• Lire aussi : Bachelet ne sait pas encore quand sera publié le rapport sur le Xinjiang • Lire aussi : Un expert de l’ONU cite le « travail forcé » en Chine • Lire aussi : Chine : Xi Jinping visite le Xinjiang, une première depuis 2014 “L’ampleur de la détention arbitraire et discriminatoire de membres des Ouïghours et d’autres groupes à prédominance musulmane… peut constituer des crimes internationaux, en particulier des crimes contre l’humanité”, indique le rapport. moins de cinquante pages dans ses conclusions. L’ancienne présidente chilienne Michelle Bachelet, pour son dernier jour à la tête du Haut-Commissaire après un mandat de quatre ans, a tenu sa promesse in extremis en autorisant la publication du document peu avant minuit à Genève. S’il ne semble pas contenir de révélations par rapport à ce que l’on savait déjà sur la situation au Xinjiang, ce document met le sceau de l’ONU sur les accusations de longue date contre les autorités chinoises. Sa publication avait fait l’objet d’intenses pressions de la part des défenseurs pour qu’elle soit mise en œuvre – notamment de la part des États-Unis et des grandes ONG de défense des droits de l’homme – et, à l’inverse, de n’avoir pas vu le jour de Pékin, qui voit dans l’exposition un « canular ” orchestrée par l’Occident, Washington en tête. Torture, violences sexuelles Dans ce document, l’ONU appelle la communauté internationale à agir de toute urgence contre les allégations de torture et de violences sexuelles dans la région chinoise du Xinjiang, que l’organisation considère comme “crédibles”. “Les allégations de pratiques répétées de torture ou de mauvais traitements, y compris les traitements médicaux forcés et les mauvaises conditions de détention, sont crédibles, tout comme les allégations individuelles de violences sexuelles et sexistes”, écrit le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme. .Droits. dans l’exposition. “Mieux vaut tard que jamais. Ce sera un moment décisif”, a déclaré à l’AFP Sophie Richardson, directrice chinoise de l’ONG Human Rights Watch, avant la publication du document, estimant qu’il montrerait “qu’aucun Etat n’est au-dessus des lois”. Plus que le contenu, c’est l’existence et la publication qui importent à ses yeux car cela obligera le Conseil des droits de l’homme des Nations unies à se saisir de l’affaire. D’un autre côté, la Chine n’arrêtait pas de répéter toutes les mauvaises choses qu’elle pensait du document. Aux Nations unies à New York (Etats-Unis), l’ambassadeur chinois Zhang Jun a confirmé mercredi qu’il “s’oppose fermement au rapport”. “Le soi-disant problème du Xinjiang est un mensonge complètement fabriqué et politiquement motivé” qui entrave le développement de la Chine, a-t-il dit, accusant Mme Bachelet “d’ingérence dans les affaires intérieures de la Chine”. De son côté, Mme Bachelet – accusée de clémence excessive envers Pékin – a répondu que dialoguer avec les autorités chinoises, comme elle l’a fait notamment lors d’un voyage controversé en Chine en mai “ne signifie pas fermer les yeux”. Accusations de génocide Une recherche rapide dans le texte de l’ONU ne fait pas apparaître le mot génocide. Une accusation après l’autre portée contre Pékin par le gouvernement américain. En janvier, l’Assemblée nationale française, emboîtant le pas du Royaume-Uni, des Pays-Bas et même du Canada, a également qualifié de “génocide” le traitement réservé par la Chine aux Ouïghours. Le Xinjiang et d’autres provinces chinoises sont frappées depuis plusieurs décennies, notamment de 2009 à 2014, par des attentats attribués à des séparatistes islamistes ou ouïghours. Depuis plusieurs années, le quartier fait l’objet d’une surveillance intense : caméras omniprésentes, portillons de sécurité sur les immeubles, forces armées très visibles dans les rues, restriction des passeports… Des études occidentales, basées sur des interprétations de documents officiels, des témoignages de victimes présumées et des extrapolations statistiques, accusent Pékin d’emprisonner au moins un million de personnes, majoritairement des Ouïghours, dans des “camps” de stérilisation et d’avortements “forcés” ou de travaux forcés. La Chine dément ces accusations. Pékin présente également les “camps” comme des “centres de formation professionnelle” visant à sevrer les habitants de l’extrémisme religieux, qui seraient désormais fermés car tous les “étudiants” auraient “terminé leur scolarité”.


