Capture d’écran France 5 L’invité de “C à vous”, Gérald Darmanin a assuré qu’il n’avait jamais dîné avec l’imam Iquioussen, qui était sur le point d’être expulsé de France. Le ministre de l’Intérieur en a profité pour revenir plus largement sur l’affaire. POLITIQUE – Dans l’incertitude, il est venu défendre l’action du gouvernement. Ce mercredi 31 août, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin était à “C à vous” sur France 5 pour revenir sur la polémique autour de l’expulsion de l’imam Iquioussen, autorisée la veille par le Conseil d’Etat, mais que la police a été incapable de présenter sa demande, l’intéressé s’est enfui. Un homme avec qui le ministre a aussi tenu à prendre ses distances. Ainsi, alors que Mediapart assurait quelques jours plus tôt qu’ils avaient “dîné” ensemble en 2014, lors de la campagne de Gérald Darmanin pour remporter la mairie de Tourcoing, elle a catégoriquement démenti.
“J’ai rencontré beaucoup de monde…”
“Ça fait partie des nombreuses fake news et attaques que j’ai eues personnellement”, a-t-il assuré à “C à vous”. Avant de nuancer quelque peu ses propos : « J’ai tenu plus de 400 réunions publiques à Tourcoing en 2014. Je n’ai pas dîné avec lui, j’ai vu des milliers de personnes et il est possible que cette personne soit là. Mais j’ai rencontré beaucoup de monde dans les campagnes municipales il y a 8 ans. »
Mediapart affirme qu’en 2014, @GDarmanin, alors candidat à la mairie de Tourcoing, a dîné avec l’imam Iquioussen :…
— C à toi (@cavousf5)
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Avec cette précision, le ministre de l’Intérieur a particulièrement insisté sur le rôle de l’Etat dans la lutte contre ce qu’il a qualifié de “djihadisme de l’atmosphère”, notamment grâce aux moyens prévus par la “loi sécession”.
“Aujourd’hui, il est urgent de faire face à un double discours qui arme mentalement certaines personnes pour qu’elles agissent contre l’Occident”, a-t-il déclaré. Et d’en venir au prédicateur du nord de la France : « Il savait très bien ce qu’il faisait, il allait prêcher dans les régions les plus pauvres de la France pour soutenir sa haine des femmes, des juifs, des valeurs occidentales. C’était vraiment pour être puni. »
Imam n’était pas un criminel en fuite avant son évasion
Comme l’a également expliqué le porte-parole du gouvernement Olivier Véran lors d’une conférence de presse tenue plus ou moins au même moment, Gérald Darmanin a ainsi rappelé que le Conseil d’État avait donc approuvé l’expulsion de l’imam Iquioussen. Et il se mit à expliquer comment il avait pu s’évader et ainsi échapper à la déportation.
« Nous ne sommes pas une dictature : la loi ne permet pas l’emprisonnement de personnes qui n’ont pas été condamnées et qui n’ont jamais été condamnées. Le ministre a également ajouté que la loi française ne permet pas “même de créer des techniques de surveillance très modernes lorsque la personne n’est pas un fugitif ou une personne recherchée”. Et que “jusqu’au moment où il a échappé à la déportation” l’imam Iquioussen n’était ni un fugitif ni un homme recherché. Désormais, s’il est prouvé qu’il se cachait en France et qu’il a été arrêté, il sera condamné à trois ans de prison.
“Nous ne sommes pas dans une dictature : la loi ne permet pas aux gens d’entrer dans les prisons, la détention provisoire…
— C à toi (@cavousf5)
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Par ailleurs, comme l’a également rapporté Olivier Véran, Gérald Darmanin a expliqué qu’”apparemment”, l’imam était “maintenant hors de France” et très probablement en Belgique. Il a également assuré que la France “avait pris des mesures administratives très importantes pour l’empêcher de revenir, et s’il revenait, nous l’arrêterions comme fugitif et le mettrions dans un centre de rétention administrative avant de l’expulser”. C’était avant qu’il ne confirme que la Belgique interdirait à l’imam à partir de jeudi de se rendre en France.
