À cette fin, deux chercheurs de l’UdeM ont mené une vaste étude des systèmes alimentaires du Nord et du Sud – Québec et Brésil – qui comprend un plan directeur pour améliorer la façon dont des millions de personnes mangent et boivent.
Pascale Lehoux Crédit : Amélie Philibert Publié dans la revue Durabilité, L’étude a été menée à l’École de santé publique de l’Université de Montréal par la professeure Pascale Lehoux et la doctorante Renata Pozelli Sabio, une Brésilienne qui a fait sa maîtrise en gestion et son baccalauréat en sciences alimentaires dans son pays. Les chercheurs ont basé leurs conclusions sur 34 entrevues avec des dirigeants de 30 organisations, réparties également entre le Québec et l’État de São Paulo, qui produisent ou fournissent des aliments locaux ou biologiques, prêtent attention au bien-être animal ou ont des modèles d’affaires à vocation sociale. Il leur a été demandé de décrire les pratiques innovantes dans lesquelles ils s’engagent ainsi que les éléments qui favorisent une approche responsable dans leur façon de faire des affaires. Au Québec, les participants ont donné des exemples d’innovation tels que la mise en place de programmes de popote roulante pour les aînés, l’introduction d’aliments locaux ou biologiques dans les menus scolaires et universitaires, les jardins sur les toits, la production de miel local et l’achat d’aliments non périssables en vrac. Au Brésil, les personnes interrogées ont mentionné avoir aidé les petites coopératives agricoles à commercialiser leurs produits, embauché des femmes dans les zones à faible revenu pour préparer des boîtes d’aliments biologiques et les vendre en ligne, et organisé des ateliers où les gens discutent des moyens de maintenir une alimentation plus saine. Les participants ont ensuite mis ces innovations et d’autres en contexte, par sujet :
Certains ont mentionné les défis technologique (nourriture fraîche perdue dans les marchés de rue en raison du manque d’entrepôts frigorifiques, de machines agricoles lourdes inappropriées qui compactent et détruisent les sols organiques). D’autres ont énuméré les inspirations et les limites biophysique et environnemental (déforestation favorisant le développement durable, monocultures limitant l’accès des abeilles aux fleurs sauvages). Certains ont mentionné des facteurs économique (les modèles capitalistes au Brésil qui privilégient la commercialisation de bananes « pleines et brillantes » quel que soit leur mode de culture, ou les marchés publics à Montréal où les produits bio locaux sont submergés par des importations bon marché). Mètres politique et institutionnel il a permis à certains de profiter des programmes gouvernementaux pour embaucher des jeunes pour livrer des repas aux personnes âgées, tandis que les réglementations conçues pour le système traditionnel étaient jugées inadaptées à la promotion des produits locaux. A Sao Paulo, le contexte socioculturel et démographique a surmonté la résistance des responsables du chapitre à une loi fédérale pour mettre les aliments biologiques des fermes familiales sur les menus scolaires. Cependant, la sensibilisation du public à une agriculture écologiquement responsable reste très faible. La comportement de consommation et régime alimentaire souvent déterminé par le revenu. seules les classes moyennes et supérieures peuvent soutenir « une entreprise qui utilise la main-d’œuvre locale, gère bien la terre, n’utilise pas de pesticides et crée des emplois et des revenus », comme l’a dit un Québécois. Les problèmes liés à chaîne d’approvisionnement alimentaire cela peut entraver les pratiques responsables : par exemple, si les carottes des petits producteurs sont lavées mais pas épluchées, cela peut décourager les distributeurs. De même, les aliments biologiques pour élever des poulets peuvent être difficiles à trouver. Enfin, plusieurs personnes interrogées ont indiqué que le Les relations interpersonnelles étaient essentiels à la création et à l’exploitation d’un système alimentaire responsable, l’établissement de la confiance du champ à l’usine et de la cuisine à la table étant la clé du succès.
