Cette expérimentation est issue de la loi Climat et Résilience de 2021, qui reprend en partie une proposition de la Convention Citoyenne pour le Climat, qui souhaitait réduire le gaspillage de papier dû aux tracts publicitaires. A l’issue de la période d’essai, un comité d’évaluation sera mis en place « pour apprécier l’impact de l’expérimentation sur la production et le traitement des vieux papiers, ses conséquences sur l’emploi, les secteurs d’activité connexes, le comportement des consommateurs, mais aussi sur les difficultés éventuelles de généraliser ce compteur », expliquait le ministère de la Transition écologique dans un communiqué début mai. Six mois avant la fin de l’expérimentation, il devra rédiger un rapport d’évaluation parlementaire, dans lequel il sera précisé si la généralisation du dispositif est souhaitable ou non, fait également savoir le ministère dans son communiqué. Lire aussi Les principales propositions de la convention climat sont passées au crible
800 000 tonnes d’imprimés non sollicités
Selon le ministère de la Transition écologique, la quantité d’imprimés non sollicités représente près de 800 000 tonnes en France, soit 12 kg de tracts par habitant et 30 kg par foyer en moyenne chaque année. Dans le détail, la publicité imprimée représente 89 % de ces montants, le reste étant constitué de 5 % d’annuaires professionnels, de 4 % de presse communautaire et de 2 % de journaux d’annonces gratuites. Et malgré les autocollants “Stop-Pub”, mis en place en 2004 et apposés sur environ un tiers des boîtes aux lettres, “une part non négligeable de cette publicité est jetée sans être lue”, constate Environnement et Maîtrise de l’Energie (Ademe) dans un “Rapport Publicité et Environnement”. ‘, publié en 2020.
Risque de préjudice social
La mise en place du dispositif “Oui Pub” inquiète les professionnels de ce secteur : près de 20 000 en France travaillent dans des conditions difficiles. De nombreux travailleurs de l’industrie sont précaires et employés à temps partiel, ce qui rend la reconversion difficile.
Il y a un an, ils étaient encore 18 000 sur Adrexo. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 13 000. Mediapost, seul autre acteur de la distribution publicitaire en France, compte 8 100 distributeurs selon la CFDT, soit 3 000 de moins qu’il y a trois ans. De leur côté, les principaux producteurs de catalogues imprimés s’apprêtent à réduire leur volume d’impression.
Lire aussi : « Yes Pub » : contre le gaspillage de la publicité dans les boîtes aux lettres, une expérimentation a débuté dans une quinzaine de quartiers
Le monde
title: “Lancement Du Dispositif Contre Le Gaspillage De Papier D La Publicit Dans Treize Communes Fran Aises Klmat” ShowToc: true date: “2022-10-30” author: “Billy Jennings”
Cette expérimentation est issue de la loi Climat et Résilience de 2021, qui reprend en partie une proposition de la Convention Citoyenne pour le Climat, qui souhaitait réduire le gaspillage de papier dû aux tracts publicitaires. A l’issue de la période d’essai, un comité d’évaluation sera mis en place « pour apprécier l’impact de l’expérimentation sur la production et le traitement des vieux papiers, ses conséquences sur l’emploi, les secteurs d’activité connexes, le comportement des consommateurs, mais aussi sur les difficultés éventuelles de généraliser ce compteur », expliquait le ministère de la Transition écologique dans un communiqué début mai. Six mois avant la fin de l’expérimentation, il devra rédiger un rapport d’évaluation parlementaire, dans lequel il sera précisé si la généralisation du dispositif est souhaitable ou non, fait également savoir le ministère dans son communiqué. Lire aussi Les principales propositions de la convention climat sont passées au crible
800 000 tonnes d’imprimés non sollicités
Selon le ministère de la Transition écologique, la quantité d’imprimés non sollicités représente près de 800 000 tonnes en France, soit 12 kg de tracts par habitant et 30 kg par foyer en moyenne chaque année. Dans le détail, la publicité imprimée représente 89 % de ces montants, le reste étant constitué de 5 % d’annuaires professionnels, de 4 % de presse communautaire et de 2 % de journaux d’annonces gratuites. Et malgré les autocollants “Stop-Pub”, mis en place en 2004 et apposés sur environ un tiers des boîtes aux lettres, “une part non négligeable de cette publicité est jetée sans être lue”, constate Environnement et Maîtrise de l’Energie (Ademe) dans un “Rapport Publicité et Environnement”. ‘, publié en 2020.
Risque de préjudice social
La mise en place du dispositif “Oui Pub” inquiète les professionnels de ce secteur : près de 20 000 en France travaillent dans des conditions difficiles. De nombreux travailleurs de l’industrie sont précaires et employés à temps partiel, ce qui rend la reconversion difficile.
Il y a un an, ils étaient encore 18 000 sur Adrexo. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 13 000. Mediapost, seul autre acteur de la distribution publicitaire en France, compte 8 100 distributeurs selon la CFDT, soit 3 000 de moins qu’il y a trois ans. De leur côté, les principaux producteurs de catalogues imprimés s’apprêtent à réduire leur volume d’impression.