Imbroglio avec le Maroc
Concernant la question de l’embarras avec le Maroc, qui a “suspendu le permis consulaire” de l’imam, le porte-parole du gouvernement Olivier Veran a balayé toute polémique, expliquant que le document n’avait d’autre but que de reconnaître la nationalité marocaine du fugitif (et donc de permettre son expulsion vers son pays d’origine). Dans cette affaire, une source proche des autorités marocaines a expliqué à l’AFP que la suspension du permis était une réponse à la décision unilatérale de la France d’autoriser l’expulsion de l’imam. Face à ce blocus à Rabat, une autre source proche du dossier a fait état d’une possible rencontre entre Gérald Darmanin et les autorités marocaines en fin de journée mercredi. À voir également sur le HuffPost : Avec ses propositions choc, Gérald Darmanin marche dans les pas de Nicolas Sarkozy Vous ne pouvez pas voir ce contenu car vous avez refusé les cookies liés au contenu de tiers. Si vous souhaitez voir ce contenu, vous pouvez modifier vos préférences.
title: “D Ner Entre Darmanin Et Imam Iquioussen Fake News Assure Le Ministre Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-24” author: “Francis Arthur”
Capture d’écran France 5 L’invité de “C à vous”, Gérald Darmanin a assuré qu’il n’avait jamais dîné avec l’imam Iquioussen, qui était sur le point d’être expulsé de France. Le ministre de l’Intérieur en a profité pour revenir plus largement sur l’affaire. POLITIQUE – Dans l’incertitude, il est venu défendre l’action du gouvernement. Ce mercredi 31 août, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin était à “C à vous” sur France 5 pour revenir sur la polémique autour de l’expulsion de l’imam Iquioussen, autorisée la veille par le Conseil d’Etat, mais que la police a été incapable de présenter sa demande, l’intéressé s’est enfui. Un homme avec qui le ministre a aussi tenu à prendre ses distances. Ainsi, alors que Mediapart assurait quelques jours plus tôt qu’ils avaient “dîné” ensemble en 2014, lors de la campagne de Gérald Darmanin pour remporter la mairie de Tourcoing, elle a catégoriquement démenti.
“J’ai rencontré beaucoup de monde…”
“Ça fait partie des nombreuses fake news et attaques que j’ai eues personnellement”, a-t-il assuré à “C à vous”. Avant de nuancer quelque peu ses propos : « J’ai tenu plus de 400 réunions publiques à Tourcoing en 2014. Je n’ai pas dîné avec lui, j’ai vu des milliers de personnes et il est possible que cette personne soit là. Mais j’ai rencontré beaucoup de monde dans les campagnes municipales il y a 8 ans. »
Mediapart affirme qu’en 2014, @GDarmanin, alors candidat à la mairie de Tourcoing, a dîné avec l’imam Iquioussen :…
— C à toi (@cavousf5)
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Avec cette précision, le ministre de l’Intérieur a particulièrement insisté sur le rôle de l’Etat dans la lutte contre ce qu’il a qualifié de “djihadisme de l’atmosphère”, notamment grâce aux moyens prévus par la “loi sécession”.
“Aujourd’hui, il est urgent de faire face à un double discours qui arme mentalement certaines personnes pour qu’elles agissent contre l’Occident”, a-t-il déclaré. Et d’en venir au prédicateur du nord de la France : « Il savait très bien ce qu’il faisait, il allait prêcher dans les régions les plus pauvres de la France pour soutenir sa haine des femmes, des juifs, des valeurs occidentales. C’était vraiment pour être puni. »
Imam n’était pas un criminel en fuite avant son évasion
Comme l’a également expliqué le porte-parole du gouvernement Olivier Véran lors d’une conférence de presse tenue plus ou moins au même moment, Gérald Darmanin a ainsi rappelé que le Conseil d’État avait donc approuvé l’expulsion de l’imam Iquioussen. Et il se mit à expliquer comment il avait pu s’évader et ainsi échapper à la déportation.