Pour les décideurs, les implications de ces constats et résultats sont multiples, affirment les chercheurs de l’UdeM. “Nous leur montrons des pistes pour appréhender les dimensions d’un enjeu et trouver comment inciter tous les acteurs des systèmes alimentaires à agir de manière plus responsable”, explique Pascale Lehoux. “Ils peuvent financer des programmes qui font cela, réglementer pour mieux aligner le travail des grands et des petits acteurs, financer la recherche pour faire avancer la cause, promouvoir la sensibilisation et établir un consensus autour de pratiques alimentaires responsables”, a ajouté Renata Pozelli Sabio. Selon les chercheurs, « Ce que le contexte nous montre, c’est qu’il n’y a pas qu’un seul chemin qui nous mènera là où nous voulons être, il y en a plusieurs. Pour l’instant, le système alimentaire de base est prioritaire, mais cela est en train de changer. Un système alimentaire plus responsable émergera tôt ou tard, nous devons juste comprendre comment.”
À propos de cette étude
L’étude « Comment le contexte contribue-t-il et freine-t-il l’émergence d’innovations responsables dans les systèmes alimentaires ? Results from a multi-case study’, par Renata Pozelli Sabio et Pascale Lehoux, publié le 25 juin 2022 dans la revue Durabilité.
title: “Mettre Le Syst Me Alimentaire En Contexte Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-24” author: “Matthew Butts”
À cette fin, deux chercheurs de l’UdeM ont mené une vaste étude des systèmes alimentaires du Nord et du Sud – Québec et Brésil – qui comprend un plan directeur pour améliorer la façon dont des millions de personnes mangent et boivent.
Pascale Lehoux Crédit : Amélie Philibert Publié dans la revue Durabilité, L’étude a été menée à l’École de santé publique de l’Université de Montréal par la professeure Pascale Lehoux et la doctorante Renata Pozelli Sabio, une Brésilienne qui a fait sa maîtrise en gestion et son baccalauréat en sciences alimentaires dans son pays. Les chercheurs ont basé leurs conclusions sur 34 entrevues avec des dirigeants de 30 organisations, réparties également entre le Québec et l’État de São Paulo, qui produisent ou fournissent des aliments locaux ou biologiques, prêtent attention au bien-être animal ou ont des modèles d’affaires à vocation sociale. Il leur a été demandé de décrire les pratiques innovantes dans lesquelles ils s’engagent ainsi que les éléments qui favorisent une approche responsable dans leur façon de faire des affaires. Au Québec, les participants ont donné des exemples d’innovation tels que la mise en place de programmes de popote roulante pour les aînés, l’introduction d’aliments locaux ou biologiques dans les menus scolaires et universitaires, les jardins sur les toits, la production de miel local et l’achat d’aliments non périssables en vrac. Au Brésil, les personnes interrogées ont mentionné avoir aidé les petites coopératives agricoles à commercialiser leurs produits, embauché des femmes dans les zones à faible revenu pour préparer des boîtes d’aliments biologiques et les vendre en ligne, et organisé des ateliers où les gens discutent des moyens de maintenir une alimentation plus saine. Les participants ont ensuite mis ces innovations et d’autres en contexte, par sujet :
Certains ont mentionné les défis technologique (nourriture fraîche perdue dans les marchés de rue en raison du manque d’entrepôts frigorifiques, de machines agricoles lourdes inappropriées qui compactent et détruisent les sols organiques). D’autres ont énuméré les inspirations et les limites biophysique et environnemental (déforestation favorisant le développement durable, monocultures limitant l’accès des abeilles aux fleurs sauvages). Certains ont mentionné des facteurs économique (les modèles capitalistes au Brésil qui privilégient la commercialisation de bananes « pleines et brillantes » quel que soit leur mode de culture, ou les marchés publics à Montréal où les produits bio locaux sont submergés par des importations bon marché). Mètres politique et institutionnel il a permis à certains de profiter des programmes gouvernementaux pour embaucher des jeunes pour livrer des repas aux personnes âgées, tandis que les réglementations conçues pour le système traditionnel étaient jugées inadaptées à la promotion des produits locaux. A Sao Paulo, le contexte socioculturel et démographique a surmonté la résistance des responsables du chapitre à une loi fédérale pour mettre les aliments biologiques des fermes familiales sur les menus scolaires. Cependant, la sensibilisation du public à une agriculture écologiquement responsable reste très faible. La comportement de consommation et régime alimentaire souvent déterminé par le revenu. seules les classes moyennes et supérieures peuvent soutenir « une entreprise qui utilise la main-d’œuvre locale, gère bien la terre, n’utilise pas de pesticides et crée des emplois et des revenus », comme l’a dit un Québécois. Les problèmes liés à chaîne d’approvisionnement alimentaire cela peut entraver les pratiques responsables : par exemple, si les carottes des petits producteurs sont lavées mais pas épluchées, cela peut décourager les distributeurs. De même, les aliments biologiques pour élever des poulets peuvent être difficiles à trouver. Enfin, plusieurs personnes interrogées ont indiqué que le Les relations interpersonnelles étaient essentiels à la création et à l’exploitation d’un système alimentaire responsable, l’établissement de la confiance du champ à l’usine et de la cuisine à la table étant la clé du succès.
