• Lire aussi : Véhicules électriques : 200 000 bornes à installer d’ici 2030
• À lire aussi : Circuit électrique : les prix des bornes de recharge pourraient fortement augmenter
“Les bornes sont toujours là, mais il est impossible de les utiliser”, déplore Adam Mizera, un habitué des stations de rue. Pour moi, vivant à l’extérieur de Montréal, c’était un moyen très pratique de se garer au centre-ville tout en rechargeant mon véhicule.
L’implantation à partir du 8 juillet d’une piste cyclable sur la rue Saint-Antoine, dans le cadre du nouveau tronçon du Réseau Express Vélo (REV), est à l’origine de la fermeture des 16 bornes sur rue.
“Il n’est plus possible de se garer à gauche pour utiliser les bornes car, avec la présence de la piste cyclable à droite, cette voie est désormais utilisée uniquement pour la circulation, selon une information d’un employé de la direction du Palais des Congrès rencontré sur place. Il y avait encore plusieurs personnes qui venaient recharger leurs véhicules. J’ai toujours vu une voiture garée ici.”
Beaucoup de pièces de rechange
Installés en 2015, les 16 bornes, situées entre la rue Riopelle et la rue Jeanne-Mance, étaient en effet parmi les plus utilisées de la ville.
« En moyenne, il y avait 70 recharges par mois à chacune des bornes, ce qui est supérieur à la moyenne générale de notre réseau, explique Jonathan Coté, représentant d’Hydro-Québec, société mère du Circuit électrique, de son réseau public de bornes de recharge. C’est aussi l’un des endroits où il y a le plus de bornes de recharge, car il y en a généralement au maximum 2 ou 4 par emplacement. »
Contactée, la municipalité de Montréal s’est dite “consciente des désagréments causés par le démantèlement des bornes de la section rue Saint-Antoine”, tout en expliquant qu’elle “travaillait activement à la création de nouvelles bornes de recharge”. Celles-ci devraient être mises en place “d’ici la fin de l’année, mais aussi en 2023, afin d’augmenter l’offre de services dans le secteur”.
Les terminaux actuels seront “définitivement” supprimés.
Pas assez de terminaux
Dossier photographique
Faire de la place aux vélos plaît à Daniel Breton de Mobilité électrique Canada, mais pas au détriment des voitures électriques.
Selon Hydro-Québec, plus de 1 200 bornes de niveau 2 (recharge complète en 2 à 3 heures) ont été installées à Montréal. Ce n’est pas suffisant, selon Daniel Breton, président de Mobilité électrique Canada.
« Dire qu’on va faire plus de place au vélo, ça ne me pose aucun problème, souligne-t-il, mais cela ne nous empêche pas d’avoir un plan de développement beaucoup plus ambitieux pour les bornes », poursuit-il.
“Il faut créer des bornes de recharge avec un grand nombre de bornes, au lieu d’en avoir deux ici ou encore quatre là”, précise M. Breton. Il faut accélérer, car on estime que le nombre de véhicules électriques au Québec sera multiplié par 11 d’ici 2030 ».
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title: “V Hicules Lectriques Une Piste Cyclable Montr Al Condamne 16 Bornes De Recharge Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-11” author: “Tony Bramlet”
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“Les bornes sont toujours là, mais il est impossible de les utiliser”, déplore Adam Mizera, un habitué des stations de rue. Pour moi, vivant à l’extérieur de Montréal, c’était un moyen très pratique de se garer au centre-ville tout en rechargeant mon véhicule.
L’implantation à partir du 8 juillet d’une piste cyclable sur la rue Saint-Antoine, dans le cadre du nouveau tronçon du Réseau Express Vélo (REV), est à l’origine de la fermeture des 16 bornes sur rue.
“Il n’est plus possible de se garer à gauche pour utiliser les bornes car, avec la présence de la piste cyclable à droite, cette voie est désormais utilisée uniquement pour la circulation, selon une information d’un employé de la direction du Palais des Congrès rencontré sur place. Il y avait encore plusieurs personnes qui venaient recharger leurs véhicules. J’ai toujours vu une voiture garée ici.”
