“Je ne trouve pas de mots assez forts pour vous dire que nous sommes profondément désolés. Ma sœur et ma mère se joignent à moi pour offrir nos plus sincères condoléances.” En l’absence de l’accusée à la barre du tribunal, pour des raisons de santé, ce témoignage écrit donné par l’une de ses deux filles et lu par Me Jean-Lou Lévi, l’avocat des victimes, aura grandement soulevé l’émotion. au prétoire de Montauban, ce mardi en fin d’après-midi. “Mais je suis absolument sûr que mes clients auraient apprécié qu’il soit venu le dire en face…”, a ajouté l’avocat. Cela n’arrivera pas. Marguerite, 88 ans, enseignante à la retraite, veuve et mère de deux enfants, a été jugée pour homicide involontaire.

Le conducteur prenait un médicament psychoactif

Le drame s’est déroulé jeudi 9 juin, peu avant 12 heures, avenue du Père-Léonid Chrol, entre la médiathèque et la tour Fobio, à Montauban. Au volant d’une Volkswagen Polo grise et se dirigeant vers le centre-ville, un conducteur de 88 ans est entré en collision frontale avec deux femmes de 67 et 89 ans qui traversaient la route à un passage piéton devant le nouveau centre de santé du district des Chaumes. Les résultats seront terribles : les deux voisins qui rentraient chez eux après des courses dans le quartier vont mourir. La plus jeune des deux personnes allait mourir sur le coup. Le second succombera peu après avoir été admis aux urgences de l’hôpital de Montauban. Par la suite, les familles et proches des deux victimes ont assisté mardi au procès, les yeux rouges de douleur dans deux salles d’audience. “Il regardait la route. C’est injustifiable. Ma mère est morte le jour de son anniversaire…”, a témoigné Céline, la fille unique du sexeur. L’enquête prouvera qu’il n’y a pas eu utilisation de téléphone portable, vitesse excessive, alcool, problème de visibilité, pluie sur la route… Cependant, Me Jean-Lou Lévi révélera dans son argumentaire que le conducteur faisait circuler un médicament psychotrope : “Et la particularité de ce médicament qui n’a pris que trois jours, c’est qu’on conseille aux gens qui en prennent, justement, de ne pas conduire.” Et de pointer ce jour-là “un comportement inexcusable de l’automobiliste”.

Contrôles suivis

La procureure adjointe Lisa Bergereau considérera l’erreur de Marguerite – un moment d’inattention, de distraction – comme claire, avant de demander dix mois de prison avec sursis et cinq ans de suspension de son permis de conduire. “C’est une infraction disproportionnée par rapport aux dommages qu’elle a causés”, a-t-il déclaré. Enfin, le tribunal suivra les ordres du parquet. Le conducteur a été condamné à dix mois de prison avec sursis. Un peu moins de trois mois après les faits, le tribunal aura rendu justice dans cette affaire hautement sensible. Dans le prétoire de Montauban, inutile de chercher si les familles et proches des deux victimes sont repartis satisfaits du verdict. Question ridicule. Mais chacun aura évacué son stress ou sa douleur du mieux qu’il a pu.


title: “Tarn Et Garonne Peine De Prison Avec Sursis Pour Un Chauffard De 88 Ans Qui A Fauch Mortellement Deux Pi Tons Montauban Klmat” ShowToc: true date: “2022-10-31” author: “Hope Marmolejo”


“Je ne trouve pas de mots assez forts pour vous dire que nous sommes profondément désolés. Ma sœur et ma mère se joignent à moi pour offrir nos plus sincères condoléances.” En l’absence de l’accusée à la barre du tribunal, pour des raisons de santé, ce témoignage écrit donné par l’une de ses deux filles et lu par Me Jean-Lou Lévi, l’avocat des victimes, aura grandement soulevé l’émotion. au prétoire de Montauban, ce mardi en fin d’après-midi. “Mais je suis absolument sûr que mes clients auraient apprécié qu’il soit venu le dire en face…”, a ajouté l’avocat. Cela n’arrivera pas. Marguerite, 88 ans, enseignante à la retraite, veuve et mère de deux enfants, a été jugée pour homicide involontaire.

