Actuellement, chaque agence est responsable devant sa hiérarchie. Les enquêteurs de la police judiciaire sont donc soumis à l’autorité du directeur central de la police judiciaire. Dans son plan, le gouvernement prévoit de les intégrer dans une division d’enquête, aux côtés des enquêteurs de la sécurité publique, en charge de la délinquance courante. L’objectif est d’engorger les services d’enquête des services de police et de simplifier le fonctionnement de la police nationale en « pipelines ». Ce projet de réforme se heurte à l’opposition de nombreux chercheurs de la PJ, qui craignent l’affaiblissement de leur expertise voire l’abandon de certains domaines. Les opposants à cette entreprise se plaignent du risque de « nivellement ». En signe d’opposition, l’Association nationale de la police judiciaire a été lancée le 17 août. “Apolitique” et “sans étiquette syndicale” dans une institution où ces derniers sont très puissants, elle rassemble des enquêteurs déterminés à alerter sur les “conséquences désastreuses” de la réforme “pour la sécurité des citoyens et l’indépendance de la justice”. Création de l’Association Nationale de la Police Judiciaire, contre l’enterrement de la PJ, pour défendre l’idée d’une police hautement spécialisée et indépendante, au service des citoyens : Lire, observer et partager : pic.twitter. com /3dtCJ1TNk3 – FSU INTÉRIEUR (@mi_fsu) 25 août 2022 La critique est partagée par la justice. En juillet, l’Union des magistrats a envoyé une lettre aux ministres de l’Intérieur et de la Justice. Les enquêteurs de l’Association française des avocats ont également alerté sur les “dangers” de cette réorganisation. François Molin, le procureur général près la Cour de cassation, a déclaré mercredi sur France Inter que la réforme “comportait certains risques” et n’allait pas “dans le bon sens”. Le premier “danger” est, selon l’ancien procureur de Paris, de “détruire” les services de la PJ, “les seuls services qui ont réussi à maintenir la qualité dans les enquêtes”. Le deuxième “danger” est lié à l’échelle départementale, un niveau qu’il juge “trop faible” face à une criminalité qui “se déroule à l’échelle interrégionale et internationale”. François Molin, l’un des plus hauts magistrats français, craint également “le risque d’ingérence politique”, notamment le renforcement du “pouvoir des préfets sur la police”. Pour @francois_molins, la réforme de la police judiciaire ne va pas “dans le bon sens” et comporte “un certain nombre de risques”, à commencer par celui de “détruire quelque chose qui marche” #le7930inter pic.twitter.com/QODT3E2hra — France Inter (@franceinter) 31 août 2022 Le préfet de police, Frédéric Veaux, a tenté mardi de neutraliser la fronde en adressant une lettre aux personnels de police judiciaire. Dans cette lettre consultée par franceinfo, le directeur général de la police nationale affirme qu’”il ne s’agit pas de remettre en cause ce qui fonctionne bien, mais vous pouvez vous appuyer sur l’expertise du commandement central de la PJ”.
