• Lire aussi : Un expert de l’ONU cite le « travail forcé » en Chine • Lire aussi : L’ONU défend sa visite controversée en Chine • Lire aussi : La Chine accusée d’avoir sanctionné les abus « au plus haut niveau » contre les Ouïghours “L’ampleur de la détention arbitraire et discriminatoire de membres des Ouïghours et d’autres groupes à prédominance musulmane… peut constituer des crimes internationaux, en particulier des crimes contre l’humanité”, indique le rapport. L’ancienne présidente chilienne Michelle Bachelet, pour son dernier jour à la tête du Haut-Commissaire après un mandat de quatre ans, a tenu sa promesse in extremis en autorisant la publication du document peu avant minuit à Genève. S’il ne semble pas contenir de révélations par rapport à ce que l’on savait déjà sur la situation au Xinjiang, ce document met le sceau de l’ONU sur les accusations de longue date contre les autorités chinoises. Sa publication avait fait l’objet d’un intense lobbying de la part des défenseurs de sa mise en œuvre, notamment par les États-Unis et les grandes ONG de défense des droits de l’homme, et, à l’inverse, pour l’empêcher. voir le jour depuis Pékin, qui voit dans l’exposition un “canular” orchestré par des Occidentaux, Washington en tête. Dans ce document, l’ONU appelle la communauté internationale à agir de toute urgence contre les allégations de torture et de violences sexuelles dans la région chinoise du Xinjiang, que l’organisation considère comme “crédibles”. “Les allégations de pratiques répétées de torture ou de mauvais traitements, y compris les traitements médicaux forcés et les mauvaises conditions de détention, sont crédibles, tout comme les allégations individuelles de violences sexuelles et sexistes”, écrit le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme. Droits. le rapport. “Mieux vaut tard que jamais. Ce sera un moment décisif”, a déclaré à l’AFP Sophie Richardson, directrice chinoise de l’ONG Human Rights Watch, avant la publication du document, estimant qu’il montrerait “qu’aucun État n’est au-dessus des lois”. Plus que le contenu, c’est l’existence et la publication qui importent à ses yeux car cela obligera le Conseil des droits de l’homme des Nations unies à se saisir de l’affaire. D’un autre côté, la Chine n’arrêtait pas de répéter toutes les mauvaises choses qu’elle pensait du document. Aux Nations unies à New York (Etats-Unis), l’ambassadeur chinois Zhang Jun a confirmé mercredi qu’il “s’oppose fermement au rapport”. “Le soi-disant problème du Xinjiang est un mensonge complètement fabriqué et politiquement motivé” qui entrave le développement de la Chine, a-t-il dit, accusant Mme Bachelet “d’ingérence dans les affaires intérieures de la Chine”. De son côté, Mme Bachelet – accusée d’être trop indulgente envers Pékin – a répondu que dialoguer avec les autorités chinoises, comme elle l’a fait notamment lors d’un voyage controversé en Chine en mai, “ne signifie pas fermer les yeux”. Une recherche rapide dans le texte de l’ONU ne fait pas apparaître le mot génocide. Une accusation après l’autre portée contre Pékin par le gouvernement américain. En janvier, l’Assemblée nationale française, emboîtant le pas à la représentation du Royaume-Uni, des Pays-Bas ou encore du Canada, avait également qualifié de “génocide” le traitement des Ouïghours par la Chine. Le Xinjiang et d’autres provinces chinoises sont frappées depuis plusieurs décennies, notamment de 2009 à 2014, par des attentats attribués à des séparatistes islamistes ou ouïghours. Depuis plusieurs années, le quartier fait l’objet d’une surveillance intense : caméras omniprésentes, portillons de sécurité sur les immeubles, forces armées très visibles dans les rues, restriction des passeports… Des études occidentales, basées sur des interprétations de documents officiels, des témoignages de victimes présumées et des extrapolations statistiques, accusent Pékin d’emprisonner au moins un million de personnes, majoritairement des Ouïghours, dans des “camps” de stérilisation et d’avortements “forcés” ou de travaux forcés. La Chine dément ces accusations. Pékin présente également les “camps” comme des “centres de formation professionnelle” destinés à tenir les habitants à l’écart de l’extrémisme religieux, qui seraient désormais fermés car tous les “étudiants” auraient “terminé leur scolarité”.
