Publié il y a 2 heures, Mis à jour il y a 2 heures Emmanuel Macron à l’Elysée. LOUDOVIC MARIN / AFP Les “principaux ministres compétents” se rendent à l’Elysée à 10 heures. faire le point sur l’approvisionnement en gaz naturel et en électricité. Certes, Emmanuel Macron apprécie les Conseils de défense : écologique, santé et maintenant énergie. A 10 heures du matin, “les ministres compétents” se réuniront autour de lui à l’Elysée. La Première ministre Élisabeth Borne, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, le ministre des Comptes publics Gabriel Attal et les ministres chargés de la transition énergétique Christophe Béchu et Agnès Pannier-Runacher sont attendus, ainsi que des experts. Lire aussi Le Conseil de défense contourne-t-il vraiment le Parlement ? Selon l’Élysée, ce Conseil de défense “vise à faire le point sur l’état de nos approvisionnements en gaz naturel et en électricité pour se préparer à tous les scénarios cet automne et cet hiver”. Il se penchera également sur la “solidarité énergétique européenne”, alors que les prix de gros de l’électricité pour 2023 en Allemagne et en France ont atteint de nouveaux records vendredi à 850 € et plus de 1 000 € par mégawattheure (MWh) respectivement. Divers scénarios devraient être discutés avec le chef de l’Etat. Selon Le Point, la France craint quelques tensions avec l’Allemagne, qui exigerait du gaz français en échange de son électricité.

Un contexte géopolitique instable

En effet, les flux de gaz en provenance de Russie se sont taris. Les Européens se préparent à une éventuelle fermeture totale en représailles aux sanctions imposées à Moscou depuis l’invasion de l’Ukraine le 24 février. Le géant Gazprom a ainsi annoncé cette semaine la fin de ses livraisons à Engie. La situation est également tendue du côté de l’électricité, en raison de l’indisponibilité d’une partie du parc nucléaire, notamment en raison de problèmes de corrosion. Elisabeth Borne a ainsi mis la pression sur EDF en lui demandant jeudi de maintenir son programme de maintenance des réacteurs pour éviter à la France de devoir redémarrer une centrale au charbon. Lire aussi Crise de l’énergie : “Poutine est-il vraiment responsable ?” “Nous nous préparons depuis des mois pour éviter les coupures. Si nous réduisons la consommation de gaz naturel de 10 %, il n’y aura aucune restriction. C’est possible”, a ajouté le Premier ministre pour France Inter. “Si on ne fait pas ces économies, si l’hiver est froid, il y aura peut-être des restrictions, mais elles ne concerneront pas les ménages”, a-t-il ajouté, précisant qu’il présentera “fin septembre-début octobre” les scénarios prévus. . De son côté, Emmanuelle Wargon, présidente de la Commission de régulation de l’énergie, s’est dite jeudi “confiante” sur la “possibilité de passer l’hiver sans gaz russe”, qui ne représente désormais que 9% de l’approvisionnement de la France. Il a précisé à LCI que “le remplissage à 100% de nos réserves de gaz naturel” prendra effet “avant le 1er novembre, date fixée par le gouvernement”. Auprès du Figaro, l’expert en politique énergétique Fabien Bouglé prévenait : « Si Emmanuel Macron commence par ce Conseil de défense, un vrai ‘rupture énergétique’ à la française au lieu de coller au modèle de nos voisins allemands qui est un échec retentissant, alors oui, ce sommet aura un sens. Mais il faut craindre qu’il ne conduise finalement qu’à la modération dans une logique de communication politique.” Lire aussi Les députés s’opposent au retour du Conseil de défense Enfin dans la forme, l’opposition craint de “contourner le Parlement” en utilisant le Conseil de défense. Marine Le Pen a évalué que “le président de la République court-circuite le Parlement pour gérer la crise avec un Conseil de défense de l’énergie” dans une lettre adressée à Elizabeth Bourne. “N’y voyez pas une enveloppe secrète, c’est vraiment un travail collectif, collectif”, a répondu le porte-parole du gouvernement Olivier Véran.


title: “Gaz Lectricit Solidarit Europ Enne Emmanuel Macron Convoque Un Conseil Nergie D Fense Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-20” author: “Maryann Kistler”


