“Les faits sont pour l’essentiel reconnus, mais ils sont justifiés par ce qui constitue une cause d’irresponsabilité pénale : la légitime défense, qui à ce stade doit encore être étayée par des actes d’enquête”, a déclaré Me Manon Dugast, avocate du prévenu, confirmant renseignements auprès de La Voix du Nord. Selon le récit du procureur de Lille, une équipe de police a voulu contrôler les “passagers d’un véhicule aux fausses plaques minéralogiques” vers 3 heures du matin dans cette commune voisine de Tourcoing, à la frontière belge. Le chauffeur est alors parti “brusquement, pour l’éviter”, a-t-il expliqué. Lire aussi : Un homme abattu par la police après avoir refusé d’obtempérer dans le nord de la France
« Pendant le vol, un officier a réussi à ouvrir la porte, côté conducteur, pour distraire l’individu et a utilisé son arme une fois. Le conducteur du véhicule en question, âgé de 23 ans, est décédé sur les lieux, malgré l’intervention des secours”, a-t-il poursuivi. Selon une source policière, il a été touché à la poitrine. L’occupant du véhicule a été placé en garde à vue “pour dissimulation du vol d’un véhicule et complicité de refus d’obtempérer”.

Les investigations confiées à l’IGPN

Les conclusions de l’autopsie de la victime “sont compatibles avec les premiers éléments de l’enquête” mais “seront complétées par des investigations balistiques”, a précisé mercredi matin le parquet dans un communiqué. “La victime a été mortellement blessée d’un seul coup de feu dans les côtes du côté gauche”, a-t-il ajouté. Selon une source policière, ce jeune homme “était connu pour de nombreux délits graves liés à la drogue et recel”. Il a dû purger une peine de six mois de prison pour “non-exécution de travaux d’intérêt général”, la “décision de placement en détention datant de juin 2022”. Dans cette nouvelle affaire d’une personne tuée lors d’un refus d’obtempérer, les investigations ont été confiées à la direction régionale de la police judiciaire et à l’IGPN – la “police de la police” – pour “délimiter très précisément les circonstances de la commission des faits”. “, a-t-il souligné le procureur. A lire aussi : Refus d’obtempérer, légitime défense, délit de fuite : que dit la loi ?
” [Le policier] Lave le [par le véhicule], il y a un constat médical, il aurait pu être écrasé”, a insisté Manon Dugast. “Au moment de la tentative d’arrestation, le véhicule a été mis en mouvement de manière extrêmement violente”, a-t-il expliqué, assurant que l’officier “assume pleinement son geste, convaincu qu’il n’avait ‘pas d’autre choix’”. “C’était la première fois qu’il tirait”, a-t-il déclaré. “Il connaît la gravité de ce qui s’est passé”, a poursuivi l’avocat. Il décrit un policier au “carrière exemplaire” et au “service irréprochable”, “très respecté, très humain, très solidaire”, n’ayant “aucun incident disciplinaire à son actif”.

Trois dossiers sont déjà entre les mains du Défenseur des droits

Sur les 14.240 refus d’obtempérer enregistrés en 2021 par la police nationale, 157 cas concernaient “l’usage d’armes à feu dans des véhicules en mouvement”, selon les chiffres de la police. En juin, la défenseuse des droits Claire Hédon a décidé de saisir “d’office” trois dossiers impliquant des policiers ayant fait usage de leurs armes après avoir refusé d’obtempérer. Elles concernent quatre personnes décédées : un chauffard le 26 mars à Sevran (Seine-Saint-Denis), deux hommes en voiture le 24 avril au Pont-Neuf à Paris et le passager d’un véhicule dans le 18e arrondissement de la capitale le 4 juin. Lire aussi : Article destiné à nos abonnés Refus d’obtempérer : le Défenseur des droits s’empare de trois affaires impliquant des policiers
D’autres cas se sont produits plus récemment, comme à la mi-août à Vénissieux (Rhône), près de Lyon, où des policiers ont tiré plusieurs coups de feu lors du contrôle d’une voiture signalée volée, faisant deux morts. Le monde avec l’AFP


title: “Le Policier Soup Onn D Avoir Tu Un Homme Dans Le Nord Lors D Un Contr Le A T Mis En Examen Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-20” author: “Larry Bohl”


