L’imam Hassan Iquioussen, dont l’expulsion de Gérald Darmanin a été confirmée par le Conseil d’Etat mardi, serait en fuite et figure sur la liste des personnes recherchées (FPR), a indiqué à l’AFP une source proche du dossier. .
Après la décision du Conseil d’Etat, la police s’est rendue dans l’après-midi au domicile du prédicateur de nationalité marocaine, à Lourches près de Valenciennes (Nord) pour l’interpeller en vue de l’expulser vers le Maroc. Mais il n’a pas été retrouvé, selon une source proche du dossier, qui a précisé qu’il se trouverait peut-être en Belgique.
Le Conseil d’Etat a donné mardi son feu vert à l’expulsion de l’imam marocain Hassan Ikuyousen, dont Gérald Darmanin avait fait ces dernières semaines un symbole de la lutte du gouvernement contre les “discours séparatistes”. Gérald Darmanin avait annoncé le 28 juillet l’expulsion de ce prédicateur du Nord, dans le dossier S (pour la sûreté de l’Etat) par la DGSI “pour dix-huit mois”, selon lui. L’arrêté d’expulsion, daté du 29 juillet, l’accuse de “discours de prosélytisme mêlés de propos incitant à la haine et à la discrimination et porteurs d’une vision de l’islam contraire aux valeurs de la République”. Déboutant le tribunal administratif de Paris, qui a suspendu en urgence l’expulsion de cet imam réputé proche des Frères musulmans, la plus haute juridiction administrative française a estimé que cette décision de l’expulser vers le Maroc ne constituait pas “une atteinte grave et manifestement illégale à des activités privées et sa vie de famille ».
“Actes de provocation explicites et délibérés”
Hassan Iquioussen, 58 ans, est né en France et y vit régulièrement, mais avait décidé, à sa majorité, de ne pas opter pour la nationalité française. Il a cinq enfants et 15 petits-enfants, tous français. Dans un tweet qu’il a publié peu avant le communiqué du Conseil d’Etat, le ministre de l’Intérieur a qualifié cette décision de “grande victoire pour la République”. “Il sera expulsé du territoire national. Dès son arrestation, il sera placé en centre de rétention administrative”, a déclaré en début de soirée M. Darmanin depuis les rangs de son ministère, précisant que “depuis 2017, 786 étrangers radicalisés ont été expulsés” et que “74 d’entre eux” étaient contre “les derniers mois”. Dans sa décision, le Conseil d’État considère que son « discours antisémite », « répété (…) après ses excuses en 2004 », et son « discours systématique sur l’infériorité des femmes », dans « des vidéos toujours disponibles en ligne , dont le dernier a eu lieu en 2021″, étaient en effet “des actes d’incitation explicite et intentionnelle à la discrimination ou à la haine”. Et s’il reconnaît que ses liens avec la France sont “forts”, il précise que les enfants de l’imam “sont majeurs et ne dépendent plus de leur père et que son épouse, également de nationalité marocaine, ne peut se rendre au Maroc et accompagner là-bas si nécessaire.” Le Conseil d’Etat a également rejeté les autres arguments avancés par la défense de l’imam, jugeant notamment qu’”il n’était pas prouvé” qu’une expulsion vers le Maroc “pourrait l’exposer à des risques de traitements inhumains et d’humiliations”.
title: “D Portation De Hasan Ikuyusen L Imam En Cavale A Saisi Le Dossier Recherch Klmat” ShowToc: true date: “2022-10-23” author: “Betty Roberts”
L’imam Hassan Iquioussen, dont l’expulsion de Gérald Darmanin a été confirmée par le Conseil d’Etat mardi, serait en fuite et figure sur la liste des personnes recherchées (FPR), a indiqué à l’AFP une source proche du dossier. .
Après la décision du Conseil d’Etat, la police s’est rendue dans l’après-midi au domicile du prédicateur de nationalité marocaine, à Lourches près de Valenciennes (Nord) pour l’interpeller en vue de l’expulser vers le Maroc. Mais il n’a pas été retrouvé, selon une source proche du dossier, qui a précisé qu’il se trouverait peut-être en Belgique.
