Publié à 6h21 Mis à jour à 8h43
Stanislav DOSHCHITSYN Agence France-Presse
“La mission de l’AIEA est arrivée” à la centrale, a indiqué à l’AFP via WhatsApp un représentant de l’organisation du groupe. L’agence de presse russe Ria-Novosti a publié une vidéo montrant le convoi de véhicules, certains avec le logo de l’ONU, arrivant à l’usine. Le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Rafael Grossi, qui dirige l’équipe de 14 personnes, avait précédemment indiqué que les experts commenceraient leur travail dès leur arrivée. “Nous allons immédiatement commencer à évaluer la situation sécuritaire de l’usine”, a-t-il déclaré. L’AIEA veut établir une présence “permanente” dans cette centrale du sud de l’Ukraine pour prévenir un éventuel accident nucléaire. A Kyiv, le chef du Comité international de la Croix-Rouge a appelé à l’arrêt de toutes les opérations militaires autour de l’usine, avertissant qu’une attaque serait “catastrophique”. “Il est temps d’arrêter de jouer avec le feu et de prendre des mesures concrètes pour protéger ce site”, a déclaré Robert Mardini aux journalistes. “La moindre erreur de calcul pourrait causer des ravages que nous regretterons pendant des décennies”, a-t-il prévenu.
Un réacteur fermé-
Les deux pays belligérants s’accusent depuis des semaines de mettre en danger la sécurité de cette centrale nucléaire, la plus grande d’Europe.
L’un des deux réacteurs en activité a été arrêté par des bombardements russes, a déclaré jeudi l’exploitant de la centrale nucléaire ukrainienne Energoatom que l’un des six réacteurs fonctionnait toujours.
Jeudi, les autorités ukrainiennes ont accusé la Russie de mener des frappes d’artillerie sur Energodar, la ville où se trouve la centrale de Zaporijia, et sur la route que la mission de l’AIEA devait emprunter pour s’y rendre.
De son côté, l’armée russe a accusé les troupes ukrainiennes d’avoir envoyé “deux groupes de saboteurs”.
Les commandos auraient « débarqué sept bateaux […] à trois kilomètres au nord-est de la centrale nucléaire de Zaporijia et a tenté de s’emparer de la centrale”, a déclaré le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
Il a précisé que l’armée russe avait pris “des mesures pour exterminer l’ennemi, notamment en recourant à l’aviation”.
L’usine est située le long du fleuve Dniepr, dont la rive gauche est contrôlée dans ce secteur par les troupes russes.
Ces déclarations étaient invérifiables par une source indépendante.
Le ministère russe de la Défense a également accusé l’armée ukrainienne d’avoir tiré de l’artillerie sur le “point de rendez-vous” de la mission de l’AIEA près de la centrale nucléaire.
Un responsable de l’administration d’occupation russe dans la région de Zaporijia, Vladimir Rogov, a pour sa part accusé l’Ukraine d’avoir bombardé Energodar, tuant trois civils et en blessant un.
guerre du gaz
Sur le terrain, l’armée ukrainienne poursuit sa contre-offensive dans le sud du pays, notamment autour de Kherson, l’une des rares grandes villes ukrainiennes capturées par la Russie. L’armée russe a toutefois assuré mercredi avoir repoussé les attaques ukrainiennes ces deux derniers jours, infligeant de lourdes pertes aux Ukrainiens. Dans un rapport publié jeudi, l’ONG Human Rights Watch a déclaré que les forces russes ont transporté de force des civils ukrainiens, y compris ceux qui ont fui les hostilités, vers des zones sous leur contrôle depuis le début de l’invasion russe. A Paris, Emmanuel Macron a soutenu la poursuite du dialogue avec la Russie, estimant qu’il fallait « partir du principe qu’on peut toujours continuer à parler à tout le monde », « surtout à ceux avec qui on n’est pas d’accord ». Le président français est l’un des rares dirigeants européens à avoir parlé au président Vladimir Poutine depuis que la Russie a envahi l’Ukraine le 24 février, une stratégie qui a été critiquée. Mais Emmanuel Macron a évalué dans le même temps, lors d’un discours devant les ambassadeurs de France à l’Elysée, que “la division de l’Europe est l’un des buts de guerre de la Russie” en Ukraine. Dans une autre guerre gazière parallèle, le géant russe Gazprom a déclaré mercredi avoir suspendu “totalement” son approvisionnement depuis l’Europe via le gazoduc Nord Stream en raison de travaux de maintenance qui devraient durer trois jours. Alors que d’autres pays européens, notamment l’Allemagne et la France, s’efforcent de réduire leur dépendance au gaz russe, la Hongrie a annoncé mercredi un accord avec Gazprom pour recevoir des approvisionnements supplémentaires. Sur le front diplomatique, les ministres des Affaires étrangères de l’UE ont convenu mercredi de suspendre un accord de 2007 avec la Russie qui facilite la délivrance mutuelle de visas de court séjour. “C’est une décision ridicule qui s’inscrit dans une série d’absurdités”, a réagi jeudi le Kremlin.
