainsi que des dizaines de véhicules militaires.
Selon le commandement “sud” de l’armée ukrainienne, les Russes ont bombardé lundi Mykolaïv avec 16 missiles anti-aériens S-300 qui ont causé des dégâts “importants”, notamment à des immeubles résidentiels. Deux civils ont été tués et 24 blessés, selon cette source. Cette information n’était pas vérifiable de manière indépendante. “L’Ukraine reprend ce qui lui appartient et finira par tout reprendre – les régions de Kharkiv, Lougansk, Donetsk, Zaporijia, Kherson, la Crimée, les eaux de la mer Noire et de la mer d’Azov. […] », a martelé lundi soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans son message quotidien. Les bombardements russes ne se sont pas non plus arrêtés sur la ligne de front qui va du nord au sud. Dans le centre de Kharkiv (nord-est), deuxième ville d’Ukraine, au moins cinq personnes ont été tuées dans des bombardements russes, ont annoncé mardi le maire et le gouverneur du district.

Danger nucléaire

Le gouverneur de la région de Zaporijia (sud) Oleksandre Staroukh a annoncé tôt mardi que la Russie avait lancé une attaque au missile sur la ville du même nom. Il n’y a pas eu de victimes ni de dégâts importants, selon la même source. Dans cette région, des experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) doivent inspecter la centrale nucléaire de Zaporijia, la plus grande d’Europe, détenue par les Russes depuis début mars et au centre de toutes les tensions. L’agence onusienne a envoyé une mission, dirigée par son directeur général Rafael Grossi, à Zaporijia pour visiter l’installation “plus tard cette semaine”. M. Grossi demande depuis des mois à être autorisé à s’y rendre, avertissant du “risque réel de catastrophe nucléaire” après une série d’attentats à la bombe dont les deux belligérants ont nié toute responsabilité. Accusée par Kyiv d’avoir placé de l’artillerie sur le site de la centrale, la Russie a déclaré mardi “espérer que cette mission soit menée à bien”, par l’intermédiaire du porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. “Nous avons hâte d’y être”, a-t-il ajouté. Cependant, la société ukrainienne Energoatom a affirmé que les soldats russes “ont fait pression sur le personnel de l’usine pour les empêcher de révéler des preuves des crimes de l’occupant”. Par ailleurs, les autorités ukrainiennes préparaient la rentrée prévue jeudi. A Kyiv, 132 000 enfants sont attendus en classe le 1er septembre, selon le maire Vitali Klitschko. Par ailleurs, à l’approche de l’automne, une nouvelle étape vers l’assèchement des flux de gaz naturel russe vers la France a eu lieu mardi, le groupe Engie annonçant une nouvelle réduction des livraisons du géant gazier Gazprom. Les livraisons de gaz russe à la société énergétique française Engie avaient déjà chuté depuis le début du conflit en Ukraine, tombant récemment à seulement 1,5 TWh (térawattheure) par mois. De son côté, l’Allemagne est “en meilleure position” pour faire face à la menace du gaz russe, a déclaré le chancelier Olaf Scholz. Entre-temps, un navire affrété par l’ONU transportant 23 000 tonnes de blé ukrainien à destination de l’Éthiopie, où des millions de personnes souffrent de la faim, est arrivé mardi au port de Djibouti, selon le Programme alimentaire mondial (PAM).


title: “Guerre En Ukraine Jour 188 Contre Attaque Dans Le Sud Violents Combats Autour De Kherson Klmat” ShowToc: true date: “2022-10-23” author: “Charles Townsend”


Publié à 6h22  Mis à jour à 7h57
                Thibault MARCHAND Agence France-Presse             