title: “Xinjiang Un Rapport De L Onu Cite Des Crimes Contre L Humanit Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-08” author: “Rebecca Brown”


• Lire aussi : Bachelet ne sait pas encore quand sera publié le rapport sur le Xinjiang • Lire aussi : Un expert de l’ONU cite le « travail forcé » en Chine • Lire aussi : Chine : Xi Jinping visite le Xinjiang, une première depuis 2014 “L’ampleur de la détention arbitraire et discriminatoire de membres des Ouïghours et d’autres groupes à prédominance musulmane… peut constituer des crimes internationaux, en particulier des crimes contre l’humanité”, indique le rapport. moins de cinquante pages dans ses conclusions. L’ancienne présidente chilienne Michelle Bachelet, pour son dernier jour à la tête du Haut-Commissaire après un mandat de quatre ans, a tenu sa promesse in extremis en autorisant la publication du document peu avant minuit à Genève. S’il ne semble pas contenir de révélations par rapport à ce que l’on savait déjà sur la situation au Xinjiang, ce document met le sceau de l’ONU sur les accusations de longue date contre les autorités chinoises. Sa publication avait fait l’objet d’intenses pressions de la part des défenseurs pour qu’elle soit mise en œuvre – notamment de la part des États-Unis et des grandes ONG de défense des droits de l’homme – et, à l’inverse, de n’avoir pas vu le jour de Pékin, qui voit dans l’exposition un « canular ” orchestrée par l’Occident, Washington en tête. Torture, violences sexuelles Dans ce document, l’ONU appelle la communauté internationale à agir de toute urgence contre les allégations de torture et de violences sexuelles dans la région chinoise du Xinjiang, que l’organisation considère comme “crédibles”. “Les allégations de pratiques répétées de torture ou de mauvais traitements, y compris les traitements médicaux forcés et les mauvaises conditions de détention, sont crédibles, tout comme les allégations individuelles de violences sexuelles et sexistes”, écrit le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme. .Droits. dans l’exposition. “Mieux vaut tard que jamais. Ce sera un moment décisif”, a déclaré à l’AFP Sophie Richardson, directrice chinoise de l’ONG Human Rights Watch, avant la publication du document, estimant qu’il montrerait “qu’aucun Etat n’est au-dessus des lois”. Plus que le contenu, c’est l’existence et la publication qui importent à ses yeux car cela obligera le Conseil des droits de l’homme des Nations unies à se saisir de l’affaire. D’un autre côté, la Chine n’arrêtait pas de répéter toutes les mauvaises choses qu’elle pensait du document. Aux Nations unies à New York (Etats-Unis), l’ambassadeur chinois Zhang Jun a confirmé mercredi qu’il “s’oppose fermement au rapport”. “Le soi-disant problème du Xinjiang est un mensonge complètement fabriqué et politiquement motivé” qui entrave le développement de la Chine, a-t-il dit, accusant Mme Bachelet “d’ingérence dans les affaires intérieures de la Chine”. De son côté, Mme Bachelet – accusée de clémence excessive envers Pékin – a répondu que dialoguer avec les autorités chinoises, comme elle l’a fait notamment lors d’un voyage controversé en Chine en mai “ne signifie pas fermer les yeux”. Accusations de génocide Une recherche rapide dans le texte de l’ONU ne fait pas apparaître le mot génocide. Une accusation après l’autre portée contre Pékin par le gouvernement américain. En janvier, l’Assemblée nationale française, emboîtant le pas du Royaume-Uni, des Pays-Bas et même du Canada, a également qualifié de “génocide” le traitement réservé par la Chine aux Ouïghours. Le Xinjiang et d’autres provinces chinoises sont frappées depuis plusieurs décennies, notamment de 2009 à 2014, par des attentats attribués à des séparatistes islamistes ou ouïghours. Depuis plusieurs années, le quartier fait l’objet d’une surveillance intense : caméras omniprésentes, portillons de sécurité sur les immeubles, forces armées très visibles dans les rues, restriction des passeports… Des études occidentales, basées sur des interprétations de documents officiels, des témoignages de victimes présumées et des extrapolations statistiques, accusent Pékin d’emprisonner au moins un million de personnes, majoritairement des Ouïghours, dans des “camps” de stérilisation et d’avortements “forcés” ou de travaux forcés. La Chine dément ces accusations. Pékin présente également les “camps” comme des “centres de formation professionnelle” visant à sevrer les habitants de l’extrémisme religieux, qui seraient désormais fermés car tous les “étudiants” auraient “terminé leur scolarité”.


