« Évidemment, nous voulions avoir un professeur devant chaque élève pour cette rentrée. Et c’est forcément une angoisse pour les parents de se poser la question de savoir si cela va arriver”, a déclaré jeudi la Première ministre Elizabeth Bourne à France Inter. “Je ne vous dirai pas qu’il ne peut y avoir de cas [, avec] ajustements dans les prochains jours, a-t-il reconnu. Mais en tout cas, je pense que cette rentrée se passera bien. » Le ministre de l’Education Pap Ndiaye a promis ces derniers jours que, même si les conditions ne sont “pas optimales”, la rentrée sera “comparable à l’année dernière”, “avec un enseignant devant chaque classe”. Pour pallier la pénurie d’enseignants, l’éducation nationale a embauché des enseignants contractuels – 3 000, selon Pap Ndiaye – qui ont été formés en quelques jours avant de prendre leurs fonctions. Pour rassurer le ministre de l’Education, qui revient pour la première fois à ce poste, il a répété que “plus de 80% des titulaires de contrat ont déjà enseigné”. Mais les inquiétudes sont vives du côté des parents d’élèves comme des syndicats. « L’année dernière, mon fils était dans une classe à double niveau CE1-CE2. On avait 28 ans, la prof était un peu surchargée. Elle manquait souvent à l’appel, ils ne la remplaçaient pas depuis une semaine, ils n’avaient trouvé personne. On a passé une semaine à s’occuper de nos enfants”, raconte à l’AFP Bénédicte Candir, 45 ans, devant l’école primaire Charles-Péguy à Créteil. Les parents d’élèves craignent “une rentrée explosive”, a expliqué à l’AFP Nageate Belahcen, co-présidente de la FCPE, la première fédération de parents d’élèves. “Enseignants absents qui ne sont pas remplacés, enseignants contractuels insuffisamment qualifiés ou mathématiques du secondaire… Les familles sont inquiètes”, dit-il. Les syndicats se plaignent d’un “blocage” contre l’embauche d’entrepreneurs en été. “La promesse d’un enseignant pour chaque élève ressemble plus à un slogan politique qu’à une réalité”, a déclaré cette semaine Sophie Vénétitay, secrétaire générale du SNES-FSU, le premier syndicat du secondaire. Cette association a lancé le mot-clé #NotreVraieRentrée pour recueillir des témoignages au sein des établissements. “On aura des adultes devant les salles de classe, pas des enseignants”, déclare le Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, qui craint déjà que le manque de remplaçants ne se fasse sentir dès le premier arrêt maladie ou maternité. Pour redonner de l’attractivité au métier d’enseignant, le gouvernement a fixé quelques jalons côté salaire. Pap Ndiaye a promis qu’”aucun enseignant ne commencerait sa carrière avec moins de 2 000 € nets par mois dès la rentrée 2023″. Il s’agira “d’un salaire de départ, hors primes”. Et il y aura des augmentations “significatives”, a-t-il dit, sans donner de calendrier.