title: “Guerre En Ukraine Jour 190 Les Experts De L Aiea Travaillent D Arrache Pied La Centrale Nucl Aire De Zaporijia Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-06” author: “Amber Bufkin”
Publié à 6h21 Mis à jour à 8h43
Stanislav DOSHCHITSYN Agence France-Presse
“La mission de l’AIEA est arrivée” à la centrale, a indiqué à l’AFP via WhatsApp un représentant de l’organisation du groupe. L’agence de presse russe Ria-Novosti a publié une vidéo montrant le convoi de véhicules, certains avec le logo de l’ONU, arrivant à l’usine. Le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Rafael Grossi, qui dirige l’équipe de 14 personnes, avait précédemment indiqué que les experts commenceraient leur travail dès leur arrivée. “Nous allons immédiatement commencer à évaluer la situation sécuritaire de l’usine”, a-t-il déclaré. L’AIEA veut établir une présence “permanente” dans cette centrale du sud de l’Ukraine pour prévenir un éventuel accident nucléaire. A Kyiv, le chef du Comité international de la Croix-Rouge a appelé à l’arrêt de toutes les opérations militaires autour de l’usine, avertissant qu’une attaque serait “catastrophique”. “Il est temps d’arrêter de jouer avec le feu et de prendre des mesures concrètes pour protéger ce site”, a déclaré Robert Mardini aux journalistes. “La moindre erreur de calcul pourrait causer des ravages que nous regretterons pendant des décennies”, a-t-il prévenu.
Un réacteur fermé-
Les deux pays belligérants s’accusent depuis des semaines de mettre en danger la sécurité de cette centrale nucléaire, la plus grande d’Europe.
L’un des deux réacteurs en activité a été arrêté par des bombardements russes, a déclaré jeudi l’exploitant de la centrale nucléaire ukrainienne Energoatom que l’un des six réacteurs fonctionnait toujours.
Jeudi, les autorités ukrainiennes ont accusé la Russie de mener des frappes d’artillerie sur Energodar, la ville où se trouve la centrale de Zaporijia, et sur la route que la mission de l’AIEA devait emprunter pour s’y rendre.
De son côté, l’armée russe a accusé les troupes ukrainiennes d’avoir envoyé “deux groupes de saboteurs”.
Les commandos auraient « débarqué sept bateaux […] à trois kilomètres au nord-est de la centrale nucléaire de Zaporijia et a tenté de s’emparer de la centrale”, a déclaré le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
Il a précisé que l’armée russe avait pris “des mesures pour exterminer l’ennemi, notamment en recourant à l’aviation”.
L’usine est située le long du fleuve Dniepr, dont la rive gauche est contrôlée dans ce secteur par les troupes russes.
Ces déclarations étaient invérifiables par une source indépendante.
Le ministère russe de la Défense a également accusé l’armée ukrainienne d’avoir tiré de l’artillerie sur le “point de rendez-vous” de la mission de l’AIEA près de la centrale nucléaire.