“De fortes explosions se sont produites tout au long de la journée (lundi) et toute la nuit dans la région de Kherson.
Des combats acharnés se déroulent sur presque tout le territoire de la région”, a déclaré la présidence ukrainienne lors de son briefing du matin. A Bereznehuvate, ville de l’arrière-front, à 70 km au nord de Kherson, de nombreux militaires se reposent sous le passage incessant de véhicules blindés, a constaté l’AFP, alors que de nombreux tirs d’artillerie retentissent dans les environs.
Certains sont en route vers le front, comme ce petit groupe de soldats attendant que le char T74, dont le moteur surchauffe, soit réparé. D’autres reviennent et se reposent. “On s’y est bien pris”, raconte Victor, un piéton d’une soixantaine d’années qui ne veut pas en dire plus. Son commandant, Oleksandre, un vétéran afghan, affirme que la reprise de Kherson sera « longue et compliquée ».

couper l’offre

“Les forces armées ukrainiennes ont lancé des actions offensives dans diverses directions”, a-t-il poursuivi, affirmant avoir détruit “un certain nombre de dépôts de munitions” et “tous les grands ponts” qui permettent aux véhicules de traverser le fleuve Dniepr afin de couper l’approvisionnement de l’armée. Militaire russe. . de Crimée annexée par Moscou en 2014. Selon une note du ministère britannique des Affaires étrangères, “la plupart des unités (russes) autour de Kherson sont probablement en sous-effectif et doivent compter sur des approvisionnements fragiles provenant de ferries et de ponts flottants”. La contre-offensive ukrainienne vise essentiellement à reprendre Kherson – une ville d’avant-conflit de 280 000 habitants – dont les Russes se sont emparés au début de la guerre le 24 février, selon des responsables locaux. L’adjoint Sergei Khlan a parlé à la télévision ukrainienne de “fortes attaques d’artillerie contre les positions ennemies […] sur tout le territoire de la région occupée de Kherson ». La Russie, pour sa part, a affirmé lundi avoir repoussé les “tentatives d’agression” ukrainiennes dans les régions de Kherson et de Mykolaïv, dans le sud de l’Ukraine. Selon un communiqué du ministère russe de la Défense publié mardi, “en raison de l’échec de l’offensive ukrainienne […] l’ennemi a subi de lourdes pertes”, soit “1200 soldats ukrainiens en une journée”, ainsi que des dizaines de véhicules militaires.
Selon le commandement “sud” de l’armée ukrainienne, les Russes ont bombardé lundi Mykolaïv avec 16 missiles anti-aériens S-300 qui ont causé des dégâts “importants”, notamment à des immeubles résidentiels. Deux civils ont été tués et 24 blessés, selon cette source. Cette information n’était pas vérifiable de manière indépendante. “L’Ukraine reprend ce qui lui appartient et finira par tout reprendre – les régions de Kharkiv, Lougansk, Donetsk, Zaporijia, Kherson, la Crimée, les eaux de la mer Noire et de la mer d’Azov. […] », a martelé lundi soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans son message quotidien. Les bombardements russes ne se sont pas non plus arrêtés sur la ligne de front qui va du nord au sud. Dans le centre de Kharkiv (nord-est), deuxième ville d’Ukraine, au moins cinq personnes ont été tuées dans des bombardements russes, ont annoncé mardi le maire et le gouverneur du district.

