Dans sa présentation, vingt pages de graphiques obtenus par franceinfo, la scientifique insiste d’abord sur le fait que “cet été 2022 en France” est “symbolique de l’aggravation des effets du changement climatique”. Il évoque “l’été le plus chaud depuis 2003”, une “sécheresse plus étendue depuis 1976 et 2003”, ainsi que des “feux de forêt majeurs”, des “canicules marines” et “le recul des glaciers”. En toute transparence, voici les temps forts de ma présentation #climat au séminaire gouvernemental de rentrée ⬇️1/… pic.twitter.com/T2V9SYG5bP —Dr. Valérie Masson-Delmotte (@valmasdel) 1er septembre 2022 Lui qui est également membre du Haut conseil pour le climat, instance indépendante chargée d’évaluer la politique climatique française, rappelle ensuite que « malgré la montée en puissance de l’action climatique », les émissions de gaz à effet de serre battent des records dans le monde. Il explique que 100% du réchauffement observé aujourd’hui est le résultat de l’activité humaine et qu’il a déjà atteint 1,7°C en France et 1,1°C dans le monde. Le climatologue souligne que le niveau de réchauffement sera déterminé par les émissions futures. “Chaque augmentation de réchauffement supplémentaire intensifie des risques importants, dans toutes les régions du monde” et “intensifie la dégradation des écosystèmes et les risques de perte de biodiversité”, résume Valérie Masson-Delmotte. Face à cette situation, “le moment est venu d’agir, chaque décision compte”, a déclaré le climatologue aux ministres, rappelant que l’enjeu pour la France est de doubler le rythme de réduction des émissions, actuellement insuffisant. Il note que “des leviers d’action sont disponibles dans tous les secteurs”, “y compris des stratégies qui favorisent des modes de vie à faible émission de carbone”. Outre les mesures prises pour limiter le réchauffement à venir, Valérie Masson-Delmotte a parlé au gouvernement de la nécessité de prendre des mesures pour s’adapter aux effets déjà observés. “Les écarts se creusent entre les mesures d’adaptation nécessaires et celles effectivement mises en œuvre”, note-t-il. A la fin de sa présentation, la scientifique énumère toute une série d’obstacles à surmonter, parmi lesquels “la perception de l’urgence d’agir”, “les questions d’équité et de transition juste” et… “la volonté politique, l’exemplarité et le leadership des institutions, la dynamique collective ».
title: “Ce Que La Climatologue Val Rie Masson Delmotte A Dit Aux Ministres Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-15” author: “Kimberly Graham”
Dans sa présentation, vingt pages de graphiques obtenus par franceinfo, la scientifique insiste d’abord sur le fait que “cet été 2022 en France” est “symbolique de l’aggravation des effets du changement climatique”. Il évoque “l’été le plus chaud depuis 2003”, une “sécheresse plus étendue depuis 1976 et 2003”, ainsi que des “feux de forêt majeurs”, des “canicules marines” et “le recul des glaciers”. En toute transparence, voici les temps forts de ma présentation #climat au séminaire gouvernemental de rentrée ⬇️1/… pic.twitter.com/T2V9SYG5bP —Dr. Valérie Masson-Delmotte (@valmasdel) 1er septembre 2022 Lui qui est également membre du Haut conseil pour le climat, instance indépendante chargée d’évaluer la politique climatique française, rappelle ensuite que « malgré la montée en puissance de l’action climatique », les émissions de gaz à effet de serre battent des records dans le monde. Il explique que 100% du réchauffement observé aujourd’hui est le résultat de l’activité humaine et qu’il a déjà atteint 1,7°C en France et 1,1°C dans le monde. Le climatologue souligne que le niveau de réchauffement sera déterminé par les émissions futures. “Chaque augmentation de réchauffement supplémentaire intensifie des risques importants, dans toutes les régions du monde” et “intensifie la dégradation des écosystèmes et les risques de perte de biodiversité”, résume Valérie Masson-Delmotte. Face à cette situation, “le moment est venu d’agir, chaque décision compte”, a déclaré le climatologue aux ministres, rappelant que l’enjeu pour la France est de doubler le rythme de réduction des émissions, actuellement insuffisant. Il note que “des leviers d’action sont disponibles dans tous les secteurs”, “y compris des stratégies qui favorisent des modes de vie à faible émission de carbone”. Outre les mesures prises pour limiter le réchauffement à venir, Valérie Masson-Delmotte a parlé au gouvernement de la nécessité de prendre des mesures pour s’adapter aux effets déjà observés. “Les écarts se creusent entre les mesures d’adaptation nécessaires et celles effectivement mises en œuvre”, note-t-il. A la fin de sa présentation, la scientifique énumère toute une série d’obstacles à surmonter, parmi lesquels “la perception de l’urgence d’agir”, “les questions d’équité et de transition juste” et… “la volonté politique, l’exemplarité et le leadership des institutions, la dynamique collective ».