“Les faits sont pour l’essentiel reconnus, mais ils sont justifiés par ce qui constitue une cause d’irresponsabilité pénale : la légitime défense, qui à ce stade doit encore être étayée par des actes d’enquête”, a déclaré Me Manon Dugast, avocate du prévenu, confirmant renseignements auprès de La Voix du Nord. Selon le récit du procureur de Lille, une équipe de police a voulu contrôler les “passagers d’un véhicule aux fausses plaques minéralogiques” vers 3 heures du matin dans cette commune voisine de Tourcoing, à la frontière belge. Le chauffeur est alors parti “brusquement, pour l’éviter”, a-t-il expliqué. Lire aussi : Un homme abattu par la police après avoir refusé d’obtempérer dans le nord de la France
« Pendant le vol, un officier a réussi à ouvrir la porte, côté conducteur, pour distraire l’individu et a utilisé son arme une fois. Le conducteur du véhicule en question, âgé de 23 ans, est décédé sur les lieux, malgré l’intervention des secours”, a-t-il poursuivi. Selon une source policière, il a été touché à la poitrine. L’occupant du véhicule a été placé en garde à vue “pour dissimulation du vol d’un véhicule et complicité de refus d’obtempérer”.

Les investigations confiées à l’IGPN

Les conclusions de l’autopsie de la victime “sont compatibles avec les premiers éléments de l’enquête” mais “seront complétées par des investigations balistiques”, a précisé mercredi matin le parquet dans un communiqué. “La victime a été mortellement blessée d’un seul coup de feu dans les côtes du côté gauche”, a-t-il ajouté. Selon une source policière, ce jeune homme “était connu pour de nombreux délits graves liés à la drogue et recel”. Il a dû purger une peine de six mois de prison pour “non-exécution de travaux d’intérêt général”, la “décision de placement en détention datant de juin 2022”. Dans cette nouvelle affaire d’une personne tuée lors d’un refus d’obtempérer, les investigations ont été confiées à la direction régionale de la police judiciaire et à l’IGPN – la “police de la police” – pour “délimiter très précisément les circonstances de la commission des faits”. “, a-t-il souligné le procureur. A lire aussi : Refus d’obtempérer, légitime défense, délit de fuite : que dit la loi ?
” [Le policier] Lave le [par le véhicule], il y a un constat médical, il aurait pu être écrasé”, a insisté Manon Dugast. “Au moment de la tentative d’arrestation, le véhicule a été mis en mouvement de manière extrêmement violente”, a-t-il expliqué, assurant que l’officier “assume pleinement son geste, convaincu qu’il n’avait ‘pas d’autre choix’”. “C’était la première fois qu’il tirait”, a-t-il déclaré. “Il connaît la gravité de ce qui s’est passé”, a poursuivi l’avocat. Il décrit un policier au “carrière exemplaire” et au “service irréprochable”, “très respecté, très humain, très solidaire”, n’ayant “aucun incident disciplinaire à son actif”.

Trois dossiers sont déjà entre les mains du Défenseur des droits

Sur les 14.240 refus d’obtempérer enregistrés en 2021 par la police nationale, 157 cas concernaient “l’usage d’armes à feu dans des véhicules en mouvement”, selon les chiffres de la police. En juin, la défenseuse des droits Claire Hédon a décidé de saisir “d’office” trois dossiers impliquant des policiers ayant fait usage de leurs armes après avoir refusé d’obtempérer. Elles concernent quatre personnes décédées : un chauffard le 26 mars à Sevran (Seine-Saint-Denis), deux hommes en voiture le 24 avril au Pont-Neuf à Paris et le passager d’un véhicule dans le 18e arrondissement de la capitale le 4 juin. Lire aussi : Article destiné à nos abonnés Refus d’obtempérer : le Défenseur des droits s’empare de trois affaires impliquant des policiers
D’autres cas se sont produits plus récemment, comme à la mi-août à Vénissieux (Rhône), près de Lyon, où des policiers ont tiré plusieurs coups de feu lors du contrôle d’une voiture signalée volée, faisant deux morts. Le monde avec l’AFP


title: “Le Policier Soup Onn D Avoir Tu Un Homme Dans Le Nord Lors D Un Contr Le A T Mis En Examen Klmat” ShowToc: true date: “2022-12-03” author: “Richard Dartez”