Le conducteur prenait un médicament psychoactif

Le drame s’est déroulé jeudi 9 juin, peu avant 12 heures, avenue du Père-Léonid Chrol, entre la médiathèque et la tour Fobio, à Montauban. Au volant d’une Volkswagen Polo grise et se dirigeant vers le centre-ville, un conducteur de 88 ans est entré en collision frontale avec deux femmes de 67 et 89 ans qui traversaient la route à un passage piéton devant le nouveau centre de santé du district des Chaumes. Les résultats seront terribles : les deux voisins qui rentraient chez eux après des courses dans le quartier vont mourir. La plus jeune des deux personnes allait mourir sur le coup. Le second succombera peu après avoir été admis aux urgences de l’hôpital de Montauban. Par la suite, les familles et proches des deux victimes ont assisté mardi au procès, les yeux rouges de douleur dans deux salles d’audience. “Il regardait la route. C’est injustifiable. Ma mère est morte le jour de son anniversaire…”, a témoigné Céline, la fille unique du sexeur. L’enquête prouvera qu’il n’y a pas eu utilisation de téléphone portable, vitesse excessive, alcool, problème de visibilité, pluie sur la route… Cependant, Me Jean-Lou Lévi révélera dans son argumentaire que le conducteur faisait circuler un médicament psychotrope : “Et la particularité de ce médicament qui n’a pris que trois jours, c’est qu’on conseille aux gens qui en prennent, justement, de ne pas conduire.” Et de pointer ce jour-là “un comportement inexcusable de l’automobiliste”.

Contrôles suivis

La procureure adjointe Lisa Bergereau considérera l’erreur de Marguerite – un moment d’inattention, de distraction – comme claire, avant de demander dix mois de prison avec sursis et cinq ans de suspension de son permis de conduire. “C’est une infraction disproportionnée par rapport aux dommages qu’elle a causés”, a-t-il déclaré. Enfin, le tribunal suivra les ordres du parquet. Le conducteur a été condamné à dix mois de prison avec sursis. Un peu moins de trois mois après les faits, le tribunal aura rendu justice dans cette affaire hautement sensible. Dans le prétoire de Montauban, inutile de chercher si les familles et proches des deux victimes sont repartis satisfaits du verdict. Question ridicule. Mais chacun aura évacué son stress ou sa douleur du mieux qu’il a pu.


title: “Tarn Et Garonne Peine De Prison Avec Sursis Pour Un Chauffard De 88 Ans Qui A Fauch Mortellement Deux Pi Tons Montauban Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-25” author: “Dusty Rhodes”


“Je ne trouve pas de mots assez forts pour vous dire que nous sommes profondément désolés. Ma sœur et ma mère se joignent à moi pour offrir nos plus sincères condoléances.” En l’absence de l’accusée à la barre du tribunal, pour des raisons de santé, ce témoignage écrit donné par l’une de ses deux filles et lu par Me Jean-Lou Lévi, l’avocat des victimes, aura grandement soulevé l’émotion. au prétoire de Montauban, ce mardi en fin d’après-midi. “Mais je suis absolument sûr que mes clients auraient apprécié qu’il soit venu le dire en face…”, a ajouté l’avocat. Cela n’arrivera pas. Marguerite, 88 ans, enseignante à la retraite, veuve et mère de deux enfants, a été jugée pour homicide involontaire.

Le conducteur prenait un médicament psychoactif

Le drame s’est déroulé jeudi 9 juin, peu avant 12 heures, avenue du Père-Léonid Chrol, entre la médiathèque et la tour Fobio, à Montauban. Au volant d’une Volkswagen Polo grise et se dirigeant vers le centre-ville, un conducteur de 88 ans est entré en collision frontale avec deux femmes de 67 et 89 ans qui traversaient la route à un passage piéton devant le nouveau centre de santé du district des Chaumes. Les résultats seront terribles : les deux voisins qui rentraient chez eux après des courses dans le quartier vont mourir. La plus jeune des deux personnes allait mourir sur le coup. Le second succombera peu après avoir été admis aux urgences de l’hôpital de Montauban. Par la suite, les familles et proches des deux victimes ont assisté mardi au procès, les yeux rouges de douleur dans deux salles d’audience. “Il regardait la route. C’est injustifiable. Ma mère est morte le jour de son anniversaire…”, a témoigné Céline, la fille unique du sexeur. L’enquête prouvera qu’il n’y a pas eu utilisation de téléphone portable, vitesse excessive, alcool, problème de visibilité, pluie sur la route… Cependant, Me Jean-Lou Lévi révélera dans son argumentaire que le conducteur faisait circuler un médicament psychotrope : “Et la particularité de ce médicament qui n’a pris que trois jours, c’est qu’on conseille aux gens qui en prennent, justement, de ne pas conduire.” Et de pointer ce jour-là “un comportement inexcusable de l’automobiliste”.