Pour les décideurs, les implications de ces constats et résultats sont multiples, affirment les chercheurs de l’UdeM. “Nous leur montrons des pistes pour appréhender les dimensions d’un enjeu et trouver comment inciter tous les acteurs des systèmes alimentaires à agir de manière plus responsable”, explique Pascale Lehoux. “Ils peuvent financer des programmes qui font cela, réglementer pour mieux aligner le travail des grands et des petits acteurs, financer la recherche pour faire avancer la cause, promouvoir la sensibilisation et établir un consensus autour de pratiques alimentaires responsables”, a ajouté Renata Pozelli Sabio. Selon les chercheurs, « Ce que le contexte nous montre, c’est qu’il n’y a pas qu’un seul chemin qui nous mènera là où nous voulons être, il y en a plusieurs. Pour l’instant, le système alimentaire de base est prioritaire, mais cela est en train de changer. Un système alimentaire plus responsable émergera tôt ou tard, nous devons juste comprendre comment.”
À propos de cette étude
L’étude « Comment le contexte contribue-t-il et freine-t-il l’émergence d’innovations responsables dans les systèmes alimentaires ? Results from a multi-case study’, par Renata Pozelli Sabio et Pascale Lehoux, publié le 25 juin 2022 dans la revue Durabilité.
title: “Mettre Le Syst Me Alimentaire En Contexte Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-24” author: “James Moore”
À cette fin, deux chercheurs de l’UdeM ont mené une vaste étude des systèmes alimentaires du Nord et du Sud – Québec et Brésil – qui comprend un plan directeur pour améliorer la façon dont des millions de personnes mangent et boivent.
Pascale Lehoux Crédit : Amélie Philibert Publié dans la revue Durabilité, L’étude a été menée à l’École de santé publique de l’Université de Montréal par la professeure Pascale Lehoux et la doctorante Renata Pozelli Sabio, une Brésilienne qui a fait sa maîtrise en gestion et son baccalauréat en sciences alimentaires dans son pays. Les chercheurs ont basé leurs conclusions sur 34 entrevues avec des dirigeants de 30 organisations, réparties également entre le Québec et l’État de São Paulo, qui produisent ou fournissent des aliments locaux ou biologiques, prêtent attention au bien-être animal ou ont des modèles d’affaires à vocation sociale. Il leur a été demandé de décrire les pratiques innovantes dans lesquelles ils s’engagent ainsi que les éléments qui favorisent une approche responsable dans leur façon de faire des affaires. Au Québec, les participants ont donné des exemples d’innovation tels que la mise en place de programmes de popote roulante pour les aînés, l’introduction d’aliments locaux ou biologiques dans les menus scolaires et universitaires, les jardins sur les toits, la production de miel local et l’achat d’aliments non périssables en vrac. Au Brésil, les personnes interrogées ont mentionné avoir aidé les petites coopératives agricoles à commercialiser leurs produits, embauché des femmes dans les zones à faible revenu pour préparer des boîtes d’aliments biologiques et les vendre en ligne, et organisé des ateliers où les gens discutent des moyens de maintenir une alimentation plus saine. Les participants ont ensuite mis ces innovations et d’autres en contexte, par sujet :