“Les faits sont pour l’essentiel reconnus, mais ils sont justifiés par ce qui constitue une cause d’irresponsabilité pénale : la légitime défense, qui à ce stade doit encore être étayée par des actes d’enquête”, a déclaré Me Manon Dugast, avocate du prévenu, confirmant renseignements auprès de La Voix du Nord. Selon le récit du procureur de Lille, une équipe de police a voulu contrôler les “passagers d’un véhicule aux fausses plaques minéralogiques” vers 3 heures du matin dans cette commune voisine de Tourcoing, à la frontière belge. Le chauffeur est alors parti “brusquement, pour l’éviter”, a-t-il expliqué. Lire aussi : Un homme abattu par la police après avoir refusé d’obtempérer dans le nord de la France
« Pendant le vol, un officier a réussi à ouvrir la porte, côté conducteur, pour distraire l’individu et a utilisé son arme une fois. Le conducteur du véhicule en question, âgé de 23 ans, est décédé sur les lieux, malgré l’intervention des secours”, a-t-il poursuivi. Selon une source policière, il a été touché à la poitrine. L’occupant du véhicule a été placé en garde à vue “pour dissimulation du vol d’un véhicule et complicité de refus d’obtempérer”.

Les investigations confiées à l’IGPN

Les conclusions de l’autopsie de la victime “sont compatibles avec les premiers éléments de l’enquête” mais “seront complétées par des investigations balistiques”, a précisé mercredi matin le parquet dans un communiqué. “La victime a été mortellement blessée d’un seul coup de feu dans les côtes du côté gauche”, a-t-il ajouté. Selon une source policière, ce jeune homme “était connu pour de nombreux délits graves liés à la drogue et recel”. Il a dû purger une peine de six mois de prison pour “non-exécution de travaux d’intérêt général”, la “décision de placement en détention datant de juin 2022”. Dans cette nouvelle affaire d’une personne tuée lors d’un refus d’obtempérer, les investigations ont été confiées à la direction régionale de la police judiciaire et à l’IGPN – la “police de la police” – pour “délimiter très précisément les circonstances de la commission des faits”. “, a-t-il souligné le procureur. A lire aussi : Refus d’obtempérer, légitime défense, délit de fuite : que dit la loi ?
” [Le policier] Lave le [par le véhicule], il y a un constat médical, il aurait pu être écrasé”, a insisté Manon Dugast. “Au moment de la tentative d’arrestation, le véhicule a été mis en mouvement de manière extrêmement violente”, a-t-il expliqué, assurant que l’officier “assume pleinement son geste, convaincu qu’il n’avait ‘pas d’autre choix’”. “C’était la première fois qu’il tirait”, a-t-il déclaré. “Il connaît la gravité de ce qui s’est passé”, a poursuivi l’avocat. Il décrit un policier au “carrière exemplaire” et au “service irréprochable”, “très respecté, très humain, très solidaire”, n’ayant “aucun incident disciplinaire à son actif”.

Trois dossiers sont déjà entre les mains du Défenseur des droits

Sur les 14.240 refus d’obtempérer enregistrés en 2021 par la police nationale, 157 cas concernaient “l’usage d’armes à feu dans des véhicules en mouvement”, selon les chiffres de la police. En juin, la défenseuse des droits Claire Hédon a décidé de saisir “d’office” trois dossiers impliquant des policiers ayant fait usage de leurs armes après avoir refusé d’obtempérer. Elles concernent quatre personnes décédées : un chauffard le 26 mars à Sevran (Seine-Saint-Denis), deux hommes en voiture le 24 avril au Pont-Neuf à Paris et le passager d’un véhicule dans le 18e arrondissement de la capitale le 4 juin. Lire aussi : Article destiné à nos abonnés Refus d’obtempérer : le Défenseur des droits s’empare de trois affaires impliquant des policiers
D’autres cas se sont produits plus récemment, comme à la mi-août à Vénissieux (Rhône), près de Lyon, où des policiers ont tiré plusieurs coups de feu lors du contrôle d’une voiture signalée volée, faisant deux morts. Le monde avec l’AFP


title: “Le Policier Soup Onn D Avoir Tu Un Homme Dans Le Nord Lors D Un Contr Le A T Mis En Examen Klmat” ShowToc: true date: “2022-12-07” author: “Richard Slough”