Publié il y a 2 heures, Mis à jour il y a 2 heures Emmanuel Macron à l’Elysée. LOUDOVIC MARIN / AFP Les “principaux ministres compétents” se rendent à l’Elysée à 10 heures. faire le point sur l’approvisionnement en gaz naturel et en électricité. Certes, Emmanuel Macron apprécie les Conseils de défense : écologique, santé et maintenant énergie. A 10 heures du matin, “les ministres compétents” se réuniront autour de lui à l’Elysée. La Première ministre Élisabeth Borne, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, le ministre des Comptes publics Gabriel Attal et les ministres chargés de la transition énergétique Christophe Béchu et Agnès Pannier-Runacher sont attendus, ainsi que des experts. Lire aussi Le Conseil de défense contourne-t-il vraiment le Parlement ? Selon l’Élysée, ce Conseil de défense “vise à faire le point sur l’état de nos approvisionnements en gaz naturel et en électricité pour se préparer à tous les scénarios cet automne et cet hiver”. Il se penchera également sur la “solidarité énergétique européenne”, alors que les prix de gros de l’électricité pour 2023 en Allemagne et en France ont atteint de nouveaux records vendredi à 850 € et plus de 1 000 € par mégawattheure (MWh) respectivement. Divers scénarios devraient être discutés avec le chef de l’Etat. Selon Le Point, la France craint quelques tensions avec l’Allemagne, qui exigerait du gaz français en échange de son électricité.

Un contexte géopolitique instable

En effet, les flux de gaz en provenance de Russie se sont taris. Les Européens se préparent à une éventuelle fermeture totale en représailles aux sanctions imposées à Moscou depuis l’invasion de l’Ukraine le 24 février. Le géant Gazprom a ainsi annoncé cette semaine la fin de ses livraisons à Engie. La situation est également tendue du côté de l’électricité, en raison de l’indisponibilité d’une partie du parc nucléaire, notamment en raison de problèmes de corrosion. Elisabeth Borne a ainsi mis la pression sur EDF en lui demandant jeudi de maintenir son programme de maintenance des réacteurs pour éviter à la France de devoir redémarrer une centrale au charbon. Lire aussi Crise de l’énergie : “Poutine est-il vraiment responsable ?” “Nous nous préparons depuis des mois pour éviter les coupures. Si nous réduisons la consommation de gaz naturel de 10 %, il n’y aura aucune restriction. C’est possible”, a ajouté le Premier ministre pour France Inter. “Si on ne fait pas ces économies, si l’hiver est froid, il y aura peut-être des restrictions, mais elles ne concerneront pas les ménages”, a-t-il ajouté, précisant qu’il présentera “fin septembre-début octobre” les scénarios prévus. . De son côté, Emmanuelle Wargon, présidente de la Commission de régulation de l’énergie, s’est dite jeudi “confiante” sur la “possibilité de passer l’hiver sans gaz russe”, qui ne représente désormais que 9% de l’approvisionnement de la France. Il a précisé à LCI que “le remplissage à 100% de nos réserves de gaz naturel” prendra effet “avant le 1er novembre, date fixée par le gouvernement”. Auprès du Figaro, l’expert en politique énergétique Fabien Bouglé prévenait : « Si Emmanuel Macron commence par ce Conseil de défense, un vrai ‘rupture énergétique’ à la française au lieu de coller au modèle de nos voisins allemands qui est un échec retentissant, alors oui, ce sommet aura un sens. Mais il faut craindre qu’il ne conduise finalement qu’à la modération dans une logique de communication politique.” Lire aussi Les députés s’opposent au retour du Conseil de défense Enfin dans la forme, l’opposition craint de “contourner le Parlement” en utilisant le Conseil de défense. Marine Le Pen a évalué que “le président de la République court-circuite le Parlement pour gérer la crise avec un Conseil de défense de l’énergie” dans une lettre adressée à Elizabeth Bourne. “N’y voyez pas une enveloppe secrète, c’est vraiment un travail collectif, collectif”, a répondu le porte-parole du gouvernement Olivier Véran.


