Le chef de la CAQ a également rappelé que le gazoduc Québec LNG traverserait plusieurs régions du Québec. Cela ne touche donc pas seulement le Saguenay-Lac-Saint-Jean, a-t-il souligné. Avec les informations dont je dispose aujourd’hui, le projet est rejeté et il n’y a aucune intention de changer cela, a-t-il déclaré. “Rien n’a changé de ce côté-ci. C’est fermé. » — Une citation de François Legault, chef de la Coalition avenir Québec M. Legault a confirmé qu’il y avait bien eu des discussions entre Québec et Ottawa avant la visite de la chancelière allemande la semaine dernière et que son gouvernement avait indiqué une ouverture à l’exportation d’hydrogène vert. Mais ils n’ont pas changé la position de son parti sur GNL Québec, a-t-il assuré. Selon nos informations, le gouvernement de la CAQ a toutefois récemment informé Ottawa qu’il était toujours ouvert à la réalisation du projet. Des démarches informelles, menées par le cabinet de Pierre Fitzgibbon, ont été faites au cours des deux à trois derniers mois, selon trois sources fédérales différentes.

Manque de transparence

La nouvelle a suscité l’ire de la plupart des autres partis en campagne dans la matinée, le Parti libéral du Québec (PLQ), le Soldat du Québec (QS), le Parti québécois (PQ) et le Parti vert du Québec (PVQ) réitérant leur ferme opposition à ce projet d’extraction de gaz. Un gouvernement Anglade dirait non à GNL Québec, a déclaré le chef libéral Dominique Anglade lors d’un point de presse. Mme Anglade a accusé le gouvernement sortant de changer de rythme et de négocier en secret quelque chose qui n’a pas sa place. Un gouvernement PLQ, dit-il, ne relancera pas le projet Énergie Saguenay et misera plutôt sur des projets d’hydrogène vert qui nous mèneront à la neutralité carbone. Le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon y voit un autre exemple du manque de transparence de la CAQ. On se demande quelle est la véritable intention de la CAQ, ce qui se passe dans les coulisses, a-t-il ajouté, notant que seulement 31 % des Québécois faisaient confiance au plan environnemental de François Legault.