title: “Crimes Contre L Humanit La Chine S V Rement Accus E Dans Un Rapport De L Onu Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-16” author: “Margaret Poss”
• Lire aussi : Un expert de l’ONU cite le « travail forcé » en Chine • Lire aussi : L’ONU défend sa visite controversée en Chine • Lire aussi : La Chine accusée d’avoir sanctionné les abus « au plus haut niveau » contre les Ouïghours “L’ampleur de la détention arbitraire et discriminatoire de membres des Ouïghours et d’autres groupes à prédominance musulmane… peut constituer des crimes internationaux, en particulier des crimes contre l’humanité”, indique le rapport. L’ancienne présidente chilienne Michelle Bachelet, pour son dernier jour à la tête du Haut-Commissaire après un mandat de quatre ans, a tenu sa promesse in extremis en autorisant la publication du document peu avant minuit à Genève. S’il ne semble pas contenir de révélations par rapport à ce que l’on savait déjà sur la situation au Xinjiang, ce document met le sceau de l’ONU sur les accusations de longue date contre les autorités chinoises. Sa publication avait fait l’objet d’un intense lobbying de la part des défenseurs de sa mise en œuvre, notamment par les États-Unis et les grandes ONG de défense des droits de l’homme, et, à l’inverse, pour l’empêcher. voir le jour depuis Pékin, qui voit dans l’exposition un “canular” orchestré par des Occidentaux, Washington en tête. Dans ce document, l’ONU appelle la communauté internationale à agir de toute urgence contre les allégations de torture et de violences sexuelles dans la région chinoise du Xinjiang, que l’organisation considère comme “crédibles”. “Les allégations de pratiques répétées de torture ou de mauvais traitements, y compris les traitements médicaux forcés et les mauvaises conditions de détention, sont crédibles, tout comme les allégations individuelles de violences sexuelles et sexistes”, écrit le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme. Droits. le rapport. “Mieux vaut tard que jamais. Ce sera un moment décisif”, a déclaré à l’AFP Sophie Richardson, directrice chinoise de l’ONG Human Rights Watch, avant la publication du document, estimant qu’il montrerait “qu’aucun État n’est au-dessus des lois”. Plus que le contenu, c’est l’existence et la publication qui importent à ses yeux car cela obligera le Conseil des droits de l’homme des Nations unies à se saisir de l’affaire. D’un autre côté, la Chine n’arrêtait pas de répéter toutes les mauvaises choses qu’elle pensait du document. Aux Nations unies à New York (Etats-Unis), l’ambassadeur chinois Zhang Jun a confirmé mercredi qu’il “s’oppose fermement au rapport”. “Le soi-disant problème du Xinjiang est un mensonge complètement fabriqué et politiquement motivé” qui entrave le développement de la Chine, a-t-il dit, accusant Mme Bachelet “d’ingérence dans les affaires intérieures de la Chine”. De son côté, Mme Bachelet – accusée d’être trop indulgente envers Pékin – a répondu que dialoguer avec les autorités chinoises, comme elle l’a fait notamment lors d’un voyage controversé en Chine en mai, “ne signifie pas fermer les yeux”. Une recherche rapide dans le texte de l’ONU ne fait pas apparaître le mot génocide. Une accusation après l’autre portée contre Pékin par le gouvernement américain. En janvier, l’Assemblée nationale française, emboîtant le pas à la représentation du Royaume-Uni, des Pays-Bas ou encore du Canada, avait également qualifié de “génocide” le traitement des Ouïghours par la Chine. Le Xinjiang et d’autres provinces chinoises sont frappées depuis plusieurs décennies, notamment de 2009 à 2014, par des attentats attribués à des séparatistes islamistes ou ouïghours. Depuis plusieurs années, le quartier fait l’objet d’une surveillance intense : caméras omniprésentes, portillons de sécurité sur les immeubles, forces armées très visibles dans les rues, restriction des passeports… Des études occidentales, basées sur des interprétations de documents officiels, des témoignages de victimes présumées et des extrapolations statistiques, accusent Pékin d’emprisonner au moins un million de personnes, majoritairement des Ouïghours, dans des “camps” de stérilisation et d’avortements “forcés” ou de travaux forcés. La Chine dément ces accusations. Pékin présente également les “camps” comme des “centres de formation professionnelle” destinés à tenir les habitants à l’écart de l’extrémisme religieux, qui seraient désormais fermés car tous les “étudiants” auraient “terminé leur scolarité”.