title: “Xinjiang Un Rapport De L Onu Cite Des Crimes Contre L Humanit Klmat” ShowToc: true date: “2022-10-28” author: “Brian Walker”


• Lire aussi : Bachelet ne sait pas encore quand sera publié le rapport sur le Xinjiang • Lire aussi : Un expert de l’ONU cite le « travail forcé » en Chine • Lire aussi : Chine : Xi Jinping visite le Xinjiang, une première depuis 2014 “L’ampleur de la détention arbitraire et discriminatoire de membres des Ouïghours et d’autres groupes à prédominance musulmane… peut constituer des crimes internationaux, en particulier des crimes contre l’humanité”, indique le rapport. moins de cinquante pages dans ses conclusions. L’ancienne présidente chilienne Michelle Bachelet, pour son dernier jour à la tête du Haut-Commissaire après un mandat de quatre ans, a tenu sa promesse in extremis en autorisant la publication du document peu avant minuit à Genève. S’il ne semble pas contenir de révélations par rapport à ce que l’on savait déjà sur la situation au Xinjiang, ce document met le sceau de l’ONU sur les accusations de longue date contre les autorités chinoises. Sa publication avait fait l’objet d’intenses pressions de la part des défenseurs pour qu’elle soit mise en œuvre – notamment de la part des États-Unis et des grandes ONG de défense des droits de l’homme – et, à l’inverse, de n’avoir pas vu le jour de Pékin, qui voit dans l’exposition un « canular ” orchestrée par l’Occident, Washington en tête. Torture, violences sexuelles Dans ce document, l’ONU appelle la communauté internationale à agir de toute urgence contre les allégations de torture et de violences sexuelles dans la région chinoise du Xinjiang, que l’organisation considère comme “crédibles”. “Les allégations de pratiques répétées de torture ou de mauvais traitements, y compris les traitements médicaux forcés et les mauvaises conditions de détention, sont crédibles, tout comme les allégations individuelles de violences sexuelles et sexistes”, écrit le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme. .Droits. dans l’exposition. “Mieux vaut tard que jamais. Ce sera un moment décisif”, a déclaré à l’AFP Sophie Richardson, directrice chinoise de l’ONG Human Rights Watch, avant la publication du document, estimant qu’il montrerait “qu’aucun Etat n’est au-dessus des lois”. Plus que le contenu, c’est l’existence et la publication qui importent à ses yeux car cela obligera le Conseil des droits de l’homme des Nations unies à se saisir de l’affaire. D’un autre côté, la Chine n’arrêtait pas de répéter toutes les mauvaises choses qu’elle pensait du document. Aux Nations unies à New York (Etats-Unis), l’ambassadeur chinois Zhang Jun a confirmé mercredi qu’il “s’oppose fermement au rapport”. “Le soi-disant problème du Xinjiang est un mensonge complètement fabriqué et politiquement motivé” qui entrave le développement de la Chine, a-t-il dit, accusant Mme Bachelet “d’ingérence dans les affaires intérieures de la Chine”. De son côté, Mme Bachelet – accusée de clémence excessive envers Pékin – a répondu que dialoguer avec les autorités chinoises, comme elle l’a fait notamment lors d’un voyage controversé en Chine en mai “ne signifie pas fermer les yeux”. Accusations de génocide Une recherche rapide dans le texte de l’ONU ne fait pas apparaître le mot génocide. Une accusation après l’autre portée contre Pékin par le gouvernement américain. En janvier, l’Assemblée nationale française, emboîtant le pas du Royaume-Uni, des Pays-Bas et même du Canada, a également qualifié de “génocide” le traitement réservé par la Chine aux Ouïghours. Le Xinjiang et d’autres provinces chinoises sont frappées depuis plusieurs décennies, notamment de 2009 à 2014, par des attentats attribués à des séparatistes islamistes ou ouïghours. Depuis plusieurs années, le quartier fait l’objet d’une surveillance intense : caméras omniprésentes, portillons de sécurité sur les immeubles, forces armées très visibles dans les rues, restriction des passeports… Des études occidentales, basées sur des interprétations de documents officiels, des témoignages de victimes présumées et des extrapolations statistiques, accusent Pékin d’emprisonner au moins un million de personnes, majoritairement des Ouïghours, dans des “camps” de stérilisation et d’avortements “forcés” ou de travaux forcés. La Chine dément ces accusations. Pékin présente également les “camps” comme des “centres de formation professionnelle” visant à sevrer les habitants de l’extrémisme religieux, qui seraient désormais fermés car tous les “étudiants” auraient “terminé leur scolarité”.