title: “Quel Impact L Inflation A T Elle Sur Le Budget Familial Pose Tes Questions Klmat” ShowToc: true date: “2022-12-15” author: “Jeffrey Cass”
« Évidemment, nous voulions avoir un professeur devant chaque élève pour cette rentrée. Et c’est forcément une angoisse pour les parents de se poser la question de savoir si cela va arriver”, a déclaré jeudi la Première ministre Elizabeth Bourne à France Inter. “Je ne vous dirai pas qu’il ne peut y avoir de cas [, avec] ajustements dans les prochains jours, a-t-il reconnu. Mais en tout cas, je pense que cette rentrée se passera bien. » Le ministre de l’Education Pap Ndiaye a promis ces derniers jours que, même si les conditions ne sont “pas optimales”, la rentrée sera “comparable à l’année dernière”, “avec un enseignant devant chaque classe”. Pour pallier la pénurie d’enseignants, l’éducation nationale a embauché des enseignants contractuels – 3 000, selon Pap Ndiaye – qui ont été formés en quelques jours avant de prendre leurs fonctions. Pour rassurer le ministre de l’Education, qui revient pour la première fois à ce poste, il a répété que “plus de 80% des titulaires de contrat ont déjà enseigné”. Mais les inquiétudes sont vives du côté des parents d’élèves comme des syndicats. « L’année dernière, mon fils était dans une classe à double niveau CE1-CE2. On avait 28 ans, la prof était un peu surchargée. Elle manquait souvent à l’appel, ils ne la remplaçaient pas depuis une semaine, ils n’avaient trouvé personne. On a passé une semaine à s’occuper de nos enfants”, raconte à l’AFP Bénédicte Candir, 45 ans, devant l’école primaire Charles-Péguy à Créteil. Les parents d’élèves craignent “une rentrée explosive”, a expliqué à l’AFP Nageate Belahcen, co-présidente de la FCPE, la première fédération de parents d’élèves. “Enseignants absents qui ne sont pas remplacés, enseignants contractuels insuffisamment qualifiés ou mathématiques du secondaire… Les familles sont inquiètes”, dit-il. Les syndicats se plaignent d’un “blocage” contre l’embauche d’entrepreneurs en été. “La promesse d’un enseignant pour chaque élève ressemble plus à un slogan politique qu’à une réalité”, a déclaré cette semaine Sophie Vénétitay, secrétaire générale du SNES-FSU, le premier syndicat du secondaire. Cette association a lancé le mot-clé #NotreVraieRentrée pour recueillir des témoignages au sein des établissements. “On aura des adultes devant les salles de classe, pas des enseignants”, déclare le Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, qui craint déjà que le manque de remplaçants ne se fasse sentir dès le premier arrêt maladie ou maternité. Pour redonner de l’attractivité au métier d’enseignant, le gouvernement a fixé quelques jalons côté salaire. Pap Ndiaye a promis qu’”aucun enseignant ne commencerait sa carrière avec moins de 2 000 € nets par mois dès la rentrée 2023″. Il s’agira “d’un salaire de départ, hors primes”. Et il y aura des augmentations “significatives”, a-t-il dit, sans donner de calendrier.
title: “Quel Impact L Inflation A T Elle Sur Le Budget Familial Pose Tes Questions Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-25” author: “Shirley Muniz”
« Évidemment, nous voulions avoir un professeur devant chaque élève pour cette rentrée. Et c’est forcément une angoisse pour les parents de se poser la question de savoir si cela va arriver”, a déclaré jeudi la Première ministre Elizabeth Bourne à France Inter. “Je ne vous dirai pas qu’il ne peut y avoir de cas [, avec] ajustements dans les prochains jours, a-t-il reconnu. Mais en tout cas, je pense que cette rentrée se passera bien. » Le ministre de l’Education Pap Ndiaye a promis ces derniers jours que, même si les conditions ne sont “pas optimales”, la rentrée sera “comparable à l’année dernière”, “avec un enseignant devant chaque classe”. Pour pallier la pénurie d’enseignants, l’éducation nationale a embauché des enseignants contractuels – 3 000, selon Pap Ndiaye – qui ont été formés en quelques jours avant de prendre leurs fonctions. Pour rassurer le ministre de l’Education, qui revient pour la première fois à ce poste, il a répété que “plus de 80% des titulaires de contrat ont déjà enseigné”. Mais les inquiétudes sont vives du côté des parents d’élèves comme des syndicats. « L’année dernière, mon fils était dans une classe à double niveau CE1-CE2. On avait 28 ans, la prof était un peu surchargée. Elle manquait souvent à l’appel, ils ne la remplaçaient pas depuis une semaine, ils n’avaient trouvé personne. On a passé une semaine à s’occuper de nos enfants”, raconte à l’AFP Bénédicte Candir, 45 ans, devant l’école primaire Charles-Péguy à Créteil. Les parents d’élèves craignent “une rentrée explosive”, a expliqué à l’AFP Nageate Belahcen, co-présidente de la FCPE, la première fédération de parents d’élèves. “Enseignants absents qui ne sont pas remplacés, enseignants contractuels insuffisamment qualifiés ou mathématiques du secondaire… Les familles sont inquiètes”, dit-il. Les syndicats se plaignent d’un “blocage” contre l’embauche d’entrepreneurs en été. “La promesse d’un enseignant pour chaque élève ressemble plus à un slogan politique qu’à une réalité”, a déclaré cette semaine Sophie Vénétitay, secrétaire générale du SNES-FSU, le premier syndicat du secondaire. Cette association a lancé le mot-clé #NotreVraieRentrée pour recueillir des témoignages au sein des établissements. “On aura des adultes devant les salles de classe, pas des enseignants”, déclare le Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, qui craint déjà que le manque de remplaçants ne se fasse sentir dès le premier arrêt maladie ou maternité. Pour redonner de l’attractivité au métier d’enseignant, le gouvernement a fixé quelques jalons côté salaire. Pap Ndiaye a promis qu’”aucun enseignant ne commencerait sa carrière avec moins de 2 000 € nets par mois dès la rentrée 2023″. Il s’agira “d’un salaire de départ, hors primes”. Et il y aura des augmentations “significatives”, a-t-il dit, sans donner de calendrier.