L’élection, un référendum sur le GNL au Québec, selon Duhaime

En fait, seul le Parti conservateur du Québec (PCQ) s’est étonné d’apprendre que le projet était toujours dans les cartons de la CAQ mercredi matin, son chef, Éric Duhaime, se disant heureux de l’entendre. Il a été rapidement déçu d’apprendre que M. Legault avait réitéré mercredi matin qu’il n’était pas question de relancer le projet en remettant en cause la notion d’acceptabilité sociale. Selon lui, les gens du Saguenay–Lac-Saint-Jean sont largement en faveur d’Énergie Saguenay, et parce que les gens de Montréal sont contre, le gouvernement a choisi de tuer le projet en premier lieu. Hasard ou coïncidence, PCQ devait déjà présenter sa position GNL Québec mercredi matin au Saguenay. M. Duhaime reproche à la CAQ d’avoir trahi la région en lui laissant croire en 2018 qu’elle était favorable au projet. Le 3 octobre fera office de référendum sur Énergie Saguenay, indique le chef conservateur, qui appelle tous les partisans du projet à voter en faveur de sa création. Démarrez le widget Twitter. Omettre le widget ? Fin du widget Twitter. Revenir en haut du widget ? Éric Duhaime est en train de convaincre François Legault et ses ministres, a indiqué le co-porte-parole de la solidarité québécoise Gabriel Nadeau-Dubois. Selon lui, les discussions intergouvernementales en cours sur le dossier de GNL Québec démontrent que les convictions [de François Legault] rock et ses opinions vacillent. Pierre Fitzgibbon n’est pas un quatrième trio de la CAQ, a souligné Gabriel Nadeau-Dubois. Il est le ministre préféré de François Lego. Il n’aurait jamais eu de discussions avec le gouvernement fédéral sans l’appui de François Legault. Ne crois pas. Tout le monde connaît François Legault : il n’est pas homme à laisser faire ses ministres, a-t-il insisté. Agrandir l’image (Nouvelle fenêtre). Selon Gabriel Nadeau-Dubois, Pierre Fitzgibbon n’aurait pas pu mener des discussions avec Ottawa sur GNL Québec à l’insu de François Legault. Photo : Radio-Canada / Dany Pilote GNL Québec a indiqué mercredi que l’entreprise ne serait pas interrogée à ce sujet. Il a toutefois envoyé une déclaration à Radio-Canada exprimant sa satisfaction que ses projets, dont Énergie Saguenay, continuent de susciter un grand intérêt. Ces projets, selon la société, sont particulièrement bien placés pour aider nos alliés transatlantiques. [et présentent] ce que le Canada et le Québec ont à offrir pour diversifier les sources d’énergie européennes et remplacer les carburants les plus polluants. Le projet Énergie Saguenay de GNL Québec est évalué à 14 milliards de dollars. Il prévoit notamment la construction d’un complexe de liquéfaction de gaz naturel au port de Saguenay et d’un gazoduc d’environ 750 kilomètres de longueur qui traverse l’Abitibi-Témiscamingue, la Haute-Mauricie et le Lac-Saint-Jean. Selon le site Web du Registre canadien des lobbyistes, le président du conseil d’administration de GNL Québec, Jim Illich, s’est entretenu à deux reprises le mois dernier avec l’ambassadeur du Canada en Allemagne, Stéphane Dion, pour promouvoir le projet. Cependant, Énergie Saguenay a également été rejetée par Ottawa cet hiver. Interrogé sur la question mercredi en marge d’un remaniement ministériel, le premier ministre Justin Trudeau s’est néanmoins montré ouvert à étudier une autre version du projet. Si les gens veulent ramener un nouveau projet, un projet différent, il passera par les étapes réglementaires au Québec et au Canada si nécessaire, a-t-il dit. Les conservateurs sont fermement en faveur du projet. Les deux chefs de la tribu dirigeante, Pierre Poilievre et Jean Charest, aimeraient le voir renaître, mais promettent tous deux de respecter la compétence du Québec en la matière. Le projet GNL Québec Saguenay continue de susciter l’intérêt dans les coulisses du gouvernement. François Legault, cependant, semblait dire que l’œuvre était morte et enterrée. Cette nouvelle surprend Patrick Bonin, responsable de la campagne Climat-Energie pour Greenpeace. Pour Patrick Bonin, responsable de la campagne climat-énergie de Greenpeace Canada, le regain d’intérêt de la CAQ pour GNL Québec est inattendu. On avait entendu M. Legault, qui semblait avoir tourné la page, vers les énergies renouvelables, vers une transition pour la région, donc évidemment on espère [qu’il] il précisera rapidement que non, la porte est complètement fermée, a-t-il déclaré en entrevue à D’abord l’info, mercredi matin à ICI RDI. Dans ce dossier, Ottawa et Québec sont complices, observe M. Bonin. Juste avoir une réunion pour parler de Québec GNL alors qu’ils devraient se concentrer sur la transition [environnementale]de toute évidence, c’est complètement hors d’usage, a-t-il estimé.


title: " C Est Ferm Legault Assure Qu Il Ne Veut Pas Relancer Le Projet Qu Bec Lng Lection Qu B Coise 2022 Klmat" ShowToc: true date: “2022-12-06” author: “John Wright”


Le chef de la CAQ a également rappelé que le gazoduc Québec LNG traverserait plusieurs régions du Québec. Cela ne touche donc pas seulement le Saguenay-Lac-Saint-Jean, a-t-il souligné. Avec les informations dont je dispose aujourd’hui, le projet est rejeté et il n’y a aucune intention de changer cela, a-t-il déclaré. “Rien n’a changé de ce côté-ci. C’est fermé. » — Une citation de François Legault, chef de la Coalition avenir Québec M. Legault a confirmé qu’il y avait bien eu des discussions entre Québec et Ottawa avant la visite de la chancelière allemande la semaine dernière et que son gouvernement avait indiqué une ouverture à l’exportation d’hydrogène vert. Mais ils n’ont pas changé la position de son parti sur GNL Québec, a-t-il assuré. Selon nos informations, le gouvernement de la CAQ a toutefois récemment informé Ottawa qu’il était toujours ouvert à la réalisation du projet. Des démarches informelles, menées par le cabinet de Pierre Fitzgibbon, ont été faites au cours des deux à trois derniers mois, selon trois sources fédérales différentes.

