Le 19 avril, à Hobori, après l’explosion d’un engin explosif improvisé au passage d’un convoi de forces maliennes, ces dernières, accompagnées de militaires étrangers, ont mené une opération de ratissage dans la zone dans laquelle au moins 50 civils (dont une femme et un enfant) ont été tués et plus de 500 autres ont été arrêtés”, a déclaré la Minusma dans sa note trimestrielle sur les violations des droits de l’homme. Lire aussi Au Mali, des forces russes en uniforme repérées à Gao, après le retrait de l’armée française
La Minusma ne donne pas de détails sur ces combattants étrangers. Plusieurs pays occidentaux accusent la junte au pouvoir depuis 2020 de s’être adjoint les services de la société de sécurité russe Wagner, dont les agissements sont très controversés. Bamako refuse et parle de la présence d’entraîneurs de l’armée russe au nom de l’ancienne coopération militaire.

Autres signalements d’exactions au Mali

L’armée malienne a été complètement retirée à partir de 2021 par l’ancien allié de la France, qui vient d’achever son retrait militaire du Mali après neuf ans d’implication. Le document de la Minusma donne également une version favorable à la France d’une affaire de cadavre dans laquelle Bamako accuse Paris de manipulation. En avril, l’armée française a diffusé une vidéo de ce qu’elle prétend être des mercenaires russes enterrant des corps près de la base de Gosy, dont elle venait de se retirer. Le but serait d’accuser les Français d’avoir laissé derrière eux un charnier. Lire aussi : L’article est destiné à nos abonnés du Mali : « Barkhane » clôt un cycle de trente ans de l’action extérieure de la France en Afrique »
Les autorités maliennes ont à leur tour accusé les Français d’avoir fabriqué ces images “de toutes pièces pour accuser [les soldats maliens] être les auteurs du massacre de civils ». La Minusma dit avoir commencé son enquête. Selon elle, les restes inhumés à Gosi y ont été amenés le 20 avril, au lendemain de la reddition du camp de Gosi par les Français aux Maliotes, et « provenaient de Hobori ». Ce rapport s’ajoute à d’autres publiés par l’ONU ou par des experts indépendants mandatés par l’ONU faisant état d’exactions commises par l’armée malienne lors d’opérations menées avec ses supplétifs “étrangers”. Le monde avec l’AFP


title: “Au Mali 50 Civils Sont Morts En Avril Dans Une Op Ration De L Arm E Et De Soldats Trangers Selon L Onu Klmat” ShowToc: true date: “2022-12-12” author: “Ann Blackman”


Le 19 avril, à Hobori, après l’explosion d’un engin explosif improvisé au passage d’un convoi de forces maliennes, ces dernières, accompagnées de militaires étrangers, ont mené une opération de ratissage dans la zone dans laquelle au moins 50 civils (dont une femme et un enfant) ont été tués et plus de 500 autres ont été arrêtés”, a déclaré la Minusma dans sa note trimestrielle sur les violations des droits de l’homme. Lire aussi Au Mali, des forces russes en uniforme repérées à Gao, après le retrait de l’armée française
La Minusma ne donne pas de détails sur ces combattants étrangers. Plusieurs pays occidentaux accusent la junte au pouvoir depuis 2020 de s’être adjoint les services de la société de sécurité russe Wagner, dont les agissements sont très controversés. Bamako refuse et parle de la présence d’entraîneurs de l’armée russe au nom de l’ancienne coopération militaire.

Autres signalements d’exactions au Mali

L’armée malienne a été complètement retirée à partir de 2021 par l’ancien allié de la France, qui vient d’achever son retrait militaire du Mali après neuf ans d’implication. Le document de la Minusma donne également une version favorable à la France d’une affaire de cadavre dans laquelle Bamako accuse Paris de manipulation. En avril, l’armée française a diffusé une vidéo de ce qu’elle prétend être des mercenaires russes enterrant des corps près de la base de Gosy, dont elle venait de se retirer. Le but serait d’accuser les Français d’avoir laissé derrière eux un charnier. Lire aussi : L’article est destiné à nos abonnés du Mali : « Barkhane » clôt un cycle de trente ans de l’action extérieure de la France en Afrique »
Les autorités maliennes ont à leur tour accusé les Français d’avoir fabriqué ces images “de toutes pièces pour accuser [les soldats maliens] être les auteurs du massacre de civils ». La Minusma dit avoir commencé son enquête. Selon elle, les restes inhumés à Gosi y ont été amenés le 20 avril, au lendemain de la reddition du camp de Gosi par les Français aux Maliotes, et « provenaient de Hobori ». Ce rapport s’ajoute à d’autres publiés par l’ONU ou par des experts indépendants mandatés par l’ONU faisant état d’exactions commises par l’armée malienne lors d’opérations menées avec ses supplétifs “étrangers”. Le monde avec l’AFP


title: “Au Mali 50 Civils Sont Morts En Avril Dans Une Op Ration De L Arm E Et De Soldats Trangers Selon L Onu Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-27” author: “Colin Patterson”


