Publié à 6h38
                Sophie MAKRIS Agence France-Presse             

Annoncée cet été par le géant gazier russe Gazprom, l’arrêt est lié à des travaux “indispensables” dans une station de compression, située en Russie, du gazoduc qui relie directement les champs gaziers sibériens au nord de l’Allemagne, où le gaz est exporté ensuite vers d’autres pays européens. DES PAYS. Le flux de gaz naturel est pratiquement tombé à zéro dans les premières heures de mercredi, selon les données mises en ligne par le réseau européen de transport de gaz Entsog et le site Internet de Nord Stream. Gazprom a de son côté annoncé mercredi avoir “totalement” suspendu les livraisons de gaz naturel vers l’Europe via Nord Stream. “Les travaux prévus pour une station de compression de gaz ont commencé”, a indiqué le groupe russe dans un communiqué publié sur son compte Telegram. Ces travaux d’entretien, programmés jusqu’à samedi, doivent être effectués “toutes les 1000 heures”, avait auparavant assuré Gazprom, le propriétaire du gazoduc. Mais dans le contexte de la guerre en Ukraine, l’énergie est au centre du bras de fer entre Moscou et l’Occident, qui accusent régulièrement la Russie d’utiliser le gaz naturel « comme une arme ». Gazprom a réduit les quantités livrées par Nord Stream de 80 % ces derniers mois. Pour le patron de l’Agence allemande des réseaux, Klaus Müller, le projet qu’il lance est “techniquement incompréhensible”. L’expérience montre que la Russie “prend une décision politique après chaque soi-disant” entretien “”, a-t-il noté.

Les prix flambent

Aux craintes de pénuries d’énergie l’hiver prochain – conséquence de la baisse des livraisons de gaz naturel – s’ajoute une nouvelle flambée des prix de l’électricité qui ont atteint des records ces derniers jours, menaçant de faire flamber les factures des consommateurs européens. Interrogé sur la reprise des flux après la pause de trois jours, le porte-parole du gouvernement russe Dmitri Peskov a noté que les capitales occidentales “ont imposé des sanctions contre la Russie, qui ne permettent pas d’effectuer des travaux normaux d’entretien et de réparation”. Des déclarations peu rassurantes au regard des événements passés : en juillet, Gazprom avait déjà effectué dix jours de travaux de maintenance sur Nord Stream. L’entreprise avait rouvert le robinet de gaz naturel à l’issue de ces travaux, mais en réduisant un peu plus les quantités livrées qui s’élèvent aujourd’hui à 20% de la capacité normale du gazoduc. La faute, selon Moscou, à une turbine manquante qui n’a pu être restituée à la Russie en raison des sanctions. L’Allemagne, où se trouve la turbine, s’assure plutôt que c’est Moscou qui empêche le retour de cette pièce maîtresse.
Avant l’invasion russe de l’Ukraine, Nord Stream transportait environ un tiers des 153 milliards de m3 de gaz que l’UE achetait chaque année.

Travail acharné porte ses fruits

A Lubmin, le port de la mer Baltique où se termine le gazoduc, l’incertitude règne également : “En juillet, c’était une maintenance de routine prévue de longue date, cette fois ce n’était pas prévu et nous ne savons pas ce qu’il y a derrière cette opération.” a déclaré à l’AFP un responsable de Gascade, une entreprise qui transporte du gaz naturel livré par Nord Stream à travers l’Allemagne.
Confrontée au risque d’une crise énergétique majeure cet hiver, la première économie européenne peine depuis des mois à trouver des alternatives au gaz russe, dont elle est fortement dépendante, et à réduire sa consommation. Ces efforts commencent à porter leurs fruits, a déclaré mardi le chancelier Olaf Scholz, ajoutant que l’Allemagne était désormais “en bien meilleure position” pour affronter les mois à venir. L’objectif d’octobre de Berlin en matière de stockage de gaz à 85% devrait être atteint “dès début septembre”, selon le gouvernement. Dans le même temps, l’industrie allemande, particulièrement énergivore, a consommé 21,3% de gaz naturel en moins en juillet par rapport à la moyenne des mêmes mois entre 2018 et 2021.
Et une augmentation de l’utilisation du gaz naturel liquéfié (GNL) est en bonne voie : plusieurs terminaux flottants seront mis en service cet hiver. Le premier d’entre eux devrait équiper le port de Lubmin et lui permettre de compenser une partie des volumes qui n’arrivent plus via Nord Stream. “Nous espérons pouvoir introduire du gaz dans le réseau de distribution le 1er décembre”, a déclaré Stephan Knabe de Deutsche ReGas, la société à l’origine de ce projet de terminal gazier.


title: “Gazoduc Nord Stream Gazprom Suspend Compl Tement Les Livraisons De Gaz Naturel Vers L Europe Klmat” ShowToc: true date: “2022-12-03” author: “Elizabeth Kromer”


