Le Conseil d’État a donné mardi 30 août son feu vert à l’expulsion de l’imam Hasan Ikuyusen décidée par Gérald Darmanin, rejetant l’argument selon lequel la décision constituerait une “atteinte grave et illégale” à sa vie privée et familiale. Dans un tweet qu’il a publié peu avant le communiqué du Conseil d’Etat, le ministre de l’Intérieur a estimé que cette décision était “une grande victoire pour la République”. “Il sera expulsé du territoire national”, a ajouté Gérald Darmanin. Le 5 août, le tribunal administratif de Paris avait suspendu l’expulsion vers le Maroc de cet imam réputé proche des Frères musulmans, jugeant qu’elle porterait une “atteinte disproportionnée” à sa “vie privée et familiale”, mais le ministère de l’ L’Intérieur a exercé un recours contre cette décision.
“Pression de l’exécutif sur le pouvoir judiciaire”
Le juge par intérim du Conseil d’Etat considère que “ses propos antisémites, exprimés depuis plusieurs années dans de nombreuses conférences à grand retentissement, ainsi que son discours sur l’infériorité de la femme et sa subordination à l’homme constituent des actes de provocation explicite et la discrimination délibérée. ou la haine qui justifie la décision d’expulsion. Elle considère également que cette décision ne constitue pas une atteinte grave et manifestement illégale à la vie privée et familiale d’Hassan Iquioussen”, explique la Cour administrative suprême française dans son communiqué. L’avocate de l’imam, Lucie Simon, a réagi sur Twitter, estimant que cette décision symbolisait “un Etat de droit fragilisé” et déploré “un contexte inquiétant de pression de l’exécutif sur le judiciaire”. “La bataille judiciaire continue, le tribunal administratif de Paris devrait examiner le fond de l’affaire prochainement et Hassan Ikuyuchen envisage la possibilité de reconfisquer l’EDA”, a-t-il ajouté. Lire aussi Imam Hasan Ikuyusen cloué pour avoir loué un logement insalubre La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) avait refusé de suspendre l’expulsion début août, expliquant qu’elle n’accordait des mesures de suspension provisoires que “dans des circonstances exceptionnelles” lorsque le requérant était exposé à “un risque réel de préjudice irréparable”. . À VOIR AUSSI – Qui est Hassan Iquioussen, l’imam que Gérald Darmanin veut expulser ?
title: “Le Conseil D Tat Donne Son Feu Vert L Expulsion De L Imam Ikuyusen Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-13” author: “Carol Adams”
Le Conseil d’État a donné mardi 30 août son feu vert à l’expulsion de l’imam Hasan Ikuyusen décidée par Gérald Darmanin, rejetant l’argument selon lequel la décision constituerait une “atteinte grave et illégale” à sa vie privée et familiale. Dans un tweet qu’il a publié peu avant le communiqué du Conseil d’Etat, le ministre de l’Intérieur a estimé que cette décision était “une grande victoire pour la République”. “Il sera expulsé du territoire national”, a ajouté Gérald Darmanin. Le 5 août, le tribunal administratif de Paris avait suspendu l’expulsion vers le Maroc de cet imam réputé proche des Frères musulmans, jugeant qu’elle porterait une “atteinte disproportionnée” à sa “vie privée et familiale”, mais le ministère de l’ L’Intérieur a exercé un recours contre cette décision.
“Pression de l’exécutif sur le pouvoir judiciaire”
Le juge par intérim du Conseil d’Etat considère que “ses propos antisémites, exprimés depuis plusieurs années dans de nombreuses conférences à grand retentissement, ainsi que son discours sur l’infériorité de la femme et sa subordination à l’homme constituent des actes de provocation explicite et la discrimination délibérée. ou la haine qui justifie la décision d’expulsion. Elle considère également que cette décision ne constitue pas une atteinte grave et manifestement illégale à la vie privée et familiale d’Hassan Iquioussen”, explique la Cour administrative suprême française dans son communiqué. L’avocate de l’imam, Lucie Simon, a réagi sur Twitter, estimant que cette décision symbolisait “un Etat de droit fragilisé” et déploré “un contexte inquiétant de pression de l’exécutif sur le judiciaire”. “La bataille judiciaire continue, le tribunal administratif de Paris devrait examiner le fond de l’affaire prochainement et Hassan Ikuyuchen envisage la possibilité de reconfisquer l’EDA”, a-t-il ajouté. Lire aussi Imam Hasan Ikuyusen cloué pour avoir loué un logement insalubre La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) avait refusé de suspendre l’expulsion début août, expliquant qu’elle n’accordait des mesures de suspension provisoires que “dans des circonstances exceptionnelles” lorsque le requérant était exposé à “un risque réel de préjudice irréparable”. . À VOIR AUSSI – Qui est Hassan Iquioussen, l’imam que Gérald Darmanin veut expulser ?
