Les grandes lignes de la prochaine politique agricole commune (PAC), qui s’étendra de 2023 à 2027, sont désormais fixées pour sept pays de l’Union européenne (UE), dont la France.
La Commission européenne a approuvé, mercredi 31 août, un premier paquet de “plans stratégiques”, déclinaisons nationales de ce programme européen de subventions – en plus de celui de la France, les plans du Danemark, de la Finlande, de l’Irlande, de la Pologne, du Portugal et de l’Espagne. . L’enjeu est de taille puisque ces pays représentent 120 milliards d’euros d’aides sur cette période, dont 45,2 milliards pour l’agriculture française.
Dans une lettre d’observations envoyée à Paris fin mars, la Commission avait critiqué l’absence de mesures environnementales dans la version initiale du plan français, transmise en décembre 2021. Celui-ci “n’accompagne que partiellement la transition écologique du secteur agricole et de l’élevage”. secteurs et de la foresterie », a-t-il écrit. Le plan de 1884 pages rendu le 4 août par le nouveau ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, et publié intégralement par le site Contexte le 29 août, comporte plusieurs aménagements.
Lire aussi : Article destiné à nos abonnés Bruxelles demande à la France de revoir sa copie de la PAC
La redevance agriculture biologique a été majoritairement revue à la hausse pour la différencier de la certification Haute Valeur Environnementale (HVE), un label beaucoup moins contraignant. Dans sa première version, le plan stratégique français plaçait cette certification au même niveau que le bio, qui avait été fortement critiqué. Désormais, le “régime écologique”, le nouvel outil qui récompensera les pratiques favorables au climat et à la biodiversité, sera de 30 euros plus élevé par hectare pour les exploitants de l’agriculture biologique par rapport à ceux suivant la démarche HVE.
L’obligation de rotation des cultures
“Nous toucherons 110 euros par hectare. On attendait au moins 120 euros, mais c’est un niveau acceptable”, a déclaré Loïc Madeline, de la Fédération nationale de l’agriculture biologique (FNAB), qui s’est félicité de cet arbitrage. Pour l’eurodéputé Eric Andrieu (membre du Groupe des sociaux-démocrates, S&D), rapporteur au Parlement pour la réforme de la PAC, cela ne suffira cependant pas à atteindre l’objectif de doubler la part du bio (à 18 % de la production agricole zone) d’ici 2027. “La France ayant également supprimé les aides au maintien de l’agriculture biologique, le projet de loi n’existe pas”, critique-t-il. Autre point qui a déclenché un bras de fer avec la Commission européenne : l’obligation de rotation des cultures, dont Paris voulait initialement déroger. “Il y avait un vrai rapport de force : la France demandait une différenciation, mais pas une obligation de rotation, mais la Commission n’a pas cédé”, observe Mathieu Courgeau, président de la plateforme de coopération Pour une autre PAC. « Pour 2023 et 2024, 35 % de la surface totale seront en rotation. C’est-à-dire que 65 % de la surface pourra rester en monoculture pendant deux ans, explique Laurence Marandola, de la Confédération des agriculteurs. A partir de 2025, deux cultures différentes pendant quatre ans seront nécessaires sur toutes les parcelles ou une culture secondaire chaque année. Et il y a une exception aux règles pour le maïs de semence. » Vous avez lu 48,35% de cet article. Ce qui suit est réservé aux abonnés.
title: “Le Plan Agricole Fran Ais 2023 2027 A T Verdi Par Bruxelles Klmat” ShowToc: true date: “2022-10-24” author: “Karen Smith”
Les grandes lignes de la prochaine politique agricole commune (PAC), qui s’étendra de 2023 à 2027, sont désormais fixées pour sept pays de l’Union européenne (UE), dont la France.
La Commission européenne a approuvé, mercredi 31 août, un premier paquet de “plans stratégiques”, déclinaisons nationales de ce programme européen de subventions – en plus de celui de la France, les plans du Danemark, de la Finlande, de l’Irlande, de la Pologne, du Portugal et de l’Espagne. . L’enjeu est de taille puisque ces pays représentent 120 milliards d’euros d’aides sur cette période, dont 45,2 milliards pour l’agriculture française.
Dans une lettre d’observations envoyée à Paris fin mars, la Commission avait critiqué l’absence de mesures environnementales dans la version initiale du plan français, transmise en décembre 2021. Celui-ci “n’accompagne que partiellement la transition écologique du secteur agricole et de l’élevage”. secteurs et de la foresterie », a-t-il écrit. Le plan de 1884 pages rendu le 4 août par le nouveau ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, et publié intégralement par le site Contexte le 29 août, comporte plusieurs aménagements.