« Nous ne sommes pas une dictature : la loi ne permet pas l’emprisonnement de personnes qui n’ont pas été condamnées et qui n’ont jamais été condamnées. Le ministre a également ajouté que la loi française ne permet pas “même de créer des techniques de surveillance très modernes lorsque la personne n’est pas un fugitif ou une personne recherchée”. Et que “jusqu’au moment où il a échappé à la déportation” l’imam Iquioussen n’était ni un fugitif ni un homme recherché. Désormais, s’il est prouvé qu’il se cachait en France et qu’il a été arrêté, il sera condamné à trois ans de prison.
“Nous ne sommes pas dans une dictature : la loi ne permet pas aux gens d’entrer dans les prisons, la détention provisoire…
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Par ailleurs, comme l’a également rapporté Olivier Véran, Gérald Darmanin a expliqué qu’”apparemment”, l’imam était “maintenant hors de France” et très probablement en Belgique. Il a également assuré que la France “avait pris des mesures administratives très importantes pour l’empêcher de revenir, et s’il revenait, nous l’arrêterions comme fugitif et le mettrions dans un centre de rétention administrative avant de l’expulser”. C’était avant qu’il ne confirme que la Belgique interdirait à l’imam à partir de jeudi de se rendre en France.
Imbroglio avec le Maroc
Concernant la question de l’embarras avec le Maroc, qui a “suspendu le permis consulaire” de l’imam, le porte-parole du gouvernement Olivier Veran a balayé toute polémique, expliquant que le document n’avait d’autre but que de reconnaître la nationalité marocaine du fugitif (et donc de permettre son expulsion vers son pays d’origine). Dans cette affaire, une source proche des autorités marocaines a expliqué à l’AFP que la suspension du permis était une réponse à la décision unilatérale de la France d’autoriser l’expulsion de l’imam. Face à ce blocus à Rabat, une autre source proche du dossier a fait état d’une possible rencontre entre Gérald Darmanin et les autorités marocaines en fin de journée mercredi. À voir également sur le HuffPost : Avec ses propositions choc, Gérald Darmanin marche dans les pas de Nicolas Sarkozy Vous ne pouvez pas voir ce contenu car vous avez refusé les cookies liés au contenu de tiers. Si vous souhaitez voir ce contenu, vous pouvez modifier vos préférences.
title: “D Ner Entre Darmanin Et Imam Iquioussen Fake News Assure Le Ministre Klmat” ShowToc: true date: “2022-10-30” author: “Barbara Homan”
Capture d’écran France 5 L’invité de “C à vous”, Gérald Darmanin a assuré qu’il n’avait jamais dîné avec l’imam Iquioussen, qui était sur le point d’être expulsé de France. Le ministre de l’Intérieur en a profité pour revenir plus largement sur l’affaire. POLITIQUE – Dans l’incertitude, il est venu défendre l’action du gouvernement. Ce mercredi 31 août, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin était à “C à vous” sur France 5 pour revenir sur la polémique autour de l’expulsion de l’imam Iquioussen, autorisée la veille par le Conseil d’Etat, mais que la police a été incapable de présenter sa demande, l’intéressé s’est enfui. Un homme avec qui le ministre a aussi tenu à prendre ses distances. Ainsi, alors que Mediapart assurait quelques jours plus tôt qu’ils avaient “dîné” ensemble en 2014, lors de la campagne de Gérald Darmanin pour remporter la mairie de Tourcoing, elle a catégoriquement démenti.
“J’ai rencontré beaucoup de monde…”
“Ça fait partie des nombreuses fake news et attaques que j’ai eues personnellement”, a-t-il assuré à “C à vous”. Avant de nuancer quelque peu ses propos : « J’ai tenu plus de 400 réunions publiques à Tourcoing en 2014. Je n’ai pas dîné avec lui, j’ai vu des milliers de personnes et il est possible que cette personne soit là. Mais j’ai rencontré beaucoup de monde dans les campagnes municipales il y a 8 ans. »
Mediapart affirme qu’en 2014, @GDarmanin, alors candidat à la mairie de Tourcoing, a dîné avec l’imam Iquioussen :…
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Avec cette précision, le ministre de l’Intérieur a particulièrement insisté sur le rôle de l’Etat dans la lutte contre ce qu’il a qualifié de “djihadisme de l’atmosphère”, notamment grâce aux moyens prévus par la “loi sécession”.