Publié à 6h38
                Sophie MAKRIS Agence France-Presse             

Annoncée cet été par le géant gazier russe Gazprom, l’arrêt est lié à des travaux “indispensables” dans une station de compression, située en Russie, du gazoduc qui relie directement les champs gaziers sibériens au nord de l’Allemagne, où le gaz est exporté ensuite vers d’autres pays européens. DES PAYS. Le flux de gaz naturel est pratiquement tombé à zéro dans les premières heures de mercredi, selon les données mises en ligne par le réseau européen de transport de gaz Entsog et le site Internet de Nord Stream. Gazprom a de son côté annoncé mercredi avoir “totalement” suspendu les livraisons de gaz naturel vers l’Europe via Nord Stream. “Les travaux prévus pour une station de compression de gaz ont commencé”, a indiqué le groupe russe dans un communiqué publié sur son compte Telegram. Ces travaux d’entretien, programmés jusqu’à samedi, doivent être effectués “toutes les 1000 heures”, avait auparavant assuré Gazprom, le propriétaire du gazoduc. Mais dans le contexte de la guerre en Ukraine, l’énergie est au centre du bras de fer entre Moscou et l’Occident, qui accusent régulièrement la Russie d’utiliser le gaz naturel « comme une arme ». Gazprom a réduit les quantités livrées par Nord Stream de 80 % ces derniers mois. Pour le patron de l’Agence allemande des réseaux, Klaus Müller, le projet qu’il lance est “techniquement incompréhensible”. L’expérience montre que la Russie “prend une décision politique après chaque soi-disant” entretien “”, a-t-il noté.

Les prix flambent

Aux craintes de pénuries d’énergie l’hiver prochain – conséquence de la baisse des livraisons de gaz naturel – s’ajoute une nouvelle flambée des prix de l’électricité qui ont atteint des records ces derniers jours, menaçant de faire flamber les factures des consommateurs européens. Interrogé sur la reprise des flux après la pause de trois jours, le porte-parole du gouvernement russe Dmitri Peskov a noté que les capitales occidentales “ont imposé des sanctions contre la Russie, qui ne permettent pas d’effectuer des travaux normaux d’entretien et de réparation”. Des déclarations peu rassurantes au regard des événements passés : en juillet, Gazprom avait déjà effectué dix jours de travaux de maintenance sur Nord Stream. L’entreprise avait rouvert le robinet de gaz naturel à l’issue de ces travaux, mais en réduisant un peu plus les quantités livrées qui s’élèvent aujourd’hui à 20% de la capacité normale du gazoduc. La faute, selon Moscou, à une turbine manquante qui n’a pu être restituée à la Russie en raison des sanctions. L’Allemagne, où se trouve la turbine, s’assure plutôt que c’est Moscou qui empêche le retour de cette pièce maîtresse.
Avant l’invasion russe de l’Ukraine, Nord Stream transportait environ un tiers des 153 milliards de m3 de gaz que l’UE achetait chaque année.

Travail acharné porte ses fruits

A Lubmin, le port de la mer Baltique où se termine le gazoduc, l’incertitude règne également : “En juillet, c’était une maintenance de routine prévue de longue date, cette fois ce n’était pas prévu et nous ne savons pas ce qu’il y a derrière cette opération.” a déclaré à l’AFP un responsable de Gascade, une entreprise qui transporte du gaz naturel livré par Nord Stream à travers l’Allemagne.
Confrontée au risque d’une crise énergétique majeure cet hiver, la première économie européenne peine depuis des mois à trouver des alternatives au gaz russe, dont elle est fortement dépendante, et à réduire sa consommation. Ces efforts commencent à porter leurs fruits, a déclaré mardi le chancelier Olaf Scholz, ajoutant que l’Allemagne était désormais “en bien meilleure position” pour affronter les mois à venir. L’objectif d’octobre de Berlin en matière de stockage de gaz à 85% devrait être atteint “dès début septembre”, selon le gouvernement. Dans le même temps, l’industrie allemande, particulièrement énergivore, a consommé 21,3% de gaz naturel en moins en juillet par rapport à la moyenne des mêmes mois entre 2018 et 2021.
Et une augmentation de l’utilisation du gaz naturel liquéfié (GNL) est en bonne voie : plusieurs terminaux flottants seront mis en service cet hiver. Le premier d’entre eux devrait équiper le port de Lubmin et lui permettre de compenser une partie des volumes qui n’arrivent plus via Nord Stream. “Nous espérons pouvoir introduire du gaz dans le réseau de distribution le 1er décembre”, a déclaré Stephan Knabe de Deutsche ReGas, la société à l’origine de ce projet de terminal gazier.