Lire aussi : « Yes Pub » : contre le gaspillage de la publicité dans les boîtes aux lettres, une expérimentation a débuté dans une quinzaine de quartiers
Le monde
title: “Lancement Du Dispositif Contre Le Gaspillage De Papier D La Publicit Dans Treize Communes Fran Aises Klmat” ShowToc: true date: “2022-10-22” author: “Fatima Briones”
Cette expérimentation est issue de la loi Climat et Résilience de 2021, qui reprend en partie une proposition de la Convention Citoyenne pour le Climat, qui souhaitait réduire le gaspillage de papier dû aux tracts publicitaires. A l’issue de la période d’essai, un comité d’évaluation sera mis en place « pour apprécier l’impact de l’expérimentation sur la production et le traitement des vieux papiers, ses conséquences sur l’emploi, les secteurs d’activité connexes, le comportement des consommateurs, mais aussi sur les difficultés éventuelles de généraliser ce compteur », expliquait le ministère de la Transition écologique dans un communiqué début mai. Six mois avant la fin de l’expérimentation, il devra rédiger un rapport d’évaluation parlementaire, dans lequel il sera précisé si la généralisation du dispositif est souhaitable ou non, fait également savoir le ministère dans son communiqué. Lire aussi Les principales propositions de la convention climat sont passées au crible
800 000 tonnes d’imprimés non sollicités
Selon le ministère de la Transition écologique, la quantité d’imprimés non sollicités représente près de 800 000 tonnes en France, soit 12 kg de tracts par habitant et 30 kg par foyer en moyenne chaque année. Dans le détail, la publicité imprimée représente 89 % de ces montants, le reste étant constitué de 5 % d’annuaires professionnels, de 4 % de presse communautaire et de 2 % de journaux d’annonces gratuites. Et malgré les autocollants “Stop-Pub”, mis en place en 2004 et apposés sur environ un tiers des boîtes aux lettres, “une part non négligeable de cette publicité est jetée sans être lue”, constate Environnement et Maîtrise de l’Energie (Ademe) dans un “Rapport Publicité et Environnement”. ‘, publié en 2020.
Risque de préjudice social
La mise en place du dispositif “Oui Pub” inquiète les professionnels de ce secteur : près de 20 000 en France travaillent dans des conditions difficiles. De nombreux travailleurs de l’industrie sont précaires et employés à temps partiel, ce qui rend la reconversion difficile.
Il y a un an, ils étaient encore 18 000 sur Adrexo. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 13 000. Mediapost, seul autre acteur de la distribution publicitaire en France, compte 8 100 distributeurs selon la CFDT, soit 3 000 de moins qu’il y a trois ans. De leur côté, les principaux producteurs de catalogues imprimés s’apprêtent à réduire leur volume d’impression.
Lire aussi : « Yes Pub » : contre le gaspillage de la publicité dans les boîtes aux lettres, une expérimentation a débuté dans une quinzaine de quartiers
Le monde
title: “Lancement Du Dispositif Contre Le Gaspillage De Papier D La Publicit Dans Treize Communes Fran Aises Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-05” author: “Kristen Merrifield”
Cette expérimentation est issue de la loi Climat et Résilience de 2021, qui reprend en partie une proposition de la Convention Citoyenne pour le Climat, qui souhaitait réduire le gaspillage de papier dû aux tracts publicitaires. A l’issue de la période d’essai, un comité d’évaluation sera mis en place « pour apprécier l’impact de l’expérimentation sur la production et le traitement des vieux papiers, ses conséquences sur l’emploi, les secteurs d’activité connexes, le comportement des consommateurs, mais aussi sur les difficultés éventuelles de généraliser ce compteur », expliquait le ministère de la Transition écologique dans un communiqué début mai. Six mois avant la fin de l’expérimentation, il devra rédiger un rapport d’évaluation parlementaire, dans lequel il sera précisé si la généralisation du dispositif est souhaitable ou non, fait également savoir le ministère dans son communiqué. Lire aussi Les principales propositions de la convention climat sont passées au crible
800 000 tonnes d’imprimés non sollicités
Selon le ministère de la Transition écologique, la quantité d’imprimés non sollicités représente près de 800 000 tonnes en France, soit 12 kg de tracts par habitant et 30 kg par foyer en moyenne chaque année. Dans le détail, la publicité imprimée représente 89 % de ces montants, le reste étant constitué de 5 % d’annuaires professionnels, de 4 % de presse communautaire et de 2 % de journaux d’annonces gratuites. Et malgré les autocollants “Stop-Pub”, mis en place en 2004 et apposés sur environ un tiers des boîtes aux lettres, “une part non négligeable de cette publicité est jetée sans être lue”, constate Environnement et Maîtrise de l’Energie (Ademe) dans un “Rapport Publicité et Environnement”. ‘, publié en 2020.
Risque de préjudice social
La mise en place du dispositif “Oui Pub” inquiète les professionnels de ce secteur : près de 20 000 en France travaillent dans des conditions difficiles. De nombreux travailleurs de l’industrie sont précaires et employés à temps partiel, ce qui rend la reconversion difficile.
Il y a un an, ils étaient encore 18 000 sur Adrexo. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 13 000. Mediapost, seul autre acteur de la distribution publicitaire en France, compte 8 100 distributeurs selon la CFDT, soit 3 000 de moins qu’il y a trois ans. De leur côté, les principaux producteurs de catalogues imprimés s’apprêtent à réduire leur volume d’impression.
Lire aussi : « Yes Pub » : contre le gaspillage de la publicité dans les boîtes aux lettres, une expérimentation a débuté dans une quinzaine de quartiers
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