Lire aussi : Article destiné à nos abonnés Bruxelles demande à la France de revoir sa copie de la PAC
La redevance agriculture biologique a été majoritairement revue à la hausse pour la différencier de la certification Haute Valeur Environnementale (HVE), un label beaucoup moins contraignant. Dans sa première version, le plan stratégique français plaçait cette certification au même niveau que le bio, qui avait été fortement critiqué. Désormais, le “régime écologique”, le nouvel outil qui récompensera les pratiques favorables au climat et à la biodiversité, sera de 30 euros plus élevé par hectare pour les exploitants de l’agriculture biologique par rapport à ceux suivant la démarche HVE.
L’obligation de rotation des cultures
“Nous toucherons 110 euros par hectare. On attendait au moins 120 euros, mais c’est un niveau acceptable”, a déclaré Loïc Madeline, de la Fédération nationale de l’agriculture biologique (FNAB), qui s’est félicité de cet arbitrage. Pour l’eurodéputé Eric Andrieu (membre du Groupe des sociaux-démocrates, S&D), rapporteur au Parlement pour la réforme de la PAC, cela ne suffira cependant pas à atteindre l’objectif de doubler la part du bio (à 18 % de la production agricole zone) d’ici 2027. “La France ayant également supprimé les aides au maintien de l’agriculture biologique, le projet de loi n’existe pas”, critique-t-il. Autre point qui a déclenché un bras de fer avec la Commission européenne : l’obligation de rotation des cultures, dont Paris voulait initialement déroger. “Il y avait un vrai rapport de force : la France demandait une différenciation, mais pas une obligation de rotation, mais la Commission n’a pas cédé”, observe Mathieu Courgeau, président de la plateforme de coopération Pour une autre PAC. « Pour 2023 et 2024, 35 % de la surface totale seront en rotation. C’est-à-dire que 65 % de la surface pourra rester en monoculture pendant deux ans, explique Laurence Marandola, de la Confédération des agriculteurs. A partir de 2025, deux cultures différentes pendant quatre ans seront nécessaires sur toutes les parcelles ou une culture secondaire chaque année. Et il y a une exception aux règles pour le maïs de semence. » Vous avez lu 48,35% de cet article. Ce qui suit est réservé aux abonnés.
title: “Le Plan Agricole Fran Ais 2023 2027 A T Verdi Par Bruxelles Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-28” author: “Miguel Jenness”
Les grandes lignes de la prochaine politique agricole commune (PAC), qui s’étendra de 2023 à 2027, sont désormais fixées pour sept pays de l’Union européenne (UE), dont la France.
La Commission européenne a approuvé, mercredi 31 août, un premier paquet de “plans stratégiques”, déclinaisons nationales de ce programme européen de subventions – en plus de celui de la France, les plans du Danemark, de la Finlande, de l’Irlande, de la Pologne, du Portugal et de l’Espagne. . L’enjeu est de taille puisque ces pays représentent 120 milliards d’euros d’aides sur cette période, dont 45,2 milliards pour l’agriculture française.
Dans une lettre d’observations envoyée à Paris fin mars, la Commission avait critiqué l’absence de mesures environnementales dans la version initiale du plan français, transmise en décembre 2021. Celui-ci “n’accompagne que partiellement la transition écologique du secteur agricole et de l’élevage”. secteurs et de la foresterie », a-t-il écrit. Le plan de 1884 pages rendu le 4 août par le nouveau ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, et publié intégralement par le site Contexte le 29 août, comporte plusieurs aménagements.
Lire aussi : Article destiné à nos abonnés Bruxelles demande à la France de revoir sa copie de la PAC
La redevance agriculture biologique a été majoritairement revue à la hausse pour la différencier de la certification Haute Valeur Environnementale (HVE), un label beaucoup moins contraignant. Dans sa première version, le plan stratégique français plaçait cette certification au même niveau que le bio, qui avait été fortement critiqué. Désormais, le “régime écologique”, le nouvel outil qui récompensera les pratiques favorables au climat et à la biodiversité, sera de 30 euros plus élevé par hectare pour les exploitants de l’agriculture biologique par rapport à ceux suivant la démarche HVE.