Beaucoup de pièces de rechange
Installés en 2015, les 16 bornes, situées entre la rue Riopelle et la rue Jeanne-Mance, étaient en effet parmi les plus utilisées de la ville.
« En moyenne, il y avait 70 recharges par mois à chacune des bornes, ce qui est supérieur à la moyenne générale de notre réseau, explique Jonathan Coté, représentant d’Hydro-Québec, société mère du Circuit électrique, de son réseau public de bornes de recharge. C’est aussi l’un des endroits où il y a le plus de bornes de recharge, car il y en a généralement au maximum 2 ou 4 par emplacement. »
Contactée, la municipalité de Montréal s’est dite “consciente des désagréments causés par le démantèlement des bornes de la section rue Saint-Antoine”, tout en expliquant qu’elle “travaillait activement à la création de nouvelles bornes de recharge”. Celles-ci devraient être mises en place “d’ici la fin de l’année, mais aussi en 2023, afin d’augmenter l’offre de services dans le secteur”.
Les terminaux actuels seront “définitivement” supprimés.
Pas assez de terminaux
Dossier photographique
Faire de la place aux vélos plaît à Daniel Breton de Mobilité électrique Canada, mais pas au détriment des voitures électriques.
Selon Hydro-Québec, plus de 1 200 bornes de niveau 2 (recharge complète en 2 à 3 heures) ont été installées à Montréal. Ce n’est pas suffisant, selon Daniel Breton, président de Mobilité électrique Canada.
« Dire qu’on va faire plus de place au vélo, ça ne me pose aucun problème, souligne-t-il, mais cela ne nous empêche pas d’avoir un plan de développement beaucoup plus ambitieux pour les bornes », poursuit-il.
“Il faut créer des bornes de recharge avec un grand nombre de bornes, au lieu d’en avoir deux ici ou encore quatre là”, précise M. Breton. Il faut accélérer, car on estime que le nombre de véhicules électriques au Québec sera multiplié par 11 d’ici 2030 ».
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title: “V Hicules Lectriques Une Piste Cyclable Montr Al Condamne 16 Bornes De Recharge Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-13” author: “Steven Mangual”
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“Les bornes sont toujours là, mais il est impossible de les utiliser”, déplore Adam Mizera, un habitué des stations de rue. Pour moi, vivant à l’extérieur de Montréal, c’était un moyen très pratique de se garer au centre-ville tout en rechargeant mon véhicule.
L’implantation à partir du 8 juillet d’une piste cyclable sur la rue Saint-Antoine, dans le cadre du nouveau tronçon du Réseau Express Vélo (REV), est à l’origine de la fermeture des 16 bornes sur rue.
“Il n’est plus possible de se garer à gauche pour utiliser les bornes car, avec la présence de la piste cyclable à droite, cette voie est désormais utilisée uniquement pour la circulation, selon une information d’un employé de la direction du Palais des Congrès rencontré sur place. Il y avait encore plusieurs personnes qui venaient recharger leurs véhicules. J’ai toujours vu une voiture garée ici.”
Beaucoup de pièces de rechange
Installés en 2015, les 16 bornes, situées entre la rue Riopelle et la rue Jeanne-Mance, étaient en effet parmi les plus utilisées de la ville.
« En moyenne, il y avait 70 recharges par mois à chacune des bornes, ce qui est supérieur à la moyenne générale de notre réseau, explique Jonathan Coté, représentant d’Hydro-Québec, société mère du Circuit électrique, de son réseau public de bornes de recharge. C’est aussi l’un des endroits où il y a le plus de bornes de recharge, car il y en a généralement au maximum 2 ou 4 par emplacement. »
Contactée, la municipalité de Montréal s’est dite “consciente des désagréments causés par le démantèlement des bornes de la section rue Saint-Antoine”, tout en expliquant qu’elle “travaillait activement à la création de nouvelles bornes de recharge”. Celles-ci devraient être mises en place “d’ici la fin de l’année, mais aussi en 2023, afin d’augmenter l’offre de services dans le secteur”.
Les terminaux actuels seront “définitivement” supprimés.