“Aujourd’hui, il est urgent de faire face à un double discours qui arme mentalement certaines personnes pour qu’elles agissent contre l’Occident”, a-t-il déclaré. Et d’en venir au prédicateur du nord de la France : « Il savait très bien ce qu’il faisait, il allait prêcher dans les régions les plus pauvres de la France pour soutenir sa haine des femmes, des juifs, des valeurs occidentales. C’était vraiment pour être puni. »
Imam n’était pas un criminel en fuite avant son évasion
Comme l’a également expliqué le porte-parole du gouvernement Olivier Véran lors d’une conférence de presse tenue plus ou moins au même moment, Gérald Darmanin a ainsi rappelé que le Conseil d’État avait donc approuvé l’expulsion de l’imam Iquioussen. Et il se mit à expliquer comment il avait pu s’évader et ainsi échapper à la déportation.
« Nous ne sommes pas une dictature : la loi ne permet pas l’emprisonnement de personnes qui n’ont pas été condamnées et qui n’ont jamais été condamnées. Le ministre a également ajouté que la loi française ne permet pas “même de créer des techniques de surveillance très modernes lorsque la personne n’est pas un fugitif ou une personne recherchée”. Et que “jusqu’au moment où il a échappé à la déportation” l’imam Iquioussen n’était ni un fugitif ni un homme recherché. Désormais, s’il est prouvé qu’il se cachait en France et qu’il a été arrêté, il sera condamné à trois ans de prison.
“Nous ne sommes pas dans une dictature : la loi ne permet pas aux gens d’entrer dans les prisons, la détention provisoire…
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Par ailleurs, comme l’a également rapporté Olivier Véran, Gérald Darmanin a expliqué qu’”apparemment”, l’imam était “maintenant hors de France” et très probablement en Belgique. Il a également assuré que la France “avait pris des mesures administratives très importantes pour l’empêcher de revenir, et s’il revenait, nous l’arrêterions comme fugitif et le mettrions dans un centre de rétention administrative avant de l’expulser”. C’était avant qu’il ne confirme que la Belgique interdirait à l’imam à partir de jeudi de se rendre en France.
Imbroglio avec le Maroc
Concernant la question de l’embarras avec le Maroc, qui a “suspendu le permis consulaire” de l’imam, le porte-parole du gouvernement Olivier Veran a balayé toute polémique, expliquant que le document n’avait d’autre but que de reconnaître la nationalité marocaine du fugitif (et donc de permettre son expulsion vers son pays d’origine). Dans cette affaire, une source proche des autorités marocaines a expliqué à l’AFP que la suspension du permis était une réponse à la décision unilatérale de la France d’autoriser l’expulsion de l’imam. Face à ce blocus à Rabat, une autre source proche du dossier a fait état d’une possible rencontre entre Gérald Darmanin et les autorités marocaines en fin de journée mercredi. À voir également sur le HuffPost : Avec ses propositions choc, Gérald Darmanin marche dans les pas de Nicolas Sarkozy Vous ne pouvez pas voir ce contenu car vous avez refusé les cookies liés au contenu de tiers. Si vous souhaitez voir ce contenu, vous pouvez modifier vos préférences.
title: “D Ner Entre Darmanin Et Imam Iquioussen Fake News Assure Le Ministre Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-27” author: “Susan Jeffery”
Capture d’écran France 5 L’invité de “C à vous”, Gérald Darmanin a assuré qu’il n’avait jamais dîné avec l’imam Iquioussen, qui était sur le point d’être expulsé de France. Le ministre de l’Intérieur en a profité pour revenir plus largement sur l’affaire. POLITIQUE – Dans l’incertitude, il est venu défendre l’action du gouvernement. Ce mercredi 31 août, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin était à “C à vous” sur France 5 pour revenir sur la polémique autour de l’expulsion de l’imam Iquioussen, autorisée la veille par le Conseil d’Etat, mais que la police a été incapable de présenter sa demande, l’intéressé s’est enfui. Un homme avec qui le ministre a aussi tenu à prendre ses distances. Ainsi, alors que Mediapart assurait quelques jours plus tôt qu’ils avaient “dîné” ensemble en 2014, lors de la campagne de Gérald Darmanin pour remporter la mairie de Tourcoing, elle a catégoriquement démenti.