L’obligation de rotation des cultures
“Nous toucherons 110 euros par hectare. On attendait au moins 120 euros, mais c’est un niveau acceptable”, a déclaré Loïc Madeline, de la Fédération nationale de l’agriculture biologique (FNAB), qui s’est félicité de cet arbitrage. Pour l’eurodéputé Eric Andrieu (membre du Groupe des sociaux-démocrates, S&D), rapporteur au Parlement pour la réforme de la PAC, cela ne suffira cependant pas à atteindre l’objectif de doubler la part du bio (à 18 % de la production agricole zone) d’ici 2027. “La France ayant également supprimé les aides au maintien de l’agriculture biologique, le projet de loi n’existe pas”, critique-t-il. Autre point qui a déclenché un bras de fer avec la Commission européenne : l’obligation de rotation des cultures, dont Paris voulait initialement déroger. “Il y avait un vrai rapport de force : la France demandait une différenciation, mais pas une obligation de rotation, mais la Commission n’a pas cédé”, observe Mathieu Courgeau, président de la plateforme de coopération Pour une autre PAC. « Pour 2023 et 2024, 35 % de la surface totale seront en rotation. C’est-à-dire que 65 % de la surface pourra rester en monoculture pendant deux ans, explique Laurence Marandola, de la Confédération des agriculteurs. A partir de 2025, deux cultures différentes pendant quatre ans seront nécessaires sur toutes les parcelles ou une culture secondaire chaque année. Et il y a une exception aux règles pour le maïs de semence. » Vous avez lu 48,35% de cet article. Ce qui suit est réservé aux abonnés.
title: “Le Plan Agricole Fran Ais 2023 2027 A T Verdi Par Bruxelles Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-16” author: “Tiffani Medina”
Les grandes lignes de la prochaine politique agricole commune (PAC), qui s’étendra de 2023 à 2027, sont désormais fixées pour sept pays de l’Union européenne (UE), dont la France.
La Commission européenne a approuvé, mercredi 31 août, un premier paquet de “plans stratégiques”, déclinaisons nationales de ce programme européen de subventions – en plus de celui de la France, les plans du Danemark, de la Finlande, de l’Irlande, de la Pologne, du Portugal et de l’Espagne. . L’enjeu est de taille puisque ces pays représentent 120 milliards d’euros d’aides sur cette période, dont 45,2 milliards pour l’agriculture française.
Dans une lettre d’observations envoyée à Paris fin mars, la Commission avait critiqué l’absence de mesures environnementales dans la version initiale du plan français, transmise en décembre 2021. Celui-ci “n’accompagne que partiellement la transition écologique du secteur agricole et de l’élevage”. secteurs et de la foresterie », a-t-il écrit. Le plan de 1884 pages rendu le 4 août par le nouveau ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, et publié intégralement par le site Contexte le 29 août, comporte plusieurs aménagements.
Lire aussi : Article destiné à nos abonnés Bruxelles demande à la France de revoir sa copie de la PAC
La redevance agriculture biologique a été majoritairement revue à la hausse pour la différencier de la certification Haute Valeur Environnementale (HVE), un label beaucoup moins contraignant. Dans sa première version, le plan stratégique français plaçait cette certification au même niveau que le bio, qui avait été fortement critiqué. Désormais, le “régime écologique”, le nouvel outil qui récompensera les pratiques favorables au climat et à la biodiversité, sera de 30 euros plus élevé par hectare pour les exploitants de l’agriculture biologique par rapport à ceux suivant la démarche HVE.
L’obligation de rotation des cultures
“Nous toucherons 110 euros par hectare. On attendait au moins 120 euros, mais c’est un niveau acceptable”, a déclaré Loïc Madeline, de la Fédération nationale de l’agriculture biologique (FNAB), qui s’est félicité de cet arbitrage. Pour l’eurodéputé Eric Andrieu (membre du Groupe des sociaux-démocrates, S&D), rapporteur au Parlement pour la réforme de la PAC, cela ne suffira cependant pas à atteindre l’objectif de doubler la part du bio (à 18 % de la production agricole zone) d’ici 2027. “La France ayant également supprimé les aides au maintien de l’agriculture biologique, le projet de loi n’existe pas”, critique-t-il. Autre point qui a déclenché un bras de fer avec la Commission européenne : l’obligation de rotation des cultures, dont Paris voulait initialement déroger. “Il y avait un vrai rapport de force : la France demandait une différenciation, mais pas une obligation de rotation, mais la Commission n’a pas cédé”, observe Mathieu Courgeau, président de la plateforme de coopération Pour une autre PAC. « Pour 2023 et 2024, 35 % de la surface totale seront en rotation. C’est-à-dire que 65 % de la surface pourra rester en monoculture pendant deux ans, explique Laurence Marandola, de la Confédération des agriculteurs. A partir de 2025, deux cultures différentes pendant quatre ans seront nécessaires sur toutes les parcelles ou une culture secondaire chaque année. Et il y a une exception aux règles pour le maïs de semence. » Vous avez lu 48,35% de cet article. Ce qui suit est réservé aux abonnés.