Un responsable de l’administration d’occupation russe dans la région de Zaporijia, Vladimir Rogov, a pour sa part accusé l’Ukraine d’avoir bombardé Energodar, tuant trois civils et en blessant un.
guerre du gaz
Sur le terrain, l’armée ukrainienne poursuit sa contre-offensive dans le sud du pays, notamment autour de Kherson, l’une des rares grandes villes ukrainiennes capturées par la Russie. L’armée russe a toutefois assuré mercredi avoir repoussé les attaques ukrainiennes ces deux derniers jours, infligeant de lourdes pertes aux Ukrainiens. Dans un rapport publié jeudi, l’ONG Human Rights Watch a déclaré que les forces russes ont transporté de force des civils ukrainiens, y compris ceux qui ont fui les hostilités, vers des zones sous leur contrôle depuis le début de l’invasion russe. A Paris, Emmanuel Macron a soutenu la poursuite du dialogue avec la Russie, estimant qu’il fallait « partir du principe qu’on peut toujours continuer à parler à tout le monde », « surtout à ceux avec qui on n’est pas d’accord ». Le président français est l’un des rares dirigeants européens à avoir parlé au président Vladimir Poutine depuis que la Russie a envahi l’Ukraine le 24 février, une stratégie qui a été critiquée. Mais Emmanuel Macron a évalué dans le même temps, lors d’un discours devant les ambassadeurs de France à l’Elysée, que “la division de l’Europe est l’un des buts de guerre de la Russie” en Ukraine. Dans une autre guerre gazière parallèle, le géant russe Gazprom a déclaré mercredi avoir suspendu “totalement” son approvisionnement depuis l’Europe via le gazoduc Nord Stream en raison de travaux de maintenance qui devraient durer trois jours. Alors que d’autres pays européens, notamment l’Allemagne et la France, s’efforcent de réduire leur dépendance au gaz russe, la Hongrie a annoncé mercredi un accord avec Gazprom pour recevoir des approvisionnements supplémentaires. Sur le front diplomatique, les ministres des Affaires étrangères de l’UE ont convenu mercredi de suspendre un accord de 2007 avec la Russie qui facilite la délivrance mutuelle de visas de court séjour. “C’est une décision ridicule qui s’inscrit dans une série d’absurdités”, a réagi jeudi le Kremlin.
title: “Guerre En Ukraine Jour 190 Les Experts De L Aiea Travaillent D Arrache Pied La Centrale Nucl Aire De Zaporijia Klmat” ShowToc: true date: “2022-10-28” author: “Clifton Bravo”
Publié à 6h21 Mis à jour à 8h43
Stanislav DOSHCHITSYN Agence France-Presse
“La mission de l’AIEA est arrivée” à la centrale, a indiqué à l’AFP via WhatsApp un représentant de l’organisation du groupe. L’agence de presse russe Ria-Novosti a publié une vidéo montrant le convoi de véhicules, certains avec le logo de l’ONU, arrivant à l’usine. Le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Rafael Grossi, qui dirige l’équipe de 14 personnes, avait précédemment indiqué que les experts commenceraient leur travail dès leur arrivée. “Nous allons immédiatement commencer à évaluer la situation sécuritaire de l’usine”, a-t-il déclaré. L’AIEA veut établir une présence “permanente” dans cette centrale du sud de l’Ukraine pour prévenir un éventuel accident nucléaire. A Kyiv, le chef du Comité international de la Croix-Rouge a appelé à l’arrêt de toutes les opérations militaires autour de l’usine, avertissant qu’une attaque serait “catastrophique”. “Il est temps d’arrêter de jouer avec le feu et de prendre des mesures concrètes pour protéger ce site”, a déclaré Robert Mardini aux journalistes. “La moindre erreur de calcul pourrait causer des ravages que nous regretterons pendant des décennies”, a-t-il prévenu.
Un réacteur fermé-
Les deux pays belligérants s’accusent depuis des semaines de mettre en danger la sécurité de cette centrale nucléaire, la plus grande d’Europe.
L’un des deux réacteurs en activité a été arrêté par des bombardements russes, a déclaré jeudi l’exploitant de la centrale nucléaire ukrainienne Energoatom que l’un des six réacteurs fonctionnait toujours.
Jeudi, les autorités ukrainiennes ont accusé la Russie de mener des frappes d’artillerie sur Energodar, la ville où se trouve la centrale de Zaporijia, et sur la route que la mission de l’AIEA devait emprunter pour s’y rendre.