Danger nucléaire

Le gouverneur de la région de Zaporijia (sud) Oleksandre Staroukh a annoncé tôt mardi que la Russie avait lancé une attaque au missile sur la ville du même nom. Il n’y a pas eu de victimes ni de dégâts importants, selon la même source. Dans cette région, des experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) doivent inspecter la centrale nucléaire de Zaporijia, la plus grande d’Europe, détenue par les Russes depuis début mars et au centre de toutes les tensions. L’agence onusienne a envoyé une mission, dirigée par son directeur général Rafael Grossi, à Zaporijia pour visiter l’installation “plus tard cette semaine”. M. Grossi demande depuis des mois à être autorisé à s’y rendre, avertissant du “risque réel de catastrophe nucléaire” après une série d’attentats à la bombe dont les deux belligérants ont nié toute responsabilité. Accusée par Kyiv d’avoir placé de l’artillerie sur le site de la centrale, la Russie a déclaré mardi “espérer que cette mission soit menée à bien”, par l’intermédiaire du porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. “Nous avons hâte d’y être”, a-t-il ajouté. Cependant, la société ukrainienne Energoatom a affirmé que les soldats russes “ont fait pression sur le personnel de l’usine pour les empêcher de révéler des preuves des crimes de l’occupant”. Par ailleurs, les autorités ukrainiennes préparaient la rentrée prévue jeudi. A Kyiv, 132 000 enfants sont attendus en classe le 1er septembre, selon le maire Vitali Klitschko. Par ailleurs, à l’approche de l’automne, une nouvelle étape vers l’assèchement des flux de gaz naturel russe vers la France a eu lieu mardi, le groupe Engie annonçant une nouvelle réduction des livraisons du géant gazier Gazprom. Les livraisons de gaz russe à la société énergétique française Engie avaient déjà chuté depuis le début du conflit en Ukraine, tombant récemment à seulement 1,5 TWh (térawattheure) par mois. De son côté, l’Allemagne est “en meilleure position” pour faire face à la menace du gaz russe, a déclaré le chancelier Olaf Scholz. Entre-temps, un navire affrété par l’ONU transportant 23 000 tonnes de blé ukrainien à destination de l’Éthiopie, où des millions de personnes souffrent de la faim, est arrivé mardi au port de Djibouti, selon le Programme alimentaire mondial (PAM).


title: “Guerre En Ukraine Jour 188 Contre Attaque Dans Le Sud Violents Combats Autour De Kherson Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-03” author: “Ann Lemieux”


Publié à 6h22  Mis à jour à 7h57
                Thibault MARCHAND Agence France-Presse             

“De fortes explosions se sont produites tout au long de la journée (lundi) et toute la nuit dans la région de Kherson.
Des combats acharnés se déroulent sur presque tout le territoire de la région”, a déclaré la présidence ukrainienne lors de son briefing du matin. A Bereznehuvate, ville de l’arrière-front, à 70 km au nord de Kherson, de nombreux militaires se reposent sous le passage incessant de véhicules blindés, a constaté l’AFP, alors que de nombreux tirs d’artillerie retentissent dans les environs.
Certains sont en route vers le front, comme ce petit groupe de soldats attendant que le char T74, dont le moteur surchauffe, soit réparé. D’autres reviennent et se reposent. “On s’y est bien pris”, raconte Victor, un piéton d’une soixantaine d’années qui ne veut pas en dire plus. Son commandant, Oleksandre, un vétéran afghan, affirme que la reprise de Kherson sera « longue et compliquée ».