Contrôles suivis

La procureure adjointe Lisa Bergereau considérera l’erreur de Marguerite – un moment d’inattention, de distraction – comme claire, avant de demander dix mois de prison avec sursis et cinq ans de suspension de son permis de conduire. “C’est une infraction disproportionnée par rapport aux dommages qu’elle a causés”, a-t-il déclaré. Enfin, le tribunal suivra les ordres du parquet. Le conducteur a été condamné à dix mois de prison avec sursis. Un peu moins de trois mois après les faits, le tribunal aura rendu justice dans cette affaire hautement sensible. Dans le prétoire de Montauban, inutile de chercher si les familles et proches des deux victimes sont repartis satisfaits du verdict. Question ridicule. Mais chacun aura évacué son stress ou sa douleur du mieux qu’il a pu.


title: “Tarn Et Garonne Peine De Prison Avec Sursis Pour Un Chauffard De 88 Ans Qui A Fauch Mortellement Deux Pi Tons Montauban Klmat” ShowToc: true date: “2022-12-15” author: “Martha Prewett”


“Je ne trouve pas de mots assez forts pour vous dire que nous sommes profondément désolés. Ma sœur et ma mère se joignent à moi pour offrir nos plus sincères condoléances.” En l’absence de l’accusée à la barre du tribunal, pour des raisons de santé, ce témoignage écrit donné par l’une de ses deux filles et lu par Me Jean-Lou Lévi, l’avocat des victimes, aura grandement soulevé l’émotion. au prétoire de Montauban, ce mardi en fin d’après-midi. “Mais je suis absolument sûr que mes clients auraient apprécié qu’il soit venu le dire en face…”, a ajouté l’avocat. Cela n’arrivera pas. Marguerite, 88 ans, enseignante à la retraite, veuve et mère de deux enfants, a été jugée pour homicide involontaire.

Le conducteur prenait un médicament psychoactif

Le drame s’est déroulé jeudi 9 juin, peu avant 12 heures, avenue du Père-Léonid Chrol, entre la médiathèque et la tour Fobio, à Montauban. Au volant d’une Volkswagen Polo grise et se dirigeant vers le centre-ville, un conducteur de 88 ans est entré en collision frontale avec deux femmes de 67 et 89 ans qui traversaient la route à un passage piéton devant le nouveau centre de santé du district des Chaumes. Les résultats seront terribles : les deux voisins qui rentraient chez eux après des courses dans le quartier vont mourir. La plus jeune des deux personnes allait mourir sur le coup. Le second succombera peu après avoir été admis aux urgences de l’hôpital de Montauban. Par la suite, les familles et proches des deux victimes ont assisté mardi au procès, les yeux rouges de douleur dans deux salles d’audience. “Il regardait la route. C’est injustifiable. Ma mère est morte le jour de son anniversaire…”, a témoigné Céline, la fille unique du sexeur. L’enquête prouvera qu’il n’y a pas eu utilisation de téléphone portable, vitesse excessive, alcool, problème de visibilité, pluie sur la route… Cependant, Me Jean-Lou Lévi révélera dans son argumentaire que le conducteur faisait circuler un médicament psychotrope : “Et la particularité de ce médicament qui n’a pris que trois jours, c’est qu’on conseille aux gens qui en prennent, justement, de ne pas conduire.” Et de pointer ce jour-là “un comportement inexcusable de l’automobiliste”.

Contrôles suivis

La procureure adjointe Lisa Bergereau considérera l’erreur de Marguerite – un moment d’inattention, de distraction – comme claire, avant de demander dix mois de prison avec sursis et cinq ans de suspension de son permis de conduire. “C’est une infraction disproportionnée par rapport aux dommages qu’elle a causés”, a-t-il déclaré. Enfin, le tribunal suivra les ordres du parquet. Le conducteur a été condamné à dix mois de prison avec sursis. Un peu moins de trois mois après les faits, le tribunal aura rendu justice dans cette affaire hautement sensible. Dans le prétoire de Montauban, inutile de chercher si les familles et proches des deux victimes sont repartis satisfaits du verdict. Question ridicule. Mais chacun aura évacué son stress ou sa douleur du mieux qu’il a pu.