De son côté, l’armée russe a accusé les troupes ukrainiennes d’avoir envoyé “deux groupes de saboteurs”.
Les commandos auraient « débarqué sept bateaux […] à trois kilomètres au nord-est de la centrale nucléaire de Zaporijia et a tenté de s’emparer de la centrale”, a déclaré le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
Il a précisé que l’armée russe avait pris “des mesures pour exterminer l’ennemi, notamment en recourant à l’aviation”.
L’usine est située le long du fleuve Dniepr, dont la rive gauche est contrôlée dans ce secteur par les troupes russes.
Ces déclarations étaient invérifiables par une source indépendante.
Le ministère russe de la Défense a également accusé l’armée ukrainienne d’avoir tiré de l’artillerie sur le “point de rendez-vous” de la mission de l’AIEA près de la centrale nucléaire.
Un responsable de l’administration d’occupation russe dans la région de Zaporijia, Vladimir Rogov, a pour sa part accusé l’Ukraine d’avoir bombardé Energodar, tuant trois civils et en blessant un.
guerre du gaz
Sur le terrain, l’armée ukrainienne poursuit sa contre-offensive dans le sud du pays, notamment autour de Kherson, l’une des rares grandes villes ukrainiennes capturées par la Russie. L’armée russe a toutefois assuré mercredi avoir repoussé les attaques ukrainiennes ces deux derniers jours, infligeant de lourdes pertes aux Ukrainiens. Dans un rapport publié jeudi, l’ONG Human Rights Watch a déclaré que les forces russes ont transporté de force des civils ukrainiens, y compris ceux qui ont fui les hostilités, vers des zones sous leur contrôle depuis le début de l’invasion russe. A Paris, Emmanuel Macron a soutenu la poursuite du dialogue avec la Russie, estimant qu’il fallait « partir du principe qu’on peut toujours continuer à parler à tout le monde », « surtout à ceux avec qui on n’est pas d’accord ». Le président français est l’un des rares dirigeants européens à avoir parlé au président Vladimir Poutine depuis que la Russie a envahi l’Ukraine le 24 février, une stratégie qui a été critiquée. Mais Emmanuel Macron a évalué dans le même temps, lors d’un discours devant les ambassadeurs de France à l’Elysée, que “la division de l’Europe est l’un des buts de guerre de la Russie” en Ukraine. Dans une autre guerre gazière parallèle, le géant russe Gazprom a déclaré mercredi avoir suspendu “totalement” son approvisionnement depuis l’Europe via le gazoduc Nord Stream en raison de travaux de maintenance qui devraient durer trois jours. Alors que d’autres pays européens, notamment l’Allemagne et la France, s’efforcent de réduire leur dépendance au gaz russe, la Hongrie a annoncé mercredi un accord avec Gazprom pour recevoir des approvisionnements supplémentaires. Sur le front diplomatique, les ministres des Affaires étrangères de l’UE ont convenu mercredi de suspendre un accord de 2007 avec la Russie qui facilite la délivrance mutuelle de visas de court séjour. “C’est une décision ridicule qui s’inscrit dans une série d’absurdités”, a réagi jeudi le Kremlin.
title: “Guerre En Ukraine Jour 190 Les Experts De L Aiea Travaillent D Arrache Pied La Centrale Nucl Aire De Zaporijia Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-04” author: “Nova Gadson”
Publié à 6h21 Mis à jour à 8h43
Stanislav DOSHCHITSYN Agence France-Presse
“La mission de l’AIEA est arrivée” à la centrale, a indiqué à l’AFP via WhatsApp un représentant de l’organisation du groupe. L’agence de presse russe Ria-Novosti a publié une vidéo montrant le convoi de véhicules, certains avec le logo de l’ONU, arrivant à l’usine. Le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Rafael Grossi, qui dirige l’équipe de 14 personnes, avait précédemment indiqué que les experts commenceraient leur travail dès leur arrivée. “Nous allons immédiatement commencer à évaluer la situation sécuritaire de l’usine”, a-t-il déclaré. L’AIEA veut établir une présence “permanente” dans cette centrale du sud de l’Ukraine pour prévenir un éventuel accident nucléaire. A Kyiv, le chef du Comité international de la Croix-Rouge a appelé à l’arrêt de toutes les opérations militaires autour de l’usine, avertissant qu’une attaque serait “catastrophique”. “Il est temps d’arrêter de jouer avec le feu et de prendre des mesures concrètes pour protéger ce site”, a déclaré Robert Mardini aux journalistes. “La moindre erreur de calcul pourrait causer des ravages que nous regretterons pendant des décennies”, a-t-il prévenu.