“J’ai rencontré beaucoup de monde…”
“Ça fait partie des nombreuses fake news et attaques que j’ai eues personnellement”, a-t-il assuré à “C à vous”. Avant de nuancer quelque peu ses propos : « J’ai tenu plus de 400 réunions publiques à Tourcoing en 2014. Je n’ai pas dîné avec lui, j’ai vu des milliers de personnes et il est possible que cette personne soit là. Mais j’ai rencontré beaucoup de monde dans les campagnes municipales il y a 8 ans. »
Mediapart affirme qu’en 2014, @GDarmanin, alors candidat à la mairie de Tourcoing, a dîné avec l’imam Iquioussen :…
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Avec cette précision, le ministre de l’Intérieur a particulièrement insisté sur le rôle de l’Etat dans la lutte contre ce qu’il a qualifié de “djihadisme de l’atmosphère”, notamment grâce aux moyens prévus par la “loi sécession”.
“Aujourd’hui, il est urgent de faire face à un double discours qui arme mentalement certaines personnes pour qu’elles agissent contre l’Occident”, a-t-il déclaré. Et d’en venir au prédicateur du nord de la France : « Il savait très bien ce qu’il faisait, il allait prêcher dans les régions les plus pauvres de la France pour soutenir sa haine des femmes, des juifs, des valeurs occidentales. C’était vraiment pour être puni. »
Imam n’était pas un criminel en fuite avant son évasion
Comme l’a également expliqué le porte-parole du gouvernement Olivier Véran lors d’une conférence de presse tenue plus ou moins au même moment, Gérald Darmanin a ainsi rappelé que le Conseil d’État avait donc approuvé l’expulsion de l’imam Iquioussen. Et il se mit à expliquer comment il avait pu s’évader et ainsi échapper à la déportation.
« Nous ne sommes pas une dictature : la loi ne permet pas l’emprisonnement de personnes qui n’ont pas été condamnées et qui n’ont jamais été condamnées. Le ministre a également ajouté que la loi française ne permet pas “même de créer des techniques de surveillance très modernes lorsque la personne n’est pas un fugitif ou une personne recherchée”. Et que “jusqu’au moment où il a échappé à la déportation” l’imam Iquioussen n’était ni un fugitif ni un homme recherché. Désormais, s’il est prouvé qu’il se cachait en France et qu’il a été arrêté, il sera condamné à trois ans de prison.
“Nous ne sommes pas dans une dictature : la loi ne permet pas aux gens d’entrer dans les prisons, la détention provisoire…
— C à toi (@cavousf5)
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Par ailleurs, comme l’a également rapporté Olivier Véran, Gérald Darmanin a expliqué qu’”apparemment”, l’imam était “maintenant hors de France” et très probablement en Belgique. Il a également assuré que la France “avait pris des mesures administratives très importantes pour l’empêcher de revenir, et s’il revenait, nous l’arrêterions comme fugitif et le mettrions dans un centre de rétention administrative avant de l’expulser”. C’était avant qu’il ne confirme que la Belgique interdirait à l’imam à partir de jeudi de se rendre en France.
Imbroglio avec le Maroc
Concernant la question de l’embarras avec le Maroc, qui a “suspendu le permis consulaire” de l’imam, le porte-parole du gouvernement Olivier Veran a balayé toute polémique, expliquant que le document n’avait d’autre but que de reconnaître la nationalité marocaine du fugitif (et donc de permettre son expulsion vers son pays d’origine). Dans cette affaire, une source proche des autorités marocaines a expliqué à l’AFP que la suspension du permis était une réponse à la décision unilatérale de la France d’autoriser l’expulsion de l’imam. Face à ce blocus à Rabat, une autre source proche du dossier a fait état d’une possible rencontre entre Gérald Darmanin et les autorités marocaines en fin de journée mercredi. À voir également sur le HuffPost : Avec ses propositions choc, Gérald Darmanin marche dans les pas de Nicolas Sarkozy Vous ne pouvez pas voir ce contenu car vous avez refusé les cookies liés au contenu de tiers. Si vous souhaitez voir ce contenu, vous pouvez modifier vos préférences.