Le Conseil d’Etat a donné mardi son feu vert à l’expulsion de l’imam marocain Hassan Ikuyousen, dont Gérald Darmanin avait fait ces dernières semaines un symbole de la lutte du gouvernement contre les “discours séparatistes”. Gérald Darmanin avait annoncé le 28 juillet l’expulsion de ce prédicateur du Nord, dans le dossier S (pour la sûreté de l’Etat) par la DGSI “pour dix-huit mois”, selon lui. L’arrêté d’expulsion, daté du 29 juillet, l’accuse de “discours de prosélytisme mêlés de propos incitant à la haine et à la discrimination et porteurs d’une vision de l’islam contraire aux valeurs de la République”. Déboutant le tribunal administratif de Paris, qui a suspendu en urgence l’expulsion de cet imam réputé proche des Frères musulmans, la plus haute juridiction administrative française a estimé que cette décision de l’expulser vers le Maroc ne constituait pas “une atteinte grave et manifestement illégale à des activités privées et sa vie de famille ».
“Actes de provocation explicites et délibérés”
Hassan Iquioussen, 58 ans, est né en France et y vit régulièrement, mais avait décidé, à sa majorité, de ne pas opter pour la nationalité française. Il a cinq enfants et 15 petits-enfants, tous français. Dans un tweet qu’il a publié peu avant le communiqué du Conseil d’Etat, le ministre de l’Intérieur a qualifié cette décision de “grande victoire pour la République”. “Il sera expulsé du territoire national. Dès son arrestation, il sera placé en centre de rétention administrative”, a déclaré en début de soirée M. Darmanin depuis les rangs de son ministère, précisant que “depuis 2017, 786 étrangers radicalisés ont été expulsés” et que “74 d’entre eux” étaient contre “les derniers mois”. Dans sa décision, le Conseil d’État considère que son « discours antisémite », « répété (…) après ses excuses en 2004 », et son « discours systématique sur l’infériorité des femmes », dans « des vidéos toujours disponibles en ligne , dont le dernier a eu lieu en 2021″, étaient en effet “des actes d’incitation explicite et intentionnelle à la discrimination ou à la haine”. Et s’il reconnaît que ses liens avec la France sont “forts”, il précise que les enfants de l’imam “sont majeurs et ne dépendent plus de leur père et que son épouse, également de nationalité marocaine, ne peut se rendre au Maroc et accompagner là-bas si nécessaire.” Le Conseil d’Etat a également rejeté les autres arguments avancés par la défense de l’imam, jugeant notamment qu’”il n’était pas prouvé” qu’une expulsion vers le Maroc “pourrait l’exposer à des risques de traitements inhumains et d’humiliations”.
title: “D Portation De Hasan Ikuyusen L Imam En Cavale A Saisi Le Dossier Recherch Klmat” ShowToc: true date: “2022-12-19” author: “Erica Lindsay”
L’imam Hassan Iquioussen, dont l’expulsion de Gérald Darmanin a été confirmée par le Conseil d’Etat mardi, serait en fuite et figure sur la liste des personnes recherchées (FPR), a indiqué à l’AFP une source proche du dossier. .
Après la décision du Conseil d’Etat, la police s’est rendue dans l’après-midi au domicile du prédicateur de nationalité marocaine, à Lourches près de Valenciennes (Nord) pour l’interpeller en vue de l’expulser vers le Maroc. Mais il n’a pas été retrouvé, selon une source proche du dossier, qui a précisé qu’il se trouverait peut-être en Belgique.
Le Conseil d’Etat a donné mardi son feu vert à l’expulsion de l’imam marocain Hassan Ikuyousen, dont Gérald Darmanin avait fait ces dernières semaines un symbole de la lutte du gouvernement contre les “discours séparatistes”. Gérald Darmanin avait annoncé le 28 juillet l’expulsion de ce prédicateur du Nord, dans le dossier S (pour la sûreté de l’Etat) par la DGSI “pour dix-huit mois”, selon lui. L’arrêté d’expulsion, daté du 29 juillet, l’accuse de “discours de prosélytisme mêlés de propos incitant à la haine et à la discrimination et porteurs d’une vision de l’islam contraire aux valeurs de la République”. Déboutant le tribunal administratif de Paris, qui a suspendu en urgence l’expulsion de cet imam réputé proche des Frères musulmans, la plus haute juridiction administrative française a estimé que cette décision de l’expulser vers le Maroc ne constituait pas “une atteinte grave et manifestement illégale à des activités privées et sa vie de famille ».