Un réacteur fermé-
Les deux pays belligérants s’accusent depuis des semaines de mettre en danger la sécurité de cette centrale nucléaire, la plus grande d’Europe.
L’un des deux réacteurs en activité a été arrêté par des bombardements russes, a déclaré jeudi l’exploitant de la centrale nucléaire ukrainienne Energoatom que l’un des six réacteurs fonctionnait toujours.
Jeudi, les autorités ukrainiennes ont accusé la Russie de mener des frappes d’artillerie sur Energodar, la ville où se trouve la centrale de Zaporijia, et sur la route que la mission de l’AIEA devait emprunter pour s’y rendre.
De son côté, l’armée russe a accusé les troupes ukrainiennes d’avoir envoyé “deux groupes de saboteurs”.
Les commandos auraient « débarqué sept bateaux […] à trois kilomètres au nord-est de la centrale nucléaire de Zaporijia et a tenté de s’emparer de la centrale”, a déclaré le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
Il a précisé que l’armée russe avait pris “des mesures pour exterminer l’ennemi, notamment en recourant à l’aviation”.
L’usine est située le long du fleuve Dniepr, dont la rive gauche est contrôlée dans ce secteur par les troupes russes.
Ces déclarations étaient invérifiables par une source indépendante.
Le ministère russe de la Défense a également accusé l’armée ukrainienne d’avoir tiré de l’artillerie sur le “point de rendez-vous” de la mission de l’AIEA près de la centrale nucléaire.
Un responsable de l’administration d’occupation russe dans la région de Zaporijia, Vladimir Rogov, a pour sa part accusé l’Ukraine d’avoir bombardé Energodar, tuant trois civils et en blessant un.
guerre du gaz
Sur le terrain, l’armée ukrainienne poursuit sa contre-offensive dans le sud du pays, notamment autour de Kherson, l’une des rares grandes villes ukrainiennes capturées par la Russie. L’armée russe a toutefois assuré mercredi avoir repoussé les attaques ukrainiennes ces deux derniers jours, infligeant de lourdes pertes aux Ukrainiens. Dans un rapport publié jeudi, l’ONG Human Rights Watch a déclaré que les forces russes ont transporté de force des civils ukrainiens, y compris ceux qui ont fui les hostilités, vers des zones sous leur contrôle depuis le début de l’invasion russe. A Paris, Emmanuel Macron a soutenu la poursuite du dialogue avec la Russie, estimant qu’il fallait « partir du principe qu’on peut toujours continuer à parler à tout le monde », « surtout à ceux avec qui on n’est pas d’accord ». Le président français est l’un des rares dirigeants européens à avoir parlé au président Vladimir Poutine depuis que la Russie a envahi l’Ukraine le 24 février, une stratégie qui a été critiquée. Mais Emmanuel Macron a évalué dans le même temps, lors d’un discours devant les ambassadeurs de France à l’Elysée, que “la division de l’Europe est l’un des buts de guerre de la Russie” en Ukraine. Dans une autre guerre gazière parallèle, le géant russe Gazprom a déclaré mercredi avoir suspendu “totalement” son approvisionnement depuis l’Europe via le gazoduc Nord Stream en raison de travaux de maintenance qui devraient durer trois jours. Alors que d’autres pays européens, notamment l’Allemagne et la France, s’efforcent de réduire leur dépendance au gaz russe, la Hongrie a annoncé mercredi un accord avec Gazprom pour recevoir des approvisionnements supplémentaires. Sur le front diplomatique, les ministres des Affaires étrangères de l’UE ont convenu mercredi de suspendre un accord de 2007 avec la Russie qui facilite la délivrance mutuelle de visas de court séjour. “C’est une décision ridicule qui s’inscrit dans une série d’absurdités”, a réagi jeudi le Kremlin.