title: “Quel Impact L Inflation A T Elle Sur Le Budget Familial Pose Tes Questions Klmat” ShowToc: true date: “2022-12-08” author: “Anthony Hannigan”
« Évidemment, nous voulions avoir un professeur devant chaque élève pour cette rentrée. Et c’est forcément une angoisse pour les parents de se poser la question de savoir si cela va arriver”, a déclaré jeudi la Première ministre Elizabeth Bourne à France Inter. “Je ne vous dirai pas qu’il ne peut y avoir de cas [, avec] ajustements dans les prochains jours, a-t-il reconnu. Mais en tout cas, je pense que cette rentrée se passera bien. » Le ministre de l’Education Pap Ndiaye a promis ces derniers jours que, même si les conditions ne sont “pas optimales”, la rentrée sera “comparable à l’année dernière”, “avec un enseignant devant chaque classe”. Pour pallier la pénurie d’enseignants, l’éducation nationale a embauché des enseignants contractuels – 3 000, selon Pap Ndiaye – qui ont été formés en quelques jours avant de prendre leurs fonctions. Pour rassurer le ministre de l’Education, qui revient pour la première fois à ce poste, il a répété que “plus de 80% des titulaires de contrat ont déjà enseigné”. Mais les inquiétudes sont vives du côté des parents d’élèves comme des syndicats. « L’année dernière, mon fils était dans une classe à double niveau CE1-CE2. On avait 28 ans, la prof était un peu surchargée. Elle manquait souvent à l’appel, ils ne la remplaçaient pas depuis une semaine, ils n’avaient trouvé personne. On a passé une semaine à s’occuper de nos enfants”, raconte à l’AFP Bénédicte Candir, 45 ans, devant l’école primaire Charles-Péguy à Créteil. Les parents d’élèves craignent “une rentrée explosive”, a expliqué à l’AFP Nageate Belahcen, co-présidente de la FCPE, la première fédération de parents d’élèves. “Enseignants absents qui ne sont pas remplacés, enseignants contractuels insuffisamment qualifiés ou mathématiques du secondaire… Les familles sont inquiètes”, dit-il. Les syndicats se plaignent d’un “blocage” contre l’embauche d’entrepreneurs en été. “La promesse d’un enseignant pour chaque élève ressemble plus à un slogan politique qu’à une réalité”, a déclaré cette semaine Sophie Vénétitay, secrétaire générale du SNES-FSU, le premier syndicat du secondaire. Cette association a lancé le mot-clé #NotreVraieRentrée pour recueillir des témoignages au sein des établissements. “On aura des adultes devant les salles de classe, pas des enseignants”, déclare le Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, qui craint déjà que le manque de remplaçants ne se fasse sentir dès le premier arrêt maladie ou maternité. Pour redonner de l’attractivité au métier d’enseignant, le gouvernement a fixé quelques jalons côté salaire. Pap Ndiaye a promis qu’”aucun enseignant ne commencerait sa carrière avec moins de 2 000 € nets par mois dès la rentrée 2023″. Il s’agira “d’un salaire de départ, hors primes”. Et il y aura des augmentations “significatives”, a-t-il dit, sans donner de calendrier.