Manque de transparence

La nouvelle a suscité l’ire de la plupart des autres partis en campagne dans la matinée, le Parti libéral du Québec (PLQ), le Soldat du Québec (QS), le Parti québécois (PQ) et le Parti vert du Québec (PVQ) réitérant leur ferme opposition à ce projet d’extraction de gaz. Un gouvernement Anglade dirait non à GNL Québec, a déclaré le chef libéral Dominique Anglade lors d’un point de presse. Mme Anglade a accusé le gouvernement sortant de changer de rythme et de négocier en secret quelque chose qui n’a pas sa place. Un gouvernement PLQ, dit-il, ne relancera pas le projet Énergie Saguenay et misera plutôt sur des projets d’hydrogène vert qui nous mèneront à la neutralité carbone. Le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon y voit un autre exemple du manque de transparence de la CAQ. On se demande quelle est la véritable intention de la CAQ, ce qui se passe dans les coulisses, a-t-il ajouté, notant que seulement 31 % des Québécois faisaient confiance au plan environnemental de François Legault.

L’élection, un référendum sur le GNL au Québec, selon Duhaime

En fait, seul le Parti conservateur du Québec (PCQ) s’est étonné d’apprendre que le projet était toujours dans les cartons de la CAQ mercredi matin, son chef, Éric Duhaime, se disant heureux de l’entendre. Il a été rapidement déçu d’apprendre que M. Legault avait réitéré mercredi matin qu’il n’était pas question de relancer le projet en remettant en cause la notion d’acceptabilité sociale. Selon lui, les gens du Saguenay–Lac-Saint-Jean sont largement en faveur d’Énergie Saguenay, et parce que les gens de Montréal sont contre, le gouvernement a choisi de tuer le projet en premier lieu. Hasard ou coïncidence, PCQ devait déjà présenter sa position GNL Québec mercredi matin au Saguenay. M. Duhaime reproche à la CAQ d’avoir trahi la région en lui laissant croire en 2018 qu’elle était favorable au projet. Le 3 octobre fera office de référendum sur Énergie Saguenay, indique le chef conservateur, qui appelle tous les partisans du projet à voter en faveur de sa création. Démarrez le widget Twitter. Omettre le widget ? Fin du widget Twitter. Revenir en haut du widget ? Éric Duhaime est en train de convaincre François Legault et ses ministres, a indiqué le co-porte-parole de la solidarité québécoise Gabriel Nadeau-Dubois. Selon lui, les discussions intergouvernementales en cours sur le dossier de GNL Québec démontrent que les convictions [de François Legault] rock et ses opinions vacillent. Pierre Fitzgibbon n’est pas un quatrième trio de la CAQ, a souligné Gabriel Nadeau-Dubois. Il est le ministre préféré de François Lego. Il n’aurait jamais eu de discussions avec le gouvernement fédéral sans l’appui de François Legault. Ne crois pas. Tout le monde connaît François Legault : il n’est pas homme à laisser faire ses ministres, a-t-il insisté. Agrandir l’image (Nouvelle fenêtre). Selon Gabriel Nadeau-Dubois, Pierre Fitzgibbon n’aurait pas pu mener des discussions avec Ottawa sur GNL Québec à l’insu de François Legault. Photo : Radio-Canada / Dany Pilote GNL Québec a indiqué mercredi que l’entreprise ne serait pas interrogée à ce sujet. Il a toutefois envoyé une déclaration à Radio-Canada exprimant sa satisfaction que ses projets, dont Énergie Saguenay, continuent de susciter un grand intérêt. Ces projets, selon la société, sont particulièrement bien placés pour aider nos alliés transatlantiques. [et présentent] ce que le Canada et le Québec ont à offrir pour diversifier les sources d’énergie européennes et remplacer les carburants les plus polluants. Le projet Énergie Saguenay de GNL Québec est évalué à 14 milliards de dollars. Il prévoit notamment la construction d’un complexe de liquéfaction de gaz naturel au port de Saguenay et d’un gazoduc d’environ 750 kilomètres de longueur qui traverse l’Abitibi-Témiscamingue, la Haute-Mauricie et le Lac-Saint-Jean. Selon le site Web du Registre canadien des lobbyistes, le président du conseil d’administration de GNL Québec, Jim Illich, s’est entretenu à deux reprises le mois dernier avec l’ambassadeur du Canada en Allemagne, Stéphane Dion, pour promouvoir le projet. Cependant, Énergie Saguenay a également été rejetée par Ottawa cet hiver. Interrogé sur la question mercredi en marge d’un remaniement ministériel, le premier ministre Justin Trudeau s’est néanmoins montré ouvert à étudier une autre version du projet. Si les gens veulent ramener un nouveau projet, un projet différent, il passera par les étapes réglementaires au Québec et au Canada si nécessaire, a-t-il dit. Les conservateurs sont fermement en faveur du projet. Les deux chefs de la tribu dirigeante, Pierre Poilievre et Jean Charest, aimeraient le voir renaître, mais promettent tous deux de respecter la compétence du Québec en la matière. Le projet GNL Québec Saguenay continue de susciter l’intérêt dans les coulisses du gouvernement. François Legault, cependant, semblait dire que l’œuvre était morte et enterrée. Cette nouvelle surprend Patrick Bonin, responsable de la campagne Climat-Energie pour Greenpeace. Pour Patrick Bonin, responsable de la campagne climat-énergie de Greenpeace Canada, le regain d’intérêt de la CAQ pour GNL Québec est inattendu. On avait entendu M. Legault, qui semblait avoir tourné la page, vers les énergies renouvelables, vers une transition pour la région, donc évidemment on espère [qu’il] il précisera rapidement que non, la porte est complètement fermée, a-t-il déclaré en entrevue à D’abord l’info, mercredi matin à ICI RDI. Dans ce dossier, Ottawa et Québec sont complices, observe M. Bonin. Juste avoir une réunion pour parler de Québec GNL alors qu’ils devraient se concentrer sur la transition [environnementale]de toute évidence, c’est complètement hors d’usage, a-t-il estimé.