title: “Gazoduc Nord Stream Gazprom Suspend Compl Tement Les Livraisons De Gaz Naturel Vers L Europe Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-08” author: “Geoffrey Reeves”


Publié à 6h38
                Sophie MAKRIS Agence France-Presse             

Annoncée cet été par le géant gazier russe Gazprom, l’arrêt est lié à des travaux “indispensables” dans une station de compression, située en Russie, du gazoduc qui relie directement les champs gaziers sibériens au nord de l’Allemagne, où le gaz est exporté ensuite vers d’autres pays européens. DES PAYS. Le flux de gaz naturel est pratiquement tombé à zéro dans les premières heures de mercredi, selon les données mises en ligne par le réseau européen de transport de gaz Entsog et le site Internet de Nord Stream. Gazprom a de son côté annoncé mercredi avoir “totalement” suspendu les livraisons de gaz naturel vers l’Europe via Nord Stream. “Les travaux prévus pour une station de compression de gaz ont commencé”, a indiqué le groupe russe dans un communiqué publié sur son compte Telegram. Ces travaux d’entretien, programmés jusqu’à samedi, doivent être effectués “toutes les 1000 heures”, avait auparavant assuré Gazprom, le propriétaire du gazoduc. Mais dans le contexte de la guerre en Ukraine, l’énergie est au centre du bras de fer entre Moscou et l’Occident, qui accusent régulièrement la Russie d’utiliser le gaz naturel « comme une arme ». Gazprom a réduit les quantités livrées par Nord Stream de 80 % ces derniers mois. Pour le patron de l’Agence allemande des réseaux, Klaus Müller, le projet qu’il lance est “techniquement incompréhensible”. L’expérience montre que la Russie “prend une décision politique après chaque soi-disant” entretien “”, a-t-il noté.

Les prix flambent

Aux craintes de pénuries d’énergie l’hiver prochain – conséquence de la baisse des livraisons de gaz naturel – s’ajoute une nouvelle flambée des prix de l’électricité qui ont atteint des records ces derniers jours, menaçant de faire flamber les factures des consommateurs européens. Interrogé sur la reprise des flux après la pause de trois jours, le porte-parole du gouvernement russe Dmitri Peskov a noté que les capitales occidentales “ont imposé des sanctions contre la Russie, qui ne permettent pas d’effectuer des travaux normaux d’entretien et de réparation”. Des déclarations peu rassurantes au regard des événements passés : en juillet, Gazprom avait déjà effectué dix jours de travaux de maintenance sur Nord Stream. L’entreprise avait rouvert le robinet de gaz naturel à l’issue de ces travaux, mais en réduisant un peu plus les quantités livrées qui s’élèvent aujourd’hui à 20% de la capacité normale du gazoduc. La faute, selon Moscou, à une turbine manquante qui n’a pu être restituée à la Russie en raison des sanctions. L’Allemagne, où se trouve la turbine, s’assure plutôt que c’est Moscou qui empêche le retour de cette pièce maîtresse.
Avant l’invasion russe de l’Ukraine, Nord Stream transportait environ un tiers des 153 milliards de m3 de gaz que l’UE achetait chaque année.

Travail acharné porte ses fruits

A Lubmin, le port de la mer Baltique où se termine le gazoduc, l’incertitude règne également : “En juillet, c’était une maintenance de routine prévue de longue date, cette fois ce n’était pas prévu et nous ne savons pas ce qu’il y a derrière cette opération.” a déclaré à l’AFP un responsable de Gascade, une entreprise qui transporte du gaz naturel livré par Nord Stream à travers l’Allemagne.
Confrontée au risque d’une crise énergétique majeure cet hiver, la première économie européenne peine depuis des mois à trouver des alternatives au gaz russe, dont elle est fortement dépendante, et à réduire sa consommation. Ces efforts commencent à porter leurs fruits, a déclaré mardi le chancelier Olaf Scholz, ajoutant que l’Allemagne était désormais “en bien meilleure position” pour affronter les mois à venir. L’objectif d’octobre de Berlin en matière de stockage de gaz à 85% devrait être atteint “dès début septembre”, selon le gouvernement. Dans le même temps, l’industrie allemande, particulièrement énergivore, a consommé 21,3% de gaz naturel en moins en juillet par rapport à la moyenne des mêmes mois entre 2018 et 2021.
Et une augmentation de l’utilisation du gaz naturel liquéfié (GNL) est en bonne voie : plusieurs terminaux flottants seront mis en service cet hiver. Le premier d’entre eux devrait équiper le port de Lubmin et lui permettre de compenser une partie des volumes qui n’arrivent plus via Nord Stream. “Nous espérons pouvoir introduire du gaz dans le réseau de distribution le 1er décembre”, a déclaré Stephan Knabe de Deutsche ReGas, la société à l’origine de ce projet de terminal gazier.