title: “Crimes Contre L Humanit La Chine S V Rement Accus E Dans Un Rapport De L Onu Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-02” author: “Virginia Starkey”
• Lire aussi : Un expert de l’ONU cite le « travail forcé » en Chine • Lire aussi : L’ONU défend sa visite controversée en Chine • Lire aussi : La Chine accusée d’avoir sanctionné les abus « au plus haut niveau » contre les Ouïghours “L’ampleur de la détention arbitraire et discriminatoire de membres des Ouïghours et d’autres groupes à prédominance musulmane… peut constituer des crimes internationaux, en particulier des crimes contre l’humanité”, indique le rapport. L’ancienne présidente chilienne Michelle Bachelet, pour son dernier jour à la tête du Haut-Commissaire après un mandat de quatre ans, a tenu sa promesse in extremis en autorisant la publication du document peu avant minuit à Genève. S’il ne semble pas contenir de révélations par rapport à ce que l’on savait déjà sur la situation au Xinjiang, ce document met le sceau de l’ONU sur les accusations de longue date contre les autorités chinoises. Sa publication avait fait l’objet d’un intense lobbying de la part des défenseurs de sa mise en œuvre, notamment par les États-Unis et les grandes ONG de défense des droits de l’homme, et, à l’inverse, pour l’empêcher. voir le jour depuis Pékin, qui voit dans l’exposition un “canular” orchestré par des Occidentaux, Washington en tête. Dans ce document, l’ONU appelle la communauté internationale à agir de toute urgence contre les allégations de torture et de violences sexuelles dans la région chinoise du Xinjiang, que l’organisation considère comme “crédibles”. “Les allégations de pratiques répétées de torture ou de mauvais traitements, y compris les traitements médicaux forcés et les mauvaises conditions de détention, sont crédibles, tout comme les allégations individuelles de violences sexuelles et sexistes”, écrit le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme. Droits. le rapport. “Mieux vaut tard que jamais. Ce sera un moment décisif”, a déclaré à l’AFP Sophie Richardson, directrice chinoise de l’ONG Human Rights Watch, avant la publication du document, estimant qu’il montrerait “qu’aucun État n’est au-dessus des lois”. Plus que le contenu, c’est l’existence et la publication qui importent à ses yeux car cela obligera le Conseil des droits de l’homme des Nations unies à se saisir de l’affaire. D’un autre côté, la Chine n’arrêtait pas de répéter toutes les mauvaises choses qu’elle pensait du document. Aux Nations unies à New York (Etats-Unis), l’ambassadeur chinois Zhang Jun a confirmé mercredi qu’il “s’oppose fermement au rapport”. “Le soi-disant problème du Xinjiang est un mensonge complètement fabriqué et politiquement motivé” qui entrave le développement de la Chine, a-t-il dit, accusant Mme Bachelet “d’ingérence dans les affaires intérieures de la Chine”. De son côté, Mme Bachelet – accusée d’être trop indulgente envers Pékin – a répondu que dialoguer avec les autorités chinoises, comme elle l’a fait notamment lors d’un voyage controversé en Chine en mai, “ne signifie pas fermer les yeux”. Une recherche rapide dans le texte de l’ONU ne fait pas apparaître le mot génocide. Une accusation après l’autre portée contre Pékin par le gouvernement américain. En janvier, l’Assemblée nationale française, emboîtant le pas à la représentation du Royaume-Uni, des Pays-Bas ou encore du Canada, avait également qualifié de “génocide” le traitement des Ouïghours par la Chine. Le Xinjiang et d’autres provinces chinoises sont frappées depuis plusieurs décennies, notamment de 2009 à 2014, par des attentats attribués à des séparatistes islamistes ou ouïghours. Depuis plusieurs années, le quartier fait l’objet d’une surveillance intense : caméras omniprésentes, portillons de sécurité sur les immeubles, forces armées très visibles dans les rues, restriction des passeports… Des études occidentales, basées sur des interprétations de documents officiels, des témoignages de victimes présumées et des extrapolations statistiques, accusent Pékin d’emprisonner au moins un million de personnes, majoritairement des Ouïghours, dans des “camps” de stérilisation et d’avortements “forcés” ou de travaux forcés. La Chine dément ces accusations. Pékin présente également les “camps” comme des “centres de formation professionnelle” destinés à tenir les habitants à l’écart de l’extrémisme religieux, qui seraient désormais fermés car tous les “étudiants” auraient “terminé leur scolarité”.