“Actes de provocation explicites et délibérés”
Hassan Iquioussen, 58 ans, est né en France et y vit régulièrement, mais avait décidé, à sa majorité, de ne pas opter pour la nationalité française. Il a cinq enfants et 15 petits-enfants, tous français. Dans un tweet qu’il a publié peu avant le communiqué du Conseil d’Etat, le ministre de l’Intérieur a qualifié cette décision de “grande victoire pour la République”. “Il sera expulsé du territoire national. Dès son arrestation, il sera placé en centre de rétention administrative”, a déclaré en début de soirée M. Darmanin depuis les rangs de son ministère, précisant que “depuis 2017, 786 étrangers radicalisés ont été expulsés” et que “74 d’entre eux” étaient contre “les derniers mois”. Dans sa décision, le Conseil d’État considère que son « discours antisémite », « répété (…) après ses excuses en 2004 », et son « discours systématique sur l’infériorité des femmes », dans « des vidéos toujours disponibles en ligne , dont le dernier a eu lieu en 2021″, étaient en effet “des actes d’incitation explicite et intentionnelle à la discrimination ou à la haine”. Et s’il reconnaît que ses liens avec la France sont “forts”, il précise que les enfants de l’imam “sont majeurs et ne dépendent plus de leur père et que son épouse, également de nationalité marocaine, ne peut se rendre au Maroc et accompagner là-bas si nécessaire.” Le Conseil d’Etat a également rejeté les autres arguments avancés par la défense de l’imam, jugeant notamment qu’”il n’était pas prouvé” qu’une expulsion vers le Maroc “pourrait l’exposer à des risques de traitements inhumains et d’humiliations”.
title: “D Portation De Hasan Ikuyusen L Imam En Cavale A Saisi Le Dossier Recherch Klmat” ShowToc: true date: “2022-10-26” author: “Marguerite Francisco”
L’imam Hassan Iquioussen, dont l’expulsion de Gérald Darmanin a été confirmée par le Conseil d’Etat mardi, serait en fuite et figure sur la liste des personnes recherchées (FPR), a indiqué à l’AFP une source proche du dossier. .
Après la décision du Conseil d’Etat, la police s’est rendue dans l’après-midi au domicile du prédicateur de nationalité marocaine, à Lourches près de Valenciennes (Nord) pour l’interpeller en vue de l’expulser vers le Maroc. Mais il n’a pas été retrouvé, selon une source proche du dossier, qui a précisé qu’il se trouverait peut-être en Belgique.
Le Conseil d’Etat a donné mardi son feu vert à l’expulsion de l’imam marocain Hassan Ikuyousen, dont Gérald Darmanin avait fait ces dernières semaines un symbole de la lutte du gouvernement contre les “discours séparatistes”. Gérald Darmanin avait annoncé le 28 juillet l’expulsion de ce prédicateur du Nord, dans le dossier S (pour la sûreté de l’Etat) par la DGSI “pour dix-huit mois”, selon lui. L’arrêté d’expulsion, daté du 29 juillet, l’accuse de “discours de prosélytisme mêlés de propos incitant à la haine et à la discrimination et porteurs d’une vision de l’islam contraire aux valeurs de la République”. Déboutant le tribunal administratif de Paris, qui a suspendu en urgence l’expulsion de cet imam réputé proche des Frères musulmans, la plus haute juridiction administrative française a estimé que cette décision de l’expulser vers le Maroc ne constituait pas “une atteinte grave et manifestement illégale à des activités privées et sa vie de famille ».
“Actes de provocation explicites et délibérés”
Hassan Iquioussen, 58 ans, est né en France et y vit régulièrement, mais avait décidé, à sa majorité, de ne pas opter pour la nationalité française. Il a cinq enfants et 15 petits-enfants, tous français. Dans un tweet qu’il a publié peu avant le communiqué du Conseil d’Etat, le ministre de l’Intérieur a qualifié cette décision de “grande victoire pour la République”. “Il sera expulsé du territoire national. Dès son arrestation, il sera placé en centre de rétention administrative”, a déclaré en début de soirée M. Darmanin depuis les rangs de son ministère, précisant que “depuis 2017, 786 étrangers radicalisés ont été expulsés” et que “74 d’entre eux” étaient contre “les derniers mois”. Dans sa décision, le Conseil d’État considère que son « discours antisémite », « répété (…) après ses excuses en 2004 », et son « discours systématique sur l’infériorité des femmes », dans « des vidéos toujours disponibles en ligne , dont le dernier a eu lieu en 2021″, étaient en effet “des actes d’incitation explicite et intentionnelle à la discrimination ou à la haine”. Et s’il reconnaît que ses liens avec la France sont “forts”, il précise que les enfants de l’imam “sont majeurs et ne dépendent plus de leur père et que son épouse, également de nationalité marocaine, ne peut se rendre au Maroc et accompagner là-bas si nécessaire.” Le Conseil d’Etat a également rejeté les autres arguments avancés par la défense de l’imam, jugeant notamment qu’”il n’était pas prouvé” qu’une expulsion vers le Maroc “pourrait l’exposer à des risques de traitements inhumains et d’humiliations”.