title: “Gaz Lectricit Solidarit Europ Enne Emmanuel Macron Convoque Un Conseil Nergie D Fense Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-25” author: “Carlos Cohen”


Publié il y a 2 heures, Mis à jour il y a 2 heures Emmanuel Macron à l’Elysée. LOUDOVIC MARIN / AFP Les “principaux ministres compétents” se rendent à l’Elysée à 10 heures. faire le point sur l’approvisionnement en gaz naturel et en électricité. Certes, Emmanuel Macron apprécie les Conseils de défense : écologique, santé et maintenant énergie. A 10 heures du matin, “les ministres compétents” se réuniront autour de lui à l’Elysée. La Première ministre Élisabeth Borne, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, le ministre des Comptes publics Gabriel Attal et les ministres chargés de la transition énergétique Christophe Béchu et Agnès Pannier-Runacher sont attendus, ainsi que des experts. Lire aussi Le Conseil de défense contourne-t-il vraiment le Parlement ? Selon l’Élysée, ce Conseil de défense “vise à faire le point sur l’état de nos approvisionnements en gaz naturel et en électricité pour se préparer à tous les scénarios cet automne et cet hiver”. Il se penchera également sur la “solidarité énergétique européenne”, alors que les prix de gros de l’électricité pour 2023 en Allemagne et en France ont atteint de nouveaux records vendredi à 850 € et plus de 1 000 € par mégawattheure (MWh) respectivement. Divers scénarios devraient être discutés avec le chef de l’Etat. Selon Le Point, la France craint quelques tensions avec l’Allemagne, qui exigerait du gaz français en échange de son électricité.

Un contexte géopolitique instable

En effet, les flux de gaz en provenance de Russie se sont taris. Les Européens se préparent à une éventuelle fermeture totale en représailles aux sanctions imposées à Moscou depuis l’invasion de l’Ukraine le 24 février. Le géant Gazprom a ainsi annoncé cette semaine la fin de ses livraisons à Engie. La situation est également tendue du côté de l’électricité, en raison de l’indisponibilité d’une partie du parc nucléaire, notamment en raison de problèmes de corrosion. Elisabeth Borne a ainsi mis la pression sur EDF en lui demandant jeudi de maintenir son programme de maintenance des réacteurs pour éviter à la France de devoir redémarrer une centrale au charbon. Lire aussi Crise de l’énergie : “Poutine est-il vraiment responsable ?” “Nous nous préparons depuis des mois pour éviter les coupures. Si nous réduisons la consommation de gaz naturel de 10 %, il n’y aura aucune restriction. C’est possible”, a ajouté le Premier ministre pour France Inter. “Si on ne fait pas ces économies, si l’hiver est froid, il y aura peut-être des restrictions, mais elles ne concerneront pas les ménages”, a-t-il ajouté, précisant qu’il présentera “fin septembre-début octobre” les scénarios prévus. . De son côté, Emmanuelle Wargon, présidente de la Commission de régulation de l’énergie, s’est dite jeudi “confiante” sur la “possibilité de passer l’hiver sans gaz russe”, qui ne représente désormais que 9% de l’approvisionnement de la France. Il a précisé à LCI que “le remplissage à 100% de nos réserves de gaz naturel” prendra effet “avant le 1er novembre, date fixée par le gouvernement”. Auprès du Figaro, l’expert en politique énergétique Fabien Bouglé prévenait : « Si Emmanuel Macron commence par ce Conseil de défense, un vrai ‘rupture énergétique’ à la française au lieu de coller au modèle de nos voisins allemands qui est un échec retentissant, alors oui, ce sommet aura un sens. Mais il faut craindre qu’il ne conduise finalement qu’à la modération dans une logique de communication politique.” Lire aussi Les députés s’opposent au retour du Conseil de défense Enfin dans la forme, l’opposition craint de “contourner le Parlement” en utilisant le Conseil de défense. Marine Le Pen a évalué que “le président de la République court-circuite le Parlement pour gérer la crise avec un Conseil de défense de l’énergie” dans une lettre adressée à Elizabeth Bourne. “N’y voyez pas une enveloppe secrète, c’est vraiment un travail collectif, collectif”, a répondu le porte-parole du gouvernement Olivier Véran.