couper l’offre

“Les forces armées ukrainiennes ont lancé des actions offensives dans diverses directions”, a-t-il poursuivi, affirmant avoir détruit “un certain nombre de dépôts de munitions” et “tous les grands ponts” qui permettent aux véhicules de traverser le fleuve Dniepr afin de couper l’approvisionnement de l’armée. Militaire russe. . de Crimée annexée par Moscou en 2014. Selon une note du ministère britannique des Affaires étrangères, “la plupart des unités (russes) autour de Kherson sont probablement en sous-effectif et doivent compter sur des approvisionnements fragiles provenant de ferries et de ponts flottants”. La contre-offensive ukrainienne vise essentiellement à reprendre Kherson – une ville d’avant-conflit de 280 000 habitants – dont les Russes se sont emparés au début de la guerre le 24 février, selon des responsables locaux. L’adjoint Sergei Khlan a parlé à la télévision ukrainienne de “fortes attaques d’artillerie contre les positions ennemies […] sur tout le territoire de la région occupée de Kherson ». La Russie, pour sa part, a affirmé lundi avoir repoussé les “tentatives d’agression” ukrainiennes dans les régions de Kherson et de Mykolaïv, dans le sud de l’Ukraine. Selon un communiqué du ministère russe de la Défense publié mardi, “en raison de l’échec de l’offensive ukrainienne […] l’ennemi a subi de lourdes pertes”, soit “1200 soldats ukrainiens en une journée”, ainsi que des dizaines de véhicules militaires.
Selon le commandement “sud” de l’armée ukrainienne, les Russes ont bombardé lundi Mykolaïv avec 16 missiles anti-aériens S-300 qui ont causé des dégâts “importants”, notamment à des immeubles résidentiels. Deux civils ont été tués et 24 blessés, selon cette source. Cette information n’était pas vérifiable de manière indépendante. “L’Ukraine reprend ce qui lui appartient et finira par tout reprendre – les régions de Kharkiv, Lougansk, Donetsk, Zaporijia, Kherson, la Crimée, les eaux de la mer Noire et de la mer d’Azov. […] », a martelé lundi soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans son message quotidien. Les bombardements russes ne se sont pas non plus arrêtés sur la ligne de front qui va du nord au sud. Dans le centre de Kharkiv (nord-est), deuxième ville d’Ukraine, au moins cinq personnes ont été tuées dans des bombardements russes, ont annoncé mardi le maire et le gouverneur du district.

Danger nucléaire

Le gouverneur de la région de Zaporijia (sud) Oleksandre Staroukh a annoncé tôt mardi que la Russie avait lancé une attaque au missile sur la ville du même nom. Il n’y a pas eu de victimes ni de dégâts importants, selon la même source. Dans cette région, des experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) doivent inspecter la centrale nucléaire de Zaporijia, la plus grande d’Europe, détenue par les Russes depuis début mars et au centre de toutes les tensions. L’agence onusienne a envoyé une mission, dirigée par son directeur général Rafael Grossi, à Zaporijia pour visiter l’installation “plus tard cette semaine”. M. Grossi demande depuis des mois à être autorisé à s’y rendre, avertissant du “risque réel de catastrophe nucléaire” après une série d’attentats à la bombe dont les deux belligérants ont nié toute responsabilité. Accusée par Kyiv d’avoir placé de l’artillerie sur le site de la centrale, la Russie a déclaré mardi “espérer que cette mission soit menée à bien”, par l’intermédiaire du porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. “Nous avons hâte d’y être”, a-t-il ajouté. Cependant, la société ukrainienne Energoatom a affirmé que les soldats russes “ont fait pression sur le personnel de l’usine pour les empêcher de révéler des preuves des crimes de l’occupant”. Par ailleurs, les autorités ukrainiennes préparaient la rentrée prévue jeudi. A Kyiv, 132 000 enfants sont attendus en classe le 1er septembre, selon le maire Vitali Klitschko. Par ailleurs, à l’approche de l’automne, une nouvelle étape vers l’assèchement des flux de gaz naturel russe vers la France a eu lieu mardi, le groupe Engie annonçant une nouvelle réduction des livraisons du géant gazier Gazprom. Les livraisons de gaz russe à la société énergétique française Engie avaient déjà chuté depuis le début du conflit en Ukraine, tombant récemment à seulement 1,5 TWh (térawattheure) par mois. De son côté, l’Allemagne est “en meilleure position” pour faire face à la menace du gaz russe, a déclaré le chancelier Olaf Scholz. Entre-temps, un navire affrété par l’ONU transportant 23 000 tonnes de blé ukrainien à destination de l’Éthiopie, où des millions de personnes souffrent de la faim, est arrivé mardi au port de Djibouti, selon le Programme alimentaire mondial (PAM).


title: “Guerre En Ukraine Jour 188 Contre Attaque Dans Le Sud Violents Combats Autour De Kherson Klmat” ShowToc: true date: “2022-10-24” author: “Beverly Tyson”


Publié à 6h22  Mis à jour à 7h57
                Thibault MARCHAND Agence France-Presse             