title: " C Est Ferm Legault Assure Qu Il Ne Veut Pas Relancer Le Projet Qu Bec Lng Lection Qu B Coise 2022 Klmat" ShowToc: true date: “2022-10-28” author: “Carolyn Laino”


Le chef de la CAQ a également rappelé que le gazoduc Québec LNG traverserait plusieurs régions du Québec. Cela ne touche donc pas seulement le Saguenay-Lac-Saint-Jean, a-t-il souligné. Avec les informations dont je dispose aujourd’hui, le projet est rejeté et il n’y a aucune intention de changer cela, a-t-il déclaré. “Rien n’a changé de ce côté-ci. C’est fermé. » — Une citation de François Legault, chef de la Coalition avenir Québec M. Legault a confirmé qu’il y avait bien eu des discussions entre Québec et Ottawa avant la visite de la chancelière allemande la semaine dernière et que son gouvernement avait indiqué une ouverture à l’exportation d’hydrogène vert. Mais ils n’ont pas changé la position de son parti sur GNL Québec, a-t-il assuré. Selon nos informations, le gouvernement de la CAQ a toutefois récemment informé Ottawa qu’il était toujours ouvert à la réalisation du projet. Des démarches informelles, menées par le cabinet de Pierre Fitzgibbon, ont été faites au cours des deux à trois derniers mois, selon trois sources fédérales différentes.

Manque de transparence

La nouvelle a suscité l’ire de la plupart des autres partis en campagne dans la matinée, le Parti libéral du Québec (PLQ), le Soldat du Québec (QS), le Parti québécois (PQ) et le Parti vert du Québec (PVQ) réitérant leur ferme opposition à ce projet d’extraction de gaz. Un gouvernement Anglade dirait non à GNL Québec, a déclaré le chef libéral Dominique Anglade lors d’un point de presse. Mme Anglade a accusé le gouvernement sortant de changer de rythme et de négocier en secret quelque chose qui n’a pas sa place. Un gouvernement PLQ, dit-il, ne relancera pas le projet Énergie Saguenay et misera plutôt sur des projets d’hydrogène vert qui nous mèneront à la neutralité carbone. Le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon y voit un autre exemple du manque de transparence de la CAQ. On se demande quelle est la véritable intention de la CAQ, ce qui se passe dans les coulisses, a-t-il ajouté, notant que seulement 31 % des Québécois faisaient confiance au plan environnemental de François Legault.