title: “La R Forme De La Police Judiciaire Provoque L Hostilit Des Policiers Et Des Juges Klmat” ShowToc: true date: “2022-12-13” author: “Ryan Gianotti”
Actuellement, chaque agence est responsable devant sa hiérarchie. Les enquêteurs de la police judiciaire sont donc soumis à l’autorité du directeur central de la police judiciaire. Dans son plan, le gouvernement prévoit de les intégrer dans une division d’enquête, aux côtés des enquêteurs de la sécurité publique, en charge de la délinquance courante. L’objectif est d’engorger les services d’enquête des services de police et de simplifier le fonctionnement de la police nationale en « pipelines ». Ce projet de réforme se heurte à l’opposition de nombreux chercheurs de la PJ, qui craignent l’affaiblissement de leur expertise voire l’abandon de certains domaines. Les opposants à cette entreprise se plaignent du risque de « nivellement ». En signe d’opposition, l’Association nationale de la police judiciaire a été lancée le 17 août. “Apolitique” et “sans étiquette syndicale” dans une institution où ces derniers sont très puissants, elle rassemble des enquêteurs déterminés à alerter sur les “conséquences désastreuses” de la réforme “pour la sécurité des citoyens et l’indépendance de la justice”. Création de l’Association Nationale de la Police Judiciaire, contre l’enterrement de la PJ, pour défendre l’idée d’une police hautement spécialisée et indépendante, au service des citoyens : Lire, observer et partager : pic.twitter. com /3dtCJ1TNk3 – FSU INTÉRIEUR (@mi_fsu) 25 août 2022 La critique est partagée par la justice. En juillet, l’Union des magistrats a envoyé une lettre aux ministres de l’Intérieur et de la Justice. Les enquêteurs de l’Association française des avocats ont également alerté sur les “dangers” de cette réorganisation. François Molin, le procureur général près la Cour de cassation, a déclaré mercredi sur France Inter que la réforme “comportait certains risques” et n’allait pas “dans le bon sens”. Le premier “danger” est, selon l’ancien procureur de Paris, de “détruire” les services de la PJ, “les seuls services qui ont réussi à maintenir la qualité dans les enquêtes”. Le deuxième “danger” est lié à l’échelle départementale, un niveau qu’il juge “trop faible” face à une criminalité qui “se déroule à l’échelle interrégionale et internationale”. François Molin, l’un des plus hauts magistrats français, craint également “le risque d’ingérence politique”, notamment le renforcement du “pouvoir des préfets sur la police”. Pour @francois_molins, la réforme de la police judiciaire ne va pas “dans le bon sens” et comporte “un certain nombre de risques”, à commencer par celui de “détruire quelque chose qui marche” #le7930inter pic.twitter.com/QODT3E2hra — France Inter (@franceinter) 31 août 2022 Le préfet de police, Frédéric Veaux, a tenté mardi de neutraliser la fronde en adressant une lettre aux personnels de police judiciaire. Dans cette lettre consultée par franceinfo, le directeur général de la police nationale affirme qu’”il ne s’agit pas de remettre en cause ce qui fonctionne bien, mais vous pouvez vous appuyer sur l’expertise du commandement central de la PJ”.
title: “La R Forme De La Police Judiciaire Provoque L Hostilit Des Policiers Et Des Juges Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-20” author: “Theresa Chase”
Actuellement, chaque agence est responsable devant sa hiérarchie. Les enquêteurs de la police judiciaire sont donc soumis à l’autorité du directeur central de la police judiciaire. Dans son plan, le gouvernement prévoit de les intégrer dans une division d’enquête, aux côtés des enquêteurs de la sécurité publique, en charge de la délinquance courante. L’objectif est d’engorger les services d’enquête des services de police et de simplifier le fonctionnement de la police nationale en « pipelines ». Ce projet de réforme se heurte à l’opposition de nombreux chercheurs de la PJ, qui craignent l’affaiblissement de leur expertise voire l’abandon de certains domaines. Les opposants à cette entreprise se plaignent du risque de « nivellement ». En signe d’opposition, l’Association nationale de la police judiciaire a été lancée le 17 août. “Apolitique” et “sans étiquette syndicale” dans une institution où ces derniers sont très puissants, elle rassemble des enquêteurs déterminés à alerter sur les “conséquences désastreuses” de la réforme “pour la sécurité des citoyens et l’indépendance de la justice”. Création de l’Association Nationale de la Police Judiciaire, contre l’enterrement de la PJ, pour défendre l’idée d’une police hautement spécialisée et indépendante, au service des citoyens : Lire, observer et partager : pic.twitter. com /3dtCJ1TNk3 – FSU INTÉRIEUR (@mi_fsu) 25 août 2022 La critique est partagée par la justice. En juillet, l’Union des magistrats a envoyé une lettre aux ministres de l’Intérieur et de la Justice. Les enquêteurs de l’Association française des avocats ont également alerté sur les “dangers” de cette réorganisation. François Molin, le procureur général près la Cour de cassation, a déclaré mercredi sur France Inter que la réforme “comportait certains risques” et n’allait pas “dans le bon sens”. Le premier “danger” est, selon l’ancien procureur de Paris, de “détruire” les services de la PJ, “les seuls services qui ont réussi à maintenir la qualité dans les enquêtes”. Le deuxième “danger” est lié à l’échelle départementale, un niveau qu’il juge “trop faible” face à une criminalité qui “se déroule à l’échelle interrégionale et internationale”. François Molin, l’un des plus hauts magistrats français, craint également “le risque d’ingérence politique”, notamment le renforcement du “pouvoir des préfets sur la police”. Pour @francois_molins, la réforme de la police judiciaire ne va pas “dans le bon sens” et comporte “un certain nombre de risques”, à commencer par celui de “détruire quelque chose qui marche” #le7930inter pic.twitter.com/QODT3E2hra — France Inter (@franceinter) 31 août 2022 Le préfet de police, Frédéric Veaux, a tenté mardi de neutraliser la fronde en adressant une lettre aux personnels de police judiciaire. Dans cette lettre consultée par franceinfo, le directeur général de la police nationale affirme qu’”il ne s’agit pas de remettre en cause ce qui fonctionne bien, mais vous pouvez vous appuyer sur l’expertise du commandement central de la PJ”.