“De fortes explosions se sont produites tout au long de la journée (lundi) et toute la nuit dans la région de Kherson.
Des combats acharnés se déroulent sur presque tout le territoire de la région”, a déclaré la présidence ukrainienne lors de son briefing du matin. A Bereznehuvate, ville de l’arrière-front, à 70 km au nord de Kherson, de nombreux militaires se reposent sous le passage incessant de véhicules blindés, a constaté l’AFP, alors que de nombreux tirs d’artillerie retentissent dans les environs.
Certains sont en route vers le front, comme ce petit groupe de soldats attendant que le char T74, dont le moteur surchauffe, soit réparé. D’autres reviennent et se reposent. “On s’y est bien pris”, raconte Victor, un piéton d’une soixantaine d’années qui ne veut pas en dire plus. Son commandant, Oleksandre, un vétéran afghan, affirme que la reprise de Kherson sera « longue et compliquée ».

couper l’offre

“Les forces armées ukrainiennes ont lancé des actions offensives dans diverses directions”, a-t-il poursuivi, affirmant avoir détruit “un certain nombre de dépôts de munitions” et “tous les grands ponts” qui permettent aux véhicules de traverser le fleuve Dniepr afin de couper l’approvisionnement de l’armée. Militaire russe. . de Crimée annexée par Moscou en 2014. Selon une note du ministère britannique des Affaires étrangères, “la plupart des unités (russes) autour de Kherson sont probablement en sous-effectif et doivent compter sur des approvisionnements fragiles provenant de ferries et de ponts flottants”. La contre-offensive ukrainienne vise essentiellement à reprendre Kherson – une ville d’avant-conflit de 280 000 habitants – dont les Russes se sont emparés au début de la guerre le 24 février, selon des responsables locaux. L’adjoint Sergei Khlan a parlé à la télévision ukrainienne de “fortes attaques d’artillerie contre les positions ennemies […] sur tout le territoire de la région occupée de Kherson ». La Russie, pour sa part, a affirmé lundi avoir repoussé les “tentatives d’agression” ukrainiennes dans les régions de Kherson et de Mykolaïv, dans le sud de l’Ukraine. Selon un communiqué du ministère russe de la Défense publié mardi, “en raison de l’échec de l’offensive ukrainienne […] l’ennemi a subi de lourdes pertes”, soit “1200 soldats ukrainiens en une journée”, ainsi que des dizaines de véhicules militaires.
Selon le commandement “sud” de l’armée ukrainienne, les Russes ont bombardé lundi Mykolaïv avec 16 missiles anti-aériens S-300 qui ont causé des dégâts “importants”, notamment à des immeubles résidentiels. Deux civils ont été tués et 24 blessés, selon cette source. Cette information n’était pas vérifiable de manière indépendante. “L’Ukraine reprend ce qui lui appartient et finira par tout reprendre – les régions de Kharkiv, Lougansk, Donetsk, Zaporijia, Kherson, la Crimée, les eaux de la mer Noire et de la mer d’Azov. […] », a martelé lundi soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans son message quotidien. Les bombardements russes ne se sont pas non plus arrêtés sur la ligne de front qui va du nord au sud. Dans le centre de Kharkiv (nord-est), deuxième ville d’Ukraine, au moins cinq personnes ont été tuées dans des bombardements russes, ont annoncé mardi le maire et le gouverneur du district.