L’élection, un référendum sur le GNL au Québec, selon Duhaime

En fait, seul le Parti conservateur du Québec (PCQ) s’est étonné d’apprendre que le projet était toujours dans les cartons de la CAQ mercredi matin, son chef, Éric Duhaime, se disant heureux de l’entendre. Il a été rapidement déçu d’apprendre que M. Legault avait réitéré mercredi matin qu’il n’était pas question de relancer le projet en remettant en cause la notion d’acceptabilité sociale. Selon lui, les gens du Saguenay–Lac-Saint-Jean sont largement en faveur d’Énergie Saguenay, et parce que les gens de Montréal sont contre, le gouvernement a choisi de tuer le projet en premier lieu. Hasard ou coïncidence, PCQ devait déjà présenter sa position GNL Québec mercredi matin au Saguenay. M. Duhaime reproche à la CAQ d’avoir trahi la région en lui laissant croire en 2018 qu’elle était favorable au projet. Le 3 octobre fera office de référendum sur Énergie Saguenay, indique le chef conservateur, qui appelle tous les partisans du projet à voter en faveur de sa création. Démarrez le widget Twitter. Omettre le widget ? Fin du widget Twitter. Revenir en haut du widget ? Éric Duhaime est en train de convaincre François Legault et ses ministres, a indiqué le co-porte-parole de la solidarité québécoise Gabriel Nadeau-Dubois. Selon lui, les discussions intergouvernementales en cours sur le dossier de GNL Québec démontrent que les convictions [de François Legault] rock et ses opinions vacillent. Pierre Fitzgibbon n’est pas un quatrième trio de la CAQ, a souligné Gabriel Nadeau-Dubois. Il est le ministre préféré de François Lego. Il n’aurait jamais eu de discussions avec le gouvernement fédéral sans l’appui de François Legault. Ne crois pas. Tout le monde connaît François Legault : il n’est pas homme à laisser faire ses ministres, a-t-il insisté. Agrandir l’image (Nouvelle fenêtre). Selon Gabriel Nadeau-Dubois, Pierre Fitzgibbon n’aurait pas pu mener des discussions avec Ottawa sur GNL Québec à l’insu de François Legault. Photo : Radio-Canada / Dany Pilote GNL Québec a indiqué mercredi que l’entreprise ne serait pas interrogée à ce sujet. Il a toutefois envoyé une déclaration à Radio-Canada exprimant sa satisfaction que ses projets, dont Énergie Saguenay, continuent de susciter un grand intérêt. Ces projets, selon la société, sont particulièrement bien placés pour aider nos alliés transatlantiques. [et présentent] ce que le Canada et le Québec ont à offrir pour diversifier les sources d’énergie européennes et remplacer les carburants les plus polluants. Le projet Énergie Saguenay de GNL Québec est évalué à 14 milliards de dollars. Il prévoit notamment la construction d’un complexe de liquéfaction de gaz naturel au port de Saguenay et d’un gazoduc d’environ 750 kilomètres de longueur qui traverse l’Abitibi-Témiscamingue, la Haute-Mauricie et le Lac-Saint-Jean. Selon le site Web du Registre canadien des lobbyistes, le président du conseil d’administration de GNL Québec, Jim Illich, s’est entretenu à deux reprises le mois dernier avec l’ambassadeur du Canada en Allemagne, Stéphane Dion, pour promouvoir le projet. Cependant, Énergie Saguenay a également été rejetée par Ottawa cet hiver. Interrogé sur la question mercredi en marge d’un remaniement ministériel, le premier ministre Justin Trudeau s’est néanmoins montré ouvert à étudier une autre version du projet. Si les gens veulent ramener un nouveau projet, un projet différent, il passera par les étapes réglementaires au Québec et au Canada si nécessaire, a-t-il dit. Les conservateurs sont fermement en faveur du projet. Les deux chefs de la tribu dirigeante, Pierre Poilievre et Jean Charest, aimeraient le voir renaître, mais promettent tous deux de respecter la compétence du Québec en la matière. Le projet GNL Québec Saguenay continue de susciter l’intérêt dans les coulisses du gouvernement. François Legault, cependant, semblait dire que l’œuvre était morte et enterrée. Cette nouvelle surprend Patrick Bonin, responsable de la campagne Climat-Energie pour Greenpeace. Pour Patrick Bonin, responsable de la campagne climat-énergie de Greenpeace Canada, le regain d’intérêt de la CAQ pour GNL Québec est inattendu. On avait entendu M. Legault, qui semblait avoir tourné la page, vers les énergies renouvelables, vers une transition pour la région, donc évidemment on espère [qu’il] il précisera rapidement que non, la porte est complètement fermée, a-t-il déclaré en entrevue à D’abord l’info, mercredi matin à ICI RDI. Dans ce dossier, Ottawa et Québec sont complices, observe M. Bonin. Juste avoir une réunion pour parler de Québec GNL alors qu’ils devraient se concentrer sur la transition [environnementale]de toute évidence, c’est complètement hors d’usage, a-t-il estimé.