title: “La R Forme De La Police Judiciaire Provoque L Hostilit Des Policiers Et Des Juges Klmat” ShowToc: true date: “2022-10-28” author: “Jimmy Mason”
Actuellement, chaque agence est responsable devant sa hiérarchie. Les enquêteurs de la police judiciaire sont donc soumis à l’autorité du directeur central de la police judiciaire. Dans son plan, le gouvernement prévoit de les intégrer dans une division d’enquête, aux côtés des enquêteurs de la sécurité publique, en charge de la délinquance courante. L’objectif est d’engorger les services d’enquête des services de police et de simplifier le fonctionnement de la police nationale en « pipelines ». Ce projet de réforme se heurte à l’opposition de nombreux chercheurs de la PJ, qui craignent l’affaiblissement de leur expertise voire l’abandon de certains domaines. Les opposants à cette entreprise se plaignent du risque de « nivellement ». En signe d’opposition, l’Association nationale de la police judiciaire a été lancée le 17 août. “Apolitique” et “sans étiquette syndicale” dans une institution où ces derniers sont très puissants, elle rassemble des enquêteurs déterminés à alerter sur les “conséquences désastreuses” de la réforme “pour la sécurité des citoyens et l’indépendance de la justice”. Création de l’Association Nationale de la Police Judiciaire, contre l’enterrement de la PJ, pour défendre l’idée d’une police hautement spécialisée et indépendante, au service des citoyens : Lire, observer et partager : pic.twitter. com /3dtCJ1TNk3 – FSU INTÉRIEUR (@mi_fsu) 25 août 2022 La critique est partagée par la justice. En juillet, l’Union des magistrats a envoyé une lettre aux ministres de l’Intérieur et de la Justice. Les enquêteurs de l’Association française des avocats ont également alerté sur les “dangers” de cette réorganisation. François Molin, le procureur général près la Cour de cassation, a déclaré mercredi sur France Inter que la réforme “comportait certains risques” et n’allait pas “dans le bon sens”. Le premier “danger” est, selon l’ancien procureur de Paris, de “détruire” les services de la PJ, “les seuls services qui ont réussi à maintenir la qualité dans les enquêtes”. Le deuxième “danger” est lié à l’échelle départementale, un niveau qu’il juge “trop faible” face à une criminalité qui “se déroule à l’échelle interrégionale et internationale”. François Molin, l’un des plus hauts magistrats français, craint également “le risque d’ingérence politique”, notamment le renforcement du “pouvoir des préfets sur la police”. Pour @francois_molins, la réforme de la police judiciaire ne va pas “dans le bon sens” et comporte “un certain nombre de risques”, à commencer par celui de “détruire quelque chose qui marche” #le7930inter pic.twitter.com/QODT3E2hra — France Inter (@franceinter) 31 août 2022 Le préfet de police, Frédéric Veaux, a tenté mardi de neutraliser la fronde en adressant une lettre aux personnels de police judiciaire. Dans cette lettre consultée par franceinfo, le directeur général de la police nationale affirme qu’”il ne s’agit pas de remettre en cause ce qui fonctionne bien, mais vous pouvez vous appuyer sur l’expertise du commandement central de la PJ”.