Certains ont mentionné les défis technologique (nourriture fraîche perdue dans les marchés de rue en raison du manque d’entrepôts frigorifiques, de machines agricoles lourdes inappropriées qui compactent et détruisent les sols organiques). D’autres ont énuméré les inspirations et les limites biophysique et environnemental (déforestation favorisant le développement durable, monocultures limitant l’accès des abeilles aux fleurs sauvages). Certains ont mentionné des facteurs économique (les modèles capitalistes au Brésil qui privilégient la commercialisation de bananes « pleines et brillantes » quel que soit leur mode de culture, ou les marchés publics à Montréal où les produits bio locaux sont submergés par des importations bon marché). Mètres politique et institutionnel il a permis à certains de profiter des programmes gouvernementaux pour embaucher des jeunes pour livrer des repas aux personnes âgées, tandis que les réglementations conçues pour le système traditionnel étaient jugées inadaptées à la promotion des produits locaux. A Sao Paulo, le contexte socioculturel et démographique a surmonté la résistance des responsables du chapitre à une loi fédérale pour mettre les aliments biologiques des fermes familiales sur les menus scolaires. Cependant, la sensibilisation du public à une agriculture écologiquement responsable reste très faible. La comportement de consommation et régime alimentaire souvent déterminé par le revenu. seules les classes moyennes et supérieures peuvent soutenir « une entreprise qui utilise la main-d’œuvre locale, gère bien la terre, n’utilise pas de pesticides et crée des emplois et des revenus », comme l’a dit un Québécois. Les problèmes liés à chaîne d’approvisionnement alimentaire cela peut entraver les pratiques responsables : par exemple, si les carottes des petits producteurs sont lavées mais pas épluchées, cela peut décourager les distributeurs. De même, les aliments biologiques pour élever des poulets peuvent être difficiles à trouver. Enfin, plusieurs personnes interrogées ont indiqué que le Les relations interpersonnelles étaient essentiels à la création et à l’exploitation d’un système alimentaire responsable, l’établissement de la confiance du champ à l’usine et de la cuisine à la table étant la clé du succès.
Pour les décideurs, les implications de ces constats et résultats sont multiples, affirment les chercheurs de l’UdeM. “Nous leur montrons des pistes pour appréhender les dimensions d’un enjeu et trouver comment inciter tous les acteurs des systèmes alimentaires à agir de manière plus responsable”, explique Pascale Lehoux. “Ils peuvent financer des programmes qui font cela, réglementer pour mieux aligner le travail des grands et des petits acteurs, financer la recherche pour faire avancer la cause, promouvoir la sensibilisation et établir un consensus autour de pratiques alimentaires responsables”, a ajouté Renata Pozelli Sabio. Selon les chercheurs, « Ce que le contexte nous montre, c’est qu’il n’y a pas qu’un seul chemin qui nous mènera là où nous voulons être, il y en a plusieurs. Pour l’instant, le système alimentaire de base est prioritaire, mais cela est en train de changer. Un système alimentaire plus responsable émergera tôt ou tard, nous devons juste comprendre comment.”
À propos de cette étude
L’étude « Comment le contexte contribue-t-il et freine-t-il l’émergence d’innovations responsables dans les systèmes alimentaires ? Results from a multi-case study’, par Renata Pozelli Sabio et Pascale Lehoux, publié le 25 juin 2022 dans la revue Durabilité.
title: “Mettre Le Syst Me Alimentaire En Contexte Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-27” author: “Lawrence Huddleston”
À cette fin, deux chercheurs de l’UdeM ont mené une vaste étude des systèmes alimentaires du Nord et du Sud – Québec et Brésil – qui comprend un plan directeur pour améliorer la façon dont des millions de personnes mangent et boivent.