title: " C Est Ferm Legault Assure Qu Il Ne Veut Pas Relancer Le Projet Qu Bec Lng Lection Qu B Coise 2022 Klmat" ShowToc: true date: “2022-11-06” author: “Teresa Smith”


Le chef de la CAQ a également rappelé que le gazoduc Québec LNG traverserait plusieurs régions du Québec. Cela ne touche donc pas seulement le Saguenay-Lac-Saint-Jean, a-t-il souligné. Avec les informations dont je dispose aujourd’hui, le projet est rejeté et il n’y a aucune intention de changer cela, a-t-il déclaré. “Rien n’a changé de ce côté-ci. C’est fermé. » — Une citation de François Legault, chef de la Coalition avenir Québec M. Legault a confirmé qu’il y avait bien eu des discussions entre Québec et Ottawa avant la visite de la chancelière allemande la semaine dernière et que son gouvernement avait indiqué une ouverture à l’exportation d’hydrogène vert. Mais ils n’ont pas changé la position de son parti sur GNL Québec, a-t-il assuré. Selon nos informations, le gouvernement de la CAQ a toutefois récemment informé Ottawa qu’il était toujours ouvert à la réalisation du projet. Des démarches informelles, menées par le cabinet de Pierre Fitzgibbon, ont été faites au cours des deux à trois derniers mois, selon trois sources fédérales différentes.

Manque de transparence

La nouvelle a suscité l’ire de la plupart des autres partis en campagne dans la matinée, le Parti libéral du Québec (PLQ), le Soldat du Québec (QS), le Parti québécois (PQ) et le Parti vert du Québec (PVQ) réitérant leur ferme opposition à ce projet d’extraction de gaz. Un gouvernement Anglade dirait non à GNL Québec, a déclaré le chef libéral Dominique Anglade lors d’un point de presse. Mme Anglade a accusé le gouvernement sortant de changer de rythme et de négocier en secret quelque chose qui n’a pas sa place. Un gouvernement PLQ, dit-il, ne relancera pas le projet Énergie Saguenay et misera plutôt sur des projets d’hydrogène vert qui nous mèneront à la neutralité carbone. Le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon y voit un autre exemple du manque de transparence de la CAQ. On se demande quelle est la véritable intention de la CAQ, ce qui se passe dans les coulisses, a-t-il ajouté, notant que seulement 31 % des Québécois faisaient confiance au plan environnemental de François Legault.