Pas assez de terminaux
Dossier photographique
Faire de la place aux vélos plaît à Daniel Breton de Mobilité électrique Canada, mais pas au détriment des voitures électriques.
Selon Hydro-Québec, plus de 1 200 bornes de niveau 2 (recharge complète en 2 à 3 heures) ont été installées à Montréal. Ce n’est pas suffisant, selon Daniel Breton, président de Mobilité électrique Canada.
« Dire qu’on va faire plus de place au vélo, ça ne me pose aucun problème, souligne-t-il, mais cela ne nous empêche pas d’avoir un plan de développement beaucoup plus ambitieux pour les bornes », poursuit-il.
“Il faut créer des bornes de recharge avec un grand nombre de bornes, au lieu d’en avoir deux ici ou encore quatre là”, précise M. Breton. Il faut accélérer, car on estime que le nombre de véhicules électriques au Québec sera multiplié par 11 d’ici 2030 ».
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title: “V Hicules Lectriques Une Piste Cyclable Montr Al Condamne 16 Bornes De Recharge Klmat” ShowToc: true date: “2022-12-11” author: “Erin Cadena”
• Lire aussi : Véhicules électriques : 200 000 bornes à installer d’ici 2030
• À lire aussi : Circuit électrique : les prix des bornes de recharge pourraient fortement augmenter
“Les bornes sont toujours là, mais il est impossible de les utiliser”, déplore Adam Mizera, un habitué des stations de rue. Pour moi, vivant à l’extérieur de Montréal, c’était un moyen très pratique de se garer au centre-ville tout en rechargeant mon véhicule.
L’implantation à partir du 8 juillet d’une piste cyclable sur la rue Saint-Antoine, dans le cadre du nouveau tronçon du Réseau Express Vélo (REV), est à l’origine de la fermeture des 16 bornes sur rue.
“Il n’est plus possible de se garer à gauche pour utiliser les bornes car, avec la présence de la piste cyclable à droite, cette voie est désormais utilisée uniquement pour la circulation, selon une information d’un employé de la direction du Palais des Congrès rencontré sur place. Il y avait encore plusieurs personnes qui venaient recharger leurs véhicules. J’ai toujours vu une voiture garée ici.”
Beaucoup de pièces de rechange
Installés en 2015, les 16 bornes, situées entre la rue Riopelle et la rue Jeanne-Mance, étaient en effet parmi les plus utilisées de la ville.
« En moyenne, il y avait 70 recharges par mois à chacune des bornes, ce qui est supérieur à la moyenne générale de notre réseau, explique Jonathan Coté, représentant d’Hydro-Québec, société mère du Circuit électrique, de son réseau public de bornes de recharge. C’est aussi l’un des endroits où il y a le plus de bornes de recharge, car il y en a généralement au maximum 2 ou 4 par emplacement. »
Contactée, la municipalité de Montréal s’est dite “consciente des désagréments causés par le démantèlement des bornes de la section rue Saint-Antoine”, tout en expliquant qu’elle “travaillait activement à la création de nouvelles bornes de recharge”. Celles-ci devraient être mises en place “d’ici la fin de l’année, mais aussi en 2023, afin d’augmenter l’offre de services dans le secteur”.
Les terminaux actuels seront “définitivement” supprimés.
Pas assez de terminaux
Dossier photographique
Faire de la place aux vélos plaît à Daniel Breton de Mobilité électrique Canada, mais pas au détriment des voitures électriques.
Selon Hydro-Québec, plus de 1 200 bornes de niveau 2 (recharge complète en 2 à 3 heures) ont été installées à Montréal. Ce n’est pas suffisant, selon Daniel Breton, président de Mobilité électrique Canada.
« Dire qu’on va faire plus de place au vélo, ça ne me pose aucun problème, souligne-t-il, mais cela ne nous empêche pas d’avoir un plan de développement beaucoup plus ambitieux pour les bornes », poursuit-il.
“Il faut créer des bornes de recharge avec un grand nombre de bornes, au lieu d’en avoir deux ici ou encore quatre là”, précise M. Breton. Il faut accélérer, car on estime que le nombre de véhicules électriques au Québec sera multiplié par 11 d’ici 2030 ».
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