title: “Gazoduc Nord Stream Gazprom Suspend Compl Tement Les Livraisons De Gaz Naturel Vers L Europe Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-21” author: “Lonnie Davis”


Publié à 6h38
                Sophie MAKRIS Agence France-Presse             

Annoncée cet été par le géant gazier russe Gazprom, l’arrêt est lié à des travaux “indispensables” dans une station de compression, située en Russie, du gazoduc qui relie directement les champs gaziers sibériens au nord de l’Allemagne, où le gaz est exporté ensuite vers d’autres pays européens. DES PAYS. Le flux de gaz naturel est pratiquement tombé à zéro dans les premières heures de mercredi, selon les données mises en ligne par le réseau européen de transport de gaz Entsog et le site Internet de Nord Stream. Gazprom a de son côté annoncé mercredi avoir “totalement” suspendu les livraisons de gaz naturel vers l’Europe via Nord Stream. “Les travaux prévus pour une station de compression de gaz ont commencé”, a indiqué le groupe russe dans un communiqué publié sur son compte Telegram. Ces travaux d’entretien, programmés jusqu’à samedi, doivent être effectués “toutes les 1000 heures”, avait auparavant assuré Gazprom, le propriétaire du gazoduc. Mais dans le contexte de la guerre en Ukraine, l’énergie est au centre du bras de fer entre Moscou et l’Occident, qui accusent régulièrement la Russie d’utiliser le gaz naturel « comme une arme ». Gazprom a réduit les quantités livrées par Nord Stream de 80 % ces derniers mois. Pour le patron de l’Agence allemande des réseaux, Klaus Müller, le projet qu’il lance est “techniquement incompréhensible”. L’expérience montre que la Russie “prend une décision politique après chaque soi-disant” entretien “”, a-t-il noté.

Les prix flambent

Aux craintes de pénuries d’énergie l’hiver prochain – conséquence de la baisse des livraisons de gaz naturel – s’ajoute une nouvelle flambée des prix de l’électricité qui ont atteint des records ces derniers jours, menaçant de faire flamber les factures des consommateurs européens. Interrogé sur la reprise des flux après la pause de trois jours, le porte-parole du gouvernement russe Dmitri Peskov a noté que les capitales occidentales “ont imposé des sanctions contre la Russie, qui ne permettent pas d’effectuer des travaux normaux d’entretien et de réparation”. Des déclarations peu rassurantes au regard des événements passés : en juillet, Gazprom avait déjà effectué dix jours de travaux de maintenance sur Nord Stream. L’entreprise avait rouvert le robinet de gaz naturel à l’issue de ces travaux, mais en réduisant un peu plus les quantités livrées qui s’élèvent aujourd’hui à 20% de la capacité normale du gazoduc. La faute, selon Moscou, à une turbine manquante qui n’a pu être restituée à la Russie en raison des sanctions. L’Allemagne, où se trouve la turbine, s’assure plutôt que c’est Moscou qui empêche le retour de cette pièce maîtresse.
Avant l’invasion russe de l’Ukraine, Nord Stream transportait environ un tiers des 153 milliards de m3 de gaz que l’UE achetait chaque année.

Travail acharné porte ses fruits

A Lubmin, le port de la mer Baltique où se termine le gazoduc, l’incertitude règne également : “En juillet, c’était une maintenance de routine prévue de longue date, cette fois ce n’était pas prévu et nous ne savons pas ce qu’il y a derrière cette opération.” a déclaré à l’AFP un responsable de Gascade, une entreprise qui transporte du gaz naturel livré par Nord Stream à travers l’Allemagne.
Confrontée au risque d’une crise énergétique majeure cet hiver, la première économie européenne peine depuis des mois à trouver des alternatives au gaz russe, dont elle est fortement dépendante, et à réduire sa consommation. Ces efforts commencent à porter leurs fruits, a déclaré mardi le chancelier Olaf Scholz, ajoutant que l’Allemagne était désormais “en bien meilleure position” pour affronter les mois à venir. L’objectif d’octobre de Berlin en matière de stockage de gaz à 85% devrait être atteint “dès début septembre”, selon le gouvernement. Dans le même temps, l’industrie allemande, particulièrement énergivore, a consommé 21,3% de gaz naturel en moins en juillet par rapport à la moyenne des mêmes mois entre 2018 et 2021.
Et une augmentation de l’utilisation du gaz naturel liquéfié (GNL) est en bonne voie : plusieurs terminaux flottants seront mis en service cet hiver. Le premier d’entre eux devrait équiper le port de Lubmin et lui permettre de compenser une partie des volumes qui n’arrivent plus via Nord Stream. “Nous espérons pouvoir introduire du gaz dans le réseau de distribution le 1er décembre”, a déclaré Stephan Knabe de Deutsche ReGas, la société à l’origine de ce projet de terminal gazier.