title: “Gaz Lectricit Solidarit Europ Enne Emmanuel Macron Convoque Un Conseil Nergie D Fense Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-26” author: “Scot Nix”


Publié il y a 2 heures, Mis à jour il y a 2 heures Emmanuel Macron à l’Elysée. LOUDOVIC MARIN / AFP Les “principaux ministres compétents” se rendent à l’Elysée à 10 heures. faire le point sur l’approvisionnement en gaz naturel et en électricité. Certes, Emmanuel Macron apprécie les Conseils de défense : écologique, santé et maintenant énergie. A 10 heures du matin, “les ministres compétents” se réuniront autour de lui à l’Elysée. La Première ministre Élisabeth Borne, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, le ministre des Comptes publics Gabriel Attal et les ministres chargés de la transition énergétique Christophe Béchu et Agnès Pannier-Runacher sont attendus, ainsi que des experts. Lire aussi Le Conseil de défense contourne-t-il vraiment le Parlement ? Selon l’Élysée, ce Conseil de défense “vise à faire le point sur l’état de nos approvisionnements en gaz naturel et en électricité pour se préparer à tous les scénarios cet automne et cet hiver”. Il se penchera également sur la “solidarité énergétique européenne”, alors que les prix de gros de l’électricité pour 2023 en Allemagne et en France ont atteint de nouveaux records vendredi à 850 € et plus de 1 000 € par mégawattheure (MWh) respectivement. Divers scénarios devraient être discutés avec le chef de l’Etat. Selon Le Point, la France craint quelques tensions avec l’Allemagne, qui exigerait du gaz français en échange de son électricité.

Un contexte géopolitique instable

En effet, les flux de gaz en provenance de Russie se sont taris. Les Européens se préparent à une éventuelle fermeture totale en représailles aux sanctions imposées à Moscou depuis l’invasion de l’Ukraine le 24 février. Le géant Gazprom a ainsi annoncé cette semaine la fin de ses livraisons à Engie. La situation est également tendue du côté de l’électricité, en raison de l’indisponibilité d’une partie du parc nucléaire, notamment en raison de problèmes de corrosion. Elisabeth Borne a ainsi mis la pression sur EDF en lui demandant jeudi de maintenir son programme de maintenance des réacteurs pour éviter à la France de devoir redémarrer une centrale au charbon. Lire aussi Crise de l’énergie : “Poutine est-il vraiment responsable ?” “Nous nous préparons depuis des mois pour éviter les coupures. Si nous réduisons la consommation de gaz naturel de 10 %, il n’y aura aucune restriction. C’est possible”, a ajouté le Premier ministre pour France Inter. “Si on ne fait pas ces économies, si l’hiver est froid, il y aura peut-être des restrictions, mais elles ne concerneront pas les ménages”, a-t-il ajouté, précisant qu’il présentera “fin septembre-début octobre” les scénarios prévus. . De son côté, Emmanuelle Wargon, présidente de la Commission de régulation de l’énergie, s’est dite jeudi “confiante” sur la “possibilité de passer l’hiver sans gaz russe”, qui ne représente désormais que 9% de l’approvisionnement de la France. Il a précisé à LCI que “le remplissage à 100% de nos réserves de gaz naturel” prendra effet “avant le 1er novembre, date fixée par le gouvernement”. Auprès du Figaro, l’expert en politique énergétique Fabien Bouglé prévenait : « Si Emmanuel Macron commence par ce Conseil de défense, un vrai ‘rupture énergétique’ à la française au lieu de coller au modèle de nos voisins allemands qui est un échec retentissant, alors oui, ce sommet aura un sens. Mais il faut craindre qu’il ne conduise finalement qu’à la modération dans une logique de communication politique.” Lire aussi Les députés s’opposent au retour du Conseil de défense Enfin dans la forme, l’opposition craint de “contourner le Parlement” en utilisant le Conseil de défense. Marine Le Pen a évalué que “le président de la République court-circuite le Parlement pour gérer la crise avec un Conseil de défense de l’énergie” dans une lettre adressée à Elizabeth Bourne. “N’y voyez pas une enveloppe secrète, c’est vraiment un travail collectif, collectif”, a répondu le porte-parole du gouvernement Olivier Véran.