L’élection, un référendum sur le GNL au Québec, selon Duhaime

En fait, seul le Parti conservateur du Québec (PCQ) s’est étonné d’apprendre que le projet était toujours dans les cartons de la CAQ mercredi matin, son chef, Éric Duhaime, se disant heureux de l’entendre. Il a été rapidement déçu d’apprendre que M. Legault avait réitéré mercredi matin qu’il n’était pas question de relancer le projet en remettant en cause la notion d’acceptabilité sociale. Selon lui, les gens du Saguenay–Lac-Saint-Jean sont largement en faveur d’Énergie Saguenay, et parce que les gens de Montréal sont contre, le gouvernement a choisi de tuer le projet en premier lieu. Hasard ou coïncidence, PCQ devait déjà présenter sa position GNL Québec mercredi matin au Saguenay. M. Duhaime reproche à la CAQ d’avoir trahi la région en lui laissant croire en 2018 qu’elle était favorable au projet. Le 3 octobre fera office de référendum sur Énergie Saguenay, indique le chef conservateur, qui appelle tous les partisans du projet à voter en faveur de sa création. Démarrez le widget Twitter. Omettre le widget ? Fin du widget Twitter. Revenir en haut du widget ? Éric Duhaime est en train de convaincre François Legault et ses ministres, a indiqué le co-porte-parole de la solidarité québécoise Gabriel Nadeau-Dubois. Selon lui, les discussions intergouvernementales en cours sur le dossier de GNL Québec démontrent que les convictions [de François Legault] rock et ses opinions vacillent. Pierre Fitzgibbon n’est pas un quatrième trio de la CAQ, a souligné Gabriel Nadeau-Dubois. Il est le ministre préféré de François Lego. Il n’aurait jamais eu de discussions avec le gouvernement fédéral sans l’appui de François Legault. Ne crois pas. Tout le monde connaît François Legault : il n’est pas homme à laisser faire ses ministres, a-t-il insisté. Agrandir l’image (Nouvelle fenêtre). Selon Gabriel Nadeau-Dubois, Pierre Fitzgibbon n’aurait pas pu mener des discussions avec Ottawa sur GNL Québec à l’insu de François Legault. Photo : Radio-Canada / Dany Pilote GNL Québec a indiqué mercredi que l’entreprise ne serait pas interrogée à ce sujet. Il a toutefois envoyé une déclaration à Radio-Canada exprimant sa satisfaction que ses projets, dont Énergie Saguenay, continuent de susciter un grand intérêt. Ces projets, selon la société, sont particulièrement bien placés pour aider nos alliés transatlantiques. [et présentent] ce que le Canada et le Québec ont à offrir pour diversifier les sources d’énergie européennes et remplacer les carburants les plus polluants. Le projet Énergie Saguenay de GNL Québec est évalué à 14 milliards de dollars. Il prévoit notamment la construction d’un complexe de liquéfaction de gaz naturel au port de Saguenay et d’un gazoduc d’environ 750 kilomètres de longueur qui traverse l’Abitibi-Témiscamingue, la Haute-Mauricie et le Lac-Saint-Jean. Selon le site Web du Registre canadien des lobbyistes, le président du conseil d’administration de GNL Québec, Jim Illich, s’est entretenu à deux reprises le mois dernier avec l’ambassadeur du Canada en Allemagne, Stéphane Dion, pour promouvoir le projet. Cependant, Énergie Saguenay a également été rejetée par Ottawa cet hiver. Interrogé sur la question mercredi en marge d’un remaniement ministériel, le premier ministre Justin Trudeau s’est néanmoins montré ouvert à étudier une autre version du projet. Si les gens veulent ramener un nouveau projet, un projet différent, il passera par les étapes réglementaires au Québec et au Canada si nécessaire, a-t-il dit. Les conservateurs sont fermement en faveur du projet. Les deux chefs de la tribu dirigeante, Pierre Poilievre et Jean Charest, aimeraient le voir renaître, mais promettent tous deux de respecter la compétence du Québec en la matière. Le projet GNL Québec Saguenay continue de susciter l’intérêt dans les coulisses du gouvernement. François Legault, cependant, semblait dire que l’œuvre était morte et enterrée. Cette nouvelle surprend Patrick Bonin, responsable de la campagne Climat-Energie pour Greenpeace. Pour Patrick Bonin, responsable de la campagne climat-énergie de Greenpeace Canada, le regain d’intérêt de la CAQ pour GNL Québec est inattendu. On avait entendu M. Legault, qui semblait avoir tourné la page, vers les énergies renouvelables, vers une transition pour la région, donc évidemment on espère [qu’il] il précisera rapidement que non, la porte est complètement fermée, a-t-il déclaré en entrevue à D’abord l’info, mercredi matin à ICI RDI. Dans ce dossier, Ottawa et Québec sont complices, observe M. Bonin. Juste avoir une réunion pour parler de Québec GNL alors qu’ils devraient se concentrer sur la transition [environnementale]de toute évidence, c’est complètement hors d’usage, a-t-il estimé.