Pascale Lehoux Crédit : Amélie Philibert Publié dans la revue Durabilité, L’étude a été menée à l’École de santé publique de l’Université de Montréal par la professeure Pascale Lehoux et la doctorante Renata Pozelli Sabio, une Brésilienne qui a fait sa maîtrise en gestion et son baccalauréat en sciences alimentaires dans son pays. Les chercheurs ont basé leurs conclusions sur 34 entrevues avec des dirigeants de 30 organisations, réparties également entre le Québec et l’État de São Paulo, qui produisent ou fournissent des aliments locaux ou biologiques, prêtent attention au bien-être animal ou ont des modèles d’affaires à vocation sociale. Il leur a été demandé de décrire les pratiques innovantes dans lesquelles ils s’engagent ainsi que les éléments qui favorisent une approche responsable dans leur façon de faire des affaires. Au Québec, les participants ont donné des exemples d’innovation tels que la mise en place de programmes de popote roulante pour les aînés, l’introduction d’aliments locaux ou biologiques dans les menus scolaires et universitaires, les jardins sur les toits, la production de miel local et l’achat d’aliments non périssables en vrac. Au Brésil, les personnes interrogées ont mentionné avoir aidé les petites coopératives agricoles à commercialiser leurs produits, embauché des femmes dans les zones à faible revenu pour préparer des boîtes d’aliments biologiques et les vendre en ligne, et organisé des ateliers où les gens discutent des moyens de maintenir une alimentation plus saine. Les participants ont ensuite mis ces innovations et d’autres en contexte, par sujet :
Certains ont mentionné les défis technologique (nourriture fraîche perdue dans les marchés de rue en raison du manque d’entrepôts frigorifiques, de machines agricoles lourdes inappropriées qui compactent et détruisent les sols organiques). D’autres ont énuméré les inspirations et les limites biophysique et environnemental (déforestation favorisant le développement durable, monocultures limitant l’accès des abeilles aux fleurs sauvages). Certains ont mentionné des facteurs économique (les modèles capitalistes au Brésil qui privilégient la commercialisation de bananes « pleines et brillantes » quel que soit leur mode de culture, ou les marchés publics à Montréal où les produits bio locaux sont submergés par des importations bon marché). Mètres politique et institutionnel il a permis à certains de profiter des programmes gouvernementaux pour embaucher des jeunes pour livrer des repas aux personnes âgées, tandis que les réglementations conçues pour le système traditionnel étaient jugées inadaptées à la promotion des produits locaux. A Sao Paulo, le contexte socioculturel et démographique a surmonté la résistance des responsables du chapitre à une loi fédérale pour mettre les aliments biologiques des fermes familiales sur les menus scolaires. Cependant, la sensibilisation du public à une agriculture écologiquement responsable reste très faible. La comportement de consommation et régime alimentaire souvent déterminé par le revenu. seules les classes moyennes et supérieures peuvent soutenir « une entreprise qui utilise la main-d’œuvre locale, gère bien la terre, n’utilise pas de pesticides et crée des emplois et des revenus », comme l’a dit un Québécois. Les problèmes liés à chaîne d’approvisionnement alimentaire cela peut entraver les pratiques responsables : par exemple, si les carottes des petits producteurs sont lavées mais pas épluchées, cela peut décourager les distributeurs. De même, les aliments biologiques pour élever des poulets peuvent être difficiles à trouver. Enfin, plusieurs personnes interrogées ont indiqué que le Les relations interpersonnelles étaient essentiels à la création et à l’exploitation d’un système alimentaire responsable, l’établissement de la confiance du champ à l’usine et de la cuisine à la table étant la clé du succès.
Pour les décideurs, les implications de ces constats et résultats sont multiples, affirment les chercheurs de l’UdeM. “Nous leur montrons des pistes pour appréhender les dimensions d’un enjeu et trouver comment inciter tous les acteurs des systèmes alimentaires à agir de manière plus responsable”, explique Pascale Lehoux. “Ils peuvent financer des programmes qui font cela, réglementer pour mieux aligner le travail des grands et des petits acteurs, financer la recherche pour faire avancer la cause, promouvoir la sensibilisation et établir un consensus autour de pratiques alimentaires responsables”, a ajouté Renata Pozelli Sabio. Selon les chercheurs, « Ce que le contexte nous montre, c’est qu’il n’y a pas qu’un seul chemin qui nous mènera là où nous voulons être, il y en a plusieurs. Pour l’instant, le système alimentaire de base est prioritaire, mais cela est en train de changer. Un système alimentaire plus responsable émergera tôt ou tard, nous devons juste comprendre comment.”
À propos de cette étude
L’étude « Comment le contexte contribue-t-il et freine-t-il l’émergence d’innovations responsables dans les systèmes alimentaires ? Results from a multi-case study’, par Renata Pozelli Sabio et Pascale Lehoux, publié le 25 juin 2022 dans la revue Durabilité.