Le 19 avril, à Hobori, après l’explosion d’un engin explosif improvisé au passage d’un convoi de forces maliennes, ces dernières, accompagnées de militaires étrangers, ont mené une opération de ratissage dans la zone dans laquelle au moins 50 civils (dont une femme et un enfant) ont été tués et plus de 500 autres ont été arrêtés”, a déclaré la Minusma dans sa note trimestrielle sur les violations des droits de l’homme. Lire aussi Au Mali, des forces russes en uniforme repérées à Gao, après le retrait de l’armée française
La Minusma ne donne pas de détails sur ces combattants étrangers. Plusieurs pays occidentaux accusent la junte au pouvoir depuis 2020 de s’être adjoint les services de la société de sécurité russe Wagner, dont les agissements sont très controversés. Bamako refuse et parle de la présence d’entraîneurs de l’armée russe au nom de l’ancienne coopération militaire.

Autres signalements d’exactions au Mali

L’armée malienne a été complètement retirée à partir de 2021 par l’ancien allié de la France, qui vient d’achever son retrait militaire du Mali après neuf ans d’implication. Le document de la Minusma donne également une version favorable à la France d’une affaire de cadavre dans laquelle Bamako accuse Paris de manipulation. En avril, l’armée française a diffusé une vidéo de ce qu’elle prétend être des mercenaires russes enterrant des corps près de la base de Gosy, dont elle venait de se retirer. Le but serait d’accuser les Français d’avoir laissé derrière eux un charnier. Lire aussi : L’article est destiné à nos abonnés du Mali : « Barkhane » clôt un cycle de trente ans de l’action extérieure de la France en Afrique »
Les autorités maliennes ont à leur tour accusé les Français d’avoir fabriqué ces images “de toutes pièces pour accuser [les soldats maliens] être les auteurs du massacre de civils ». La Minusma dit avoir commencé son enquête. Selon elle, les restes inhumés à Gosi y ont été amenés le 20 avril, au lendemain de la reddition du camp de Gosi par les Français aux Maliotes, et « provenaient de Hobori ». Ce rapport s’ajoute à d’autres publiés par l’ONU ou par des experts indépendants mandatés par l’ONU faisant état d’exactions commises par l’armée malienne lors d’opérations menées avec ses supplétifs “étrangers”. Le monde avec l’AFP


title: “Au Mali 50 Civils Sont Morts En Avril Dans Une Op Ration De L Arm E Et De Soldats Trangers Selon L Onu Klmat” ShowToc: true date: “2022-12-02” author: “Jada Neidig”


Le 19 avril, à Hobori, après l’explosion d’un engin explosif improvisé au passage d’un convoi de forces maliennes, ces dernières, accompagnées de militaires étrangers, ont mené une opération de ratissage dans la zone dans laquelle au moins 50 civils (dont une femme et un enfant) ont été tués et plus de 500 autres ont été arrêtés”, a déclaré la Minusma dans sa note trimestrielle sur les violations des droits de l’homme. Lire aussi Au Mali, des forces russes en uniforme repérées à Gao, après le retrait de l’armée française
La Minusma ne donne pas de détails sur ces combattants étrangers. Plusieurs pays occidentaux accusent la junte au pouvoir depuis 2020 de s’être adjoint les services de la société de sécurité russe Wagner, dont les agissements sont très controversés. Bamako refuse et parle de la présence d’entraîneurs de l’armée russe au nom de l’ancienne coopération militaire.

Autres signalements d’exactions au Mali

L’armée malienne a été complètement retirée à partir de 2021 par l’ancien allié de la France, qui vient d’achever son retrait militaire du Mali après neuf ans d’implication. Le document de la Minusma donne également une version favorable à la France d’une affaire de cadavre dans laquelle Bamako accuse Paris de manipulation. En avril, l’armée française a diffusé une vidéo de ce qu’elle prétend être des mercenaires russes enterrant des corps près de la base de Gosy, dont elle venait de se retirer. Le but serait d’accuser les Français d’avoir laissé derrière eux un charnier. Lire aussi : L’article est destiné à nos abonnés du Mali : « Barkhane » clôt un cycle de trente ans de l’action extérieure de la France en Afrique »
Les autorités maliennes ont à leur tour accusé les Français d’avoir fabriqué ces images “de toutes pièces pour accuser [les soldats maliens] être les auteurs du massacre de civils ». La Minusma dit avoir commencé son enquête. Selon elle, les restes inhumés à Gosi y ont été amenés le 20 avril, au lendemain de la reddition du camp de Gosi par les Français aux Maliotes, et « provenaient de Hobori ». Ce rapport s’ajoute à d’autres publiés par l’ONU ou par des experts indépendants mandatés par l’ONU faisant état d’exactions commises par l’armée malienne lors d’opérations menées avec ses supplétifs “étrangers”. Le monde avec l’AFP