title: “Xinjiang Un Rapport De L Onu Cite Des Crimes Contre L Humanit Klmat” ShowToc: true date: “2022-12-01” author: “Ramon Frost”


• Lire aussi : Bachelet ne sait pas encore quand sera publié le rapport sur le Xinjiang • Lire aussi : Un expert de l’ONU cite le « travail forcé » en Chine • Lire aussi : Chine : Xi Jinping visite le Xinjiang, une première depuis 2014 “L’ampleur de la détention arbitraire et discriminatoire de membres des Ouïghours et d’autres groupes à prédominance musulmane… peut constituer des crimes internationaux, en particulier des crimes contre l’humanité”, indique le rapport. moins de cinquante pages dans ses conclusions. L’ancienne présidente chilienne Michelle Bachelet, pour son dernier jour à la tête du Haut-Commissaire après un mandat de quatre ans, a tenu sa promesse in extremis en autorisant la publication du document peu avant minuit à Genève. S’il ne semble pas contenir de révélations par rapport à ce que l’on savait déjà sur la situation au Xinjiang, ce document met le sceau de l’ONU sur les accusations de longue date contre les autorités chinoises. Sa publication avait fait l’objet d’intenses pressions de la part des défenseurs pour qu’elle soit mise en œuvre – notamment de la part des États-Unis et des grandes ONG de défense des droits de l’homme – et, à l’inverse, de n’avoir pas vu le jour de Pékin, qui voit dans l’exposition un « canular ” orchestrée par l’Occident, Washington en tête. Torture, violences sexuelles Dans ce document, l’ONU appelle la communauté internationale à agir de toute urgence contre les allégations de torture et de violences sexuelles dans la région chinoise du Xinjiang, que l’organisation considère comme “crédibles”. “Les allégations de pratiques répétées de torture ou de mauvais traitements, y compris les traitements médicaux forcés et les mauvaises conditions de détention, sont crédibles, tout comme les allégations individuelles de violences sexuelles et sexistes”, écrit le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme. .Droits. dans l’exposition. “Mieux vaut tard que jamais. Ce sera un moment décisif”, a déclaré à l’AFP Sophie Richardson, directrice chinoise de l’ONG Human Rights Watch, avant la publication du document, estimant qu’il montrerait “qu’aucun Etat n’est au-dessus des lois”. Plus que le contenu, c’est l’existence et la publication qui importent à ses yeux car cela obligera le Conseil des droits de l’homme des Nations unies à se saisir de l’affaire. D’un autre côté, la Chine n’arrêtait pas de répéter toutes les mauvaises choses qu’elle pensait du document. Aux Nations unies à New York (Etats-Unis), l’ambassadeur chinois Zhang Jun a confirmé mercredi qu’il “s’oppose fermement au rapport”. “Le soi-disant problème du Xinjiang est un mensonge complètement fabriqué et politiquement motivé” qui entrave le développement de la Chine, a-t-il dit, accusant Mme Bachelet “d’ingérence dans les affaires intérieures de la Chine”. De son côté, Mme Bachelet – accusée de clémence excessive envers Pékin – a répondu que dialoguer avec les autorités chinoises, comme elle l’a fait notamment lors d’un voyage controversé en Chine en mai “ne signifie pas fermer les yeux”. Accusations de génocide Une recherche rapide dans le texte de l’ONU ne fait pas apparaître le mot génocide. Une accusation après l’autre portée contre Pékin par le gouvernement américain. En janvier, l’Assemblée nationale française, emboîtant le pas du Royaume-Uni, des Pays-Bas et même du Canada, a également qualifié de “génocide” le traitement réservé par la Chine aux Ouïghours. Le Xinjiang et d’autres provinces chinoises sont frappées depuis plusieurs décennies, notamment de 2009 à 2014, par des attentats attribués à des séparatistes islamistes ou ouïghours. Depuis plusieurs années, le quartier fait l’objet d’une surveillance intense : caméras omniprésentes, portillons de sécurité sur les immeubles, forces armées très visibles dans les rues, restriction des passeports… Des études occidentales, basées sur des interprétations de documents officiels, des témoignages de victimes présumées et des extrapolations statistiques, accusent Pékin d’emprisonner au moins un million de personnes, majoritairement des Ouïghours, dans des “camps” de stérilisation et d’avortements “forcés” ou de travaux forcés. La Chine dément ces accusations. Pékin présente également les “camps” comme des “centres de formation professionnelle” visant à sevrer les habitants de l’extrémisme religieux, qui seraient désormais fermés car tous les “étudiants” auraient “terminé leur scolarité”.