title: “Ce Que La Climatologue Val Rie Masson Delmotte A Dit Aux Ministres Klmat” ShowToc: true date: “2022-12-13” author: “Ashley Bussard”
Dans sa présentation, vingt pages de graphiques obtenus par franceinfo, la scientifique insiste d’abord sur le fait que “cet été 2022 en France” est “symbolique de l’aggravation des effets du changement climatique”. Il évoque “l’été le plus chaud depuis 2003”, une “sécheresse plus étendue depuis 1976 et 2003”, ainsi que des “feux de forêt majeurs”, des “canicules marines” et “le recul des glaciers”. En toute transparence, voici les temps forts de ma présentation #climat au séminaire gouvernemental de rentrée ⬇️1/… pic.twitter.com/T2V9SYG5bP —Dr. Valérie Masson-Delmotte (@valmasdel) 1er septembre 2022 Lui qui est également membre du Haut conseil pour le climat, instance indépendante chargée d’évaluer la politique climatique française, rappelle ensuite que « malgré la montée en puissance de l’action climatique », les émissions de gaz à effet de serre battent des records dans le monde. Il explique que 100% du réchauffement observé aujourd’hui est le résultat de l’activité humaine et qu’il a déjà atteint 1,7°C en France et 1,1°C dans le monde. Le climatologue souligne que le niveau de réchauffement sera déterminé par les émissions futures. “Chaque augmentation de réchauffement supplémentaire intensifie des risques importants, dans toutes les régions du monde” et “intensifie la dégradation des écosystèmes et les risques de perte de biodiversité”, résume Valérie Masson-Delmotte. Face à cette situation, “le moment est venu d’agir, chaque décision compte”, a déclaré le climatologue aux ministres, rappelant que l’enjeu pour la France est de doubler le rythme de réduction des émissions, actuellement insuffisant. Il note que “des leviers d’action sont disponibles dans tous les secteurs”, “y compris des stratégies qui favorisent des modes de vie à faible émission de carbone”. Outre les mesures prises pour limiter le réchauffement à venir, Valérie Masson-Delmotte a parlé au gouvernement de la nécessité de prendre des mesures pour s’adapter aux effets déjà observés. “Les écarts se creusent entre les mesures d’adaptation nécessaires et celles effectivement mises en œuvre”, note-t-il. A la fin de sa présentation, la scientifique énumère toute une série d’obstacles à surmonter, parmi lesquels “la perception de l’urgence d’agir”, “les questions d’équité et de transition juste” et… “la volonté politique, l’exemplarité et le leadership des institutions, la dynamique collective ».
title: “Ce Que La Climatologue Val Rie Masson Delmotte A Dit Aux Ministres Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-19” author: “James Long”
Dans sa présentation, vingt pages de graphiques obtenus par franceinfo, la scientifique insiste d’abord sur le fait que “cet été 2022 en France” est “symbolique de l’aggravation des effets du changement climatique”. Il évoque “l’été le plus chaud depuis 2003”, une “sécheresse plus étendue depuis 1976 et 2003”, ainsi que des “feux de forêt majeurs”, des “canicules marines” et “le recul des glaciers”. En toute transparence, voici les temps forts de ma présentation #climat au séminaire gouvernemental de rentrée ⬇️1/… pic.twitter.com/T2V9SYG5bP —Dr. Valérie Masson-Delmotte (@valmasdel) 1er septembre 2022 Lui qui est également membre du Haut conseil pour le climat, instance indépendante chargée d’évaluer la politique climatique française, rappelle ensuite que « malgré la montée en puissance de l’action climatique », les émissions de gaz à effet de serre battent des records dans le monde. Il explique que 100% du réchauffement observé aujourd’hui est le résultat de l’activité humaine et qu’il a déjà atteint 1,7°C en France et 1,1°C dans le monde. Le climatologue souligne que le niveau de réchauffement sera déterminé par les émissions futures. “Chaque augmentation de réchauffement supplémentaire intensifie des risques importants, dans toutes les régions du monde” et “intensifie la dégradation des écosystèmes et les risques de perte de biodiversité”, résume Valérie Masson-Delmotte. Face à cette situation, “le moment est venu d’agir, chaque décision compte”, a déclaré le climatologue aux ministres, rappelant que l’enjeu pour la France est de doubler le rythme de réduction des émissions, actuellement insuffisant. Il note que “des leviers d’action sont disponibles dans tous les secteurs”, “y compris des stratégies qui favorisent des modes de vie à faible émission de carbone”. Outre les mesures prises pour limiter le réchauffement à venir, Valérie Masson-Delmotte a parlé au gouvernement de la nécessité de prendre des mesures pour s’adapter aux effets déjà observés. “Les écarts se creusent entre les mesures d’adaptation nécessaires et celles effectivement mises en œuvre”, note-t-il. A la fin de sa présentation, la scientifique énumère toute une série d’obstacles à surmonter, parmi lesquels “la perception de l’urgence d’agir”, “les questions d’équité et de transition juste” et… “la volonté politique, l’exemplarité et le leadership des institutions, la dynamique collective ».