Danger nucléaire

Le gouverneur de la région de Zaporijia (sud) Oleksandre Staroukh a annoncé tôt mardi que la Russie avait lancé une attaque au missile sur la ville du même nom. Il n’y a pas eu de victimes ni de dégâts importants, selon la même source. Dans cette région, des experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) doivent inspecter la centrale nucléaire de Zaporijia, la plus grande d’Europe, détenue par les Russes depuis début mars et au centre de toutes les tensions. L’agence onusienne a envoyé une mission, dirigée par son directeur général Rafael Grossi, à Zaporijia pour visiter l’installation “plus tard cette semaine”. M. Grossi demande depuis des mois à être autorisé à s’y rendre, avertissant du “risque réel de catastrophe nucléaire” après une série d’attentats à la bombe dont les deux belligérants ont nié toute responsabilité. Accusée par Kyiv d’avoir placé de l’artillerie sur le site de la centrale, la Russie a déclaré mardi “espérer que cette mission soit menée à bien”, par l’intermédiaire du porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. “Nous avons hâte d’y être”, a-t-il ajouté. Cependant, la société ukrainienne Energoatom a affirmé que les soldats russes “ont fait pression sur le personnel de l’usine pour les empêcher de révéler des preuves des crimes de l’occupant”. Par ailleurs, les autorités ukrainiennes préparaient la rentrée prévue jeudi. A Kyiv, 132 000 enfants sont attendus en classe le 1er septembre, selon le maire Vitali Klitschko. Par ailleurs, à l’approche de l’automne, une nouvelle étape vers l’assèchement des flux de gaz naturel russe vers la France a eu lieu mardi, le groupe Engie annonçant une nouvelle réduction des livraisons du géant gazier Gazprom. Les livraisons de gaz russe à la société énergétique française Engie avaient déjà chuté depuis le début du conflit en Ukraine, tombant récemment à seulement 1,5 TWh (térawattheure) par mois. De son côté, l’Allemagne est “en meilleure position” pour faire face à la menace du gaz russe, a déclaré le chancelier Olaf Scholz. Entre-temps, un navire affrété par l’ONU transportant 23 000 tonnes de blé ukrainien à destination de l’Éthiopie, où des millions de personnes souffrent de la faim, est arrivé mardi au port de Djibouti, selon le Programme alimentaire mondial (PAM).


title: “Guerre En Ukraine Jour 188 Contre Attaque Dans Le Sud Violents Combats Autour De Kherson Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-26” author: “Vivian Mendoza”


Publié à 6h22  Mis à jour à 7h57
                Thibault MARCHAND Agence France-Presse             

“De fortes explosions se sont produites tout au long de la journée (lundi) et toute la nuit dans la région de Kherson.
Des combats acharnés se déroulent sur presque tout le territoire de la région”, a déclaré la présidence ukrainienne lors de son briefing du matin. A Bereznehuvate, ville de l’arrière-front, à 70 km au nord de Kherson, de nombreux militaires se reposent sous le passage incessant de véhicules blindés, a constaté l’AFP, alors que de nombreux tirs d’artillerie retentissent dans les environs.
Certains sont en route vers le front, comme ce petit groupe de soldats attendant que le char T74, dont le moteur surchauffe, soit réparé. D’autres reviennent et se reposent. “On s’y est bien pris”, raconte Victor, un piéton d’une soixantaine d’années qui ne veut pas en dire plus. Son commandant, Oleksandre, un vétéran afghan, affirme que la reprise de Kherson sera « longue et compliquée ».