“Les faits sont pour l’essentiel reconnus, mais ils sont justifiés par ce qui constitue une cause d’irresponsabilité pénale : la légitime défense, qui à ce stade doit encore être étayée par des actes d’enquête”, a déclaré Me Manon Dugast, avocate du prévenu, confirmant renseignements auprès de La Voix du Nord. Selon le récit du procureur de Lille, une équipe de police a voulu contrôler les “passagers d’un véhicule aux fausses plaques minéralogiques” vers 3 heures du matin dans cette commune voisine de Tourcoing, à la frontière belge. Le chauffeur est alors parti “brusquement, pour l’éviter”, a-t-il expliqué. Lire aussi : Un homme abattu par la police après avoir refusé d’obtempérer dans le nord de la France
« Pendant le vol, un officier a réussi à ouvrir la porte, côté conducteur, pour distraire l’individu et a utilisé son arme une fois. Le conducteur du véhicule en question, âgé de 23 ans, est décédé sur les lieux, malgré l’intervention des secours”, a-t-il poursuivi. Selon une source policière, il a été touché à la poitrine. L’occupant du véhicule a été placé en garde à vue “pour dissimulation du vol d’un véhicule et complicité de refus d’obtempérer”.

Les investigations confiées à l’IGPN

Les conclusions de l’autopsie de la victime “sont compatibles avec les premiers éléments de l’enquête” mais “seront complétées par des investigations balistiques”, a précisé mercredi matin le parquet dans un communiqué. “La victime a été mortellement blessée d’un seul coup de feu dans les côtes du côté gauche”, a-t-il ajouté. Selon une source policière, ce jeune homme “était connu pour de nombreux délits graves liés à la drogue et recel”. Il a dû purger une peine de six mois de prison pour “non-exécution de travaux d’intérêt général”, la “décision de placement en détention datant de juin 2022”. Dans cette nouvelle affaire d’une personne tuée lors d’un refus d’obtempérer, les investigations ont été confiées à la direction régionale de la police judiciaire et à l’IGPN – la “police de la police” – pour “délimiter très précisément les circonstances de la commission des faits”. “, a-t-il souligné le procureur. A lire aussi : Refus d’obtempérer, légitime défense, délit de fuite : que dit la loi ?
” [Le policier] Lave le [par le véhicule], il y a un constat médical, il aurait pu être écrasé”, a insisté Manon Dugast. “Au moment de la tentative d’arrestation, le véhicule a été mis en mouvement de manière extrêmement violente”, a-t-il expliqué, assurant que l’officier “assume pleinement son geste, convaincu qu’il n’avait ‘pas d’autre choix’”. “C’était la première fois qu’il tirait”, a-t-il déclaré. “Il connaît la gravité de ce qui s’est passé”, a poursuivi l’avocat. Il décrit un policier au “carrière exemplaire” et au “service irréprochable”, “très respecté, très humain, très solidaire”, n’ayant “aucun incident disciplinaire à son actif”.

Trois dossiers sont déjà entre les mains du Défenseur des droits

Sur les 14.240 refus d’obtempérer enregistrés en 2021 par la police nationale, 157 cas concernaient “l’usage d’armes à feu dans des véhicules en mouvement”, selon les chiffres de la police. En juin, la défenseuse des droits Claire Hédon a décidé de saisir “d’office” trois dossiers impliquant des policiers ayant fait usage de leurs armes après avoir refusé d’obtempérer. Elles concernent quatre personnes décédées : un chauffard le 26 mars à Sevran (Seine-Saint-Denis), deux hommes en voiture le 24 avril au Pont-Neuf à Paris et le passager d’un véhicule dans le 18e arrondissement de la capitale le 4 juin. Lire aussi : Article destiné à nos abonnés Refus d’obtempérer : le Défenseur des droits s’empare de trois affaires impliquant des policiers
D’autres cas se sont produits plus récemment, comme à la mi-août à Vénissieux (Rhône), près de Lyon, où des policiers ont tiré plusieurs coups de feu lors du contrôle d’une voiture signalée volée, faisant deux morts. Le monde avec l’AFP