title: “Le Conseil D Tat Donne Son Feu Vert L Expulsion De L Imam Ikuyusen Klmat” ShowToc: true date: “2022-12-14” author: “Janie Mizell”
Le Conseil d’État a donné mardi 30 août son feu vert à l’expulsion de l’imam Hasan Ikuyusen décidée par Gérald Darmanin, rejetant l’argument selon lequel la décision constituerait une “atteinte grave et illégale” à sa vie privée et familiale. Dans un tweet qu’il a publié peu avant le communiqué du Conseil d’Etat, le ministre de l’Intérieur a estimé que cette décision était “une grande victoire pour la République”. “Il sera expulsé du territoire national”, a ajouté Gérald Darmanin. Le 5 août, le tribunal administratif de Paris avait suspendu l’expulsion vers le Maroc de cet imam réputé proche des Frères musulmans, jugeant qu’elle porterait une “atteinte disproportionnée” à sa “vie privée et familiale”, mais le ministère de l’ L’Intérieur a exercé un recours contre cette décision.
“Pression de l’exécutif sur le pouvoir judiciaire”
Le juge par intérim du Conseil d’Etat considère que “ses propos antisémites, exprimés depuis plusieurs années dans de nombreuses conférences à grand retentissement, ainsi que son discours sur l’infériorité de la femme et sa subordination à l’homme constituent des actes de provocation explicite et la discrimination délibérée. ou la haine qui justifie la décision d’expulsion. Elle considère également que cette décision ne constitue pas une atteinte grave et manifestement illégale à la vie privée et familiale d’Hassan Iquioussen”, explique la Cour administrative suprême française dans son communiqué. L’avocate de l’imam, Lucie Simon, a réagi sur Twitter, estimant que cette décision symbolisait “un Etat de droit fragilisé” et déploré “un contexte inquiétant de pression de l’exécutif sur le judiciaire”. “La bataille judiciaire continue, le tribunal administratif de Paris devrait examiner le fond de l’affaire prochainement et Hassan Ikuyuchen envisage la possibilité de reconfisquer l’EDA”, a-t-il ajouté. Lire aussi Imam Hasan Ikuyusen cloué pour avoir loué un logement insalubre La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) avait refusé de suspendre l’expulsion début août, expliquant qu’elle n’accordait des mesures de suspension provisoires que “dans des circonstances exceptionnelles” lorsque le requérant était exposé à “un risque réel de préjudice irréparable”. . À VOIR AUSSI – Qui est Hassan Iquioussen, l’imam que Gérald Darmanin veut expulser ?
title: “Le Conseil D Tat Donne Son Feu Vert L Expulsion De L Imam Ikuyusen Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-19” author: “Cynthia Grove”
Le Conseil d’État a donné mardi 30 août son feu vert à l’expulsion de l’imam Hasan Ikuyusen décidée par Gérald Darmanin, rejetant l’argument selon lequel la décision constituerait une “atteinte grave et illégale” à sa vie privée et familiale. Dans un tweet qu’il a publié peu avant le communiqué du Conseil d’Etat, le ministre de l’Intérieur a estimé que cette décision était “une grande victoire pour la République”. “Il sera expulsé du territoire national”, a ajouté Gérald Darmanin. Le 5 août, le tribunal administratif de Paris avait suspendu l’expulsion vers le Maroc de cet imam réputé proche des Frères musulmans, jugeant qu’elle porterait une “atteinte disproportionnée” à sa “vie privée et familiale”, mais le ministère de l’ L’Intérieur a exercé un recours contre cette décision.
“Pression de l’exécutif sur le pouvoir judiciaire”
Le juge par intérim du Conseil d’Etat considère que “ses propos antisémites, exprimés depuis plusieurs années dans de nombreuses conférences à grand retentissement, ainsi que son discours sur l’infériorité de la femme et sa subordination à l’homme constituent des actes de provocation explicite et la discrimination délibérée. ou la haine qui justifie la décision d’expulsion. Elle considère également que cette décision ne constitue pas une atteinte grave et manifestement illégale à la vie privée et familiale d’Hassan Iquioussen”, explique la Cour administrative suprême française dans son communiqué. L’avocate de l’imam, Lucie Simon, a réagi sur Twitter, estimant que cette décision symbolisait “un Etat de droit fragilisé” et déploré “un contexte inquiétant de pression de l’exécutif sur le judiciaire”. “La bataille judiciaire continue, le tribunal administratif de Paris devrait examiner le fond de l’affaire prochainement et Hassan Ikuyuchen envisage la possibilité de reconfisquer l’EDA”, a-t-il ajouté. Lire aussi Imam Hasan Ikuyusen cloué pour avoir loué un logement insalubre La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) avait refusé de suspendre l’expulsion début août, expliquant qu’elle n’accordait des mesures de suspension provisoires que “dans des circonstances exceptionnelles” lorsque le requérant était exposé à “un risque réel de préjudice irréparable”. . À VOIR AUSSI – Qui est Hassan Iquioussen, l’imam que Gérald Darmanin veut expulser ?