couper l’offre

“Les forces armées ukrainiennes ont lancé des actions offensives dans diverses directions”, a-t-il poursuivi, affirmant avoir détruit “un certain nombre de dépôts de munitions” et “tous les grands ponts” qui permettent aux véhicules de traverser le fleuve Dniepr afin de couper l’approvisionnement de l’armée. Militaire russe. . de Crimée annexée par Moscou en 2014. Selon une note du ministère britannique des Affaires étrangères, “la plupart des unités (russes) autour de Kherson sont probablement en sous-effectif et doivent compter sur des approvisionnements fragiles provenant de ferries et de ponts flottants”. La contre-offensive ukrainienne vise essentiellement à reprendre Kherson – une ville d’avant-conflit de 280 000 habitants – dont les Russes se sont emparés au début de la guerre le 24 février, selon des responsables locaux. L’adjoint Sergei Khlan a parlé à la télévision ukrainienne de “fortes attaques d’artillerie contre les positions ennemies […] sur tout le territoire de la région occupée de Kherson ». La Russie, pour sa part, a affirmé lundi avoir repoussé les “tentatives d’agression” ukrainiennes dans les régions de Kherson et de Mykolaïv, dans le sud de l’Ukraine. Selon un communiqué du ministère russe de la Défense publié mardi, “en raison de l’échec de l’offensive ukrainienne […] l’ennemi a subi de lourdes pertes”, soit “1200 soldats ukrainiens en une journée”, ainsi que des dizaines de véhicules militaires.
Selon le commandement “sud” de l’armée ukrainienne, les Russes ont bombardé lundi Mykolaïv avec 16 missiles anti-aériens S-300 qui ont causé des dégâts “importants”, notamment à des immeubles résidentiels. Deux civils ont été tués et 24 blessés, selon cette source. Cette information n’était pas vérifiable de manière indépendante. “L’Ukraine reprend ce qui lui appartient et finira par tout reprendre – les régions de Kharkiv, Lougansk, Donetsk, Zaporijia, Kherson, la Crimée, les eaux de la mer Noire et de la mer d’Azov. […] », a martelé lundi soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans son message quotidien. Les bombardements russes ne se sont pas non plus arrêtés sur la ligne de front qui va du nord au sud. Dans le centre de Kharkiv (nord-est), deuxième ville d’Ukraine, au moins cinq personnes ont été tuées dans des bombardements russes, ont annoncé mardi le maire et le gouverneur du district.

Danger nucléaire

Le gouverneur de la région de Zaporijia (sud) Oleksandre Staroukh a annoncé tôt mardi que la Russie avait lancé une attaque au missile sur la ville du même nom. Il n’y a pas eu de victimes ni de dégâts importants, selon la même source. Dans cette région, des experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) doivent inspecter la centrale nucléaire de Zaporijia, la plus grande d’Europe, détenue par les Russes depuis début mars et au centre de toutes les tensions. L’agence onusienne a envoyé une mission, dirigée par son directeur général Rafael Grossi, à Zaporijia pour visiter l’installation “plus tard cette semaine”. M. Grossi demande depuis des mois à être autorisé à s’y rendre, avertissant du “risque réel de catastrophe nucléaire” après une série d’attentats à la bombe dont les deux belligérants ont nié toute responsabilité. Accusée par Kyiv d’avoir placé de l’artillerie sur le site de la centrale, la Russie a déclaré mardi “espérer que cette mission soit menée à bien”, par l’intermédiaire du porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. “Nous avons hâte d’y être”, a-t-il ajouté. Cependant, la société ukrainienne Energoatom a affirmé que les soldats russes “ont fait pression sur le personnel de l’usine pour les empêcher de révéler des preuves des crimes de l’occupant”. Par ailleurs, les autorités ukrainiennes préparaient la rentrée prévue jeudi. A Kyiv, 132 000 enfants sont attendus en classe le 1er septembre, selon le maire Vitali Klitschko. Par ailleurs, à l’approche de l’automne, une nouvelle étape vers l’assèchement des flux de gaz naturel russe vers la France a eu lieu mardi, le groupe Engie annonçant une nouvelle réduction des livraisons du géant gazier Gazprom. Les livraisons de gaz russe à la société énergétique française Engie avaient déjà chuté depuis le début du conflit en Ukraine, tombant récemment à seulement 1,5 TWh (térawattheure) par mois. De son côté, l’Allemagne est “en meilleure position” pour faire face à la menace du gaz russe, a déclaré le chancelier Olaf Scholz. Entre-temps, un navire affrété par l’ONU transportant 23 000 tonnes de blé ukrainien à destination de l’Éthiopie, où des millions de personnes souffrent de la faim, est arrivé mardi au port de Djibouti, selon le Programme alimentaire mondial (PAM).