title: “Crimes Contre L Humanit La Chine S V Rement Accus E Dans Un Rapport De L Onu Klmat” ShowToc: true date: “2022-12-18” author: “Kyra Dandurand”
• Lire aussi : Un expert de l’ONU cite le « travail forcé » en Chine • Lire aussi : L’ONU défend sa visite controversée en Chine • Lire aussi : La Chine accusée d’avoir sanctionné les abus « au plus haut niveau » contre les Ouïghours “L’ampleur de la détention arbitraire et discriminatoire de membres des Ouïghours et d’autres groupes à prédominance musulmane… peut constituer des crimes internationaux, en particulier des crimes contre l’humanité”, indique le rapport. L’ancienne présidente chilienne Michelle Bachelet, pour son dernier jour à la tête du Haut-Commissaire après un mandat de quatre ans, a tenu sa promesse in extremis en autorisant la publication du document peu avant minuit à Genève. S’il ne semble pas contenir de révélations par rapport à ce que l’on savait déjà sur la situation au Xinjiang, ce document met le sceau de l’ONU sur les accusations de longue date contre les autorités chinoises. Sa publication avait fait l’objet d’un intense lobbying de la part des défenseurs de sa mise en œuvre, notamment par les États-Unis et les grandes ONG de défense des droits de l’homme, et, à l’inverse, pour l’empêcher. voir le jour depuis Pékin, qui voit dans l’exposition un “canular” orchestré par des Occidentaux, Washington en tête. Dans ce document, l’ONU appelle la communauté internationale à agir de toute urgence contre les allégations de torture et de violences sexuelles dans la région chinoise du Xinjiang, que l’organisation considère comme “crédibles”. “Les allégations de pratiques répétées de torture ou de mauvais traitements, y compris les traitements médicaux forcés et les mauvaises conditions de détention, sont crédibles, tout comme les allégations individuelles de violences sexuelles et sexistes”, écrit le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme. Droits. le rapport. “Mieux vaut tard que jamais. Ce sera un moment décisif”, a déclaré à l’AFP Sophie Richardson, directrice chinoise de l’ONG Human Rights Watch, avant la publication du document, estimant qu’il montrerait “qu’aucun État n’est au-dessus des lois”. Plus que le contenu, c’est l’existence et la publication qui importent à ses yeux car cela obligera le Conseil des droits de l’homme des Nations unies à se saisir de l’affaire. D’un autre côté, la Chine n’arrêtait pas de répéter toutes les mauvaises choses qu’elle pensait du document. Aux Nations unies à New York (Etats-Unis), l’ambassadeur chinois Zhang Jun a confirmé mercredi qu’il “s’oppose fermement au rapport”. “Le soi-disant problème du Xinjiang est un mensonge complètement fabriqué et politiquement motivé” qui entrave le développement de la Chine, a-t-il dit, accusant Mme Bachelet “d’ingérence dans les affaires intérieures de la Chine”. De son côté, Mme Bachelet – accusée d’être trop indulgente envers Pékin – a répondu que dialoguer avec les autorités chinoises, comme elle l’a fait notamment lors d’un voyage controversé en Chine en mai, “ne signifie pas fermer les yeux”. Une recherche rapide dans le texte de l’ONU ne fait pas apparaître le mot génocide. Une accusation après l’autre portée contre Pékin par le gouvernement américain. En janvier, l’Assemblée nationale française, emboîtant le pas à la représentation du Royaume-Uni, des Pays-Bas ou encore du Canada, avait également qualifié de “génocide” le traitement des Ouïghours par la Chine. Le Xinjiang et d’autres provinces chinoises sont frappées depuis plusieurs décennies, notamment de 2009 à 2014, par des attentats attribués à des séparatistes islamistes ou ouïghours. Depuis plusieurs années, le quartier fait l’objet d’une surveillance intense : caméras omniprésentes, portillons de sécurité sur les immeubles, forces armées très visibles dans les rues, restriction des passeports… Des études occidentales, basées sur des interprétations de documents officiels, des témoignages de victimes présumées et des extrapolations statistiques, accusent Pékin d’emprisonner au moins un million de personnes, majoritairement des Ouïghours, dans des “camps” de stérilisation et d’avortements “forcés” ou de travaux forcés. La Chine dément ces accusations. Pékin présente également les “camps” comme des “centres de formation professionnelle” destinés à tenir les habitants à l’écart de l’extrémisme religieux, qui seraient désormais fermés car tous les “étudiants” auraient “terminé leur scolarité”.