Condamnée pour travail clandestin, la plateforme Deliveroo a été condamnée à verser 9,7 millions d’euros à l’Urssaf pour non-paiement des cotisations et cotisations sociales, selon une décision du tribunal de Paris consultée vendredi 2 septembre par l’Agence France-Presse. Lire aussi : Article destiné à nos abonnés Courriers « adaptation variables », « vêtements légaux fictifs » : la décision condamnant Deliveroo France
Deliveroo France est tenu de verser à l’Urssaf Ile-de-France le montant de 6 431 276 € au titre des cotisations et cotisations sociales, auxquels s’ajoutent le montant de 2 489 570 € au titre des majorations complémentaires de recouvrement pour délits de travail cachés et le montant de 756 033 € au titre des majorations temporaires de retard », a déclaré le tribunal dans sa décision rendue jeudi. La plateforme britannique de livraison de repas a dénoncé un processus “ni dû ni équitable” et annoncé son intention de faire appel. De leur côté, les juges ont jugé que les demandes de l’agence de recouvrement étaient “absolument justifiées”. « SAS Deliveroo, qui se définit comme une plateforme de mise en relation, ne se limite pas à mettre en relation des clients finaux et des restaurants partenaires qui n’entrent jamais en contact, mais réalise elle-même la livraison de plats cuisinés. par l’intermédiaire de livreurs, pour que la livraison fasse partie intégrante de son activité », écrivent-ils dans leur décision.

“Un vieux modèle qui n’est plus d’actualité aujourd’hui”

L’Urssaf a accusé la plateforme britannique d’avoir dissimulé 2 286 emplois en Ile-de-France entre le 1er avril 2015 et le 30 septembre 2016, et par conséquent de ne pas avoir payé les cotisations sociales correspondantes. “Cette décision est difficile à comprendre et contredit toutes les preuves selon lesquelles les partenaires de livraison sont bien des prestataires de services indépendants, plusieurs décisions précédemment rendues par les juridictions civiles françaises”, a réagi Deliveroo. “La recherche de l’Urssaf est liée à un ancien modèle qui n’est plus valable aujourd’hui”, selon la plateforme. “Aujourd’hui, les livreurs bénéficient d’un nouveau modèle basé sur un système de ‘connexion gratuite’ qui permet aux livreurs de bénéficier d’encore plus de liberté et de flexibilité”, indique Deliveroo, rappelant sa participation prochaine au dialogue social organisé en France pour les travailleurs des plateformes. Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Dans les ‘dark shops’, les mains de la livraison à domicile : ‘Ça ne va pas beaucoup mieux que Deliveroo’
Le monde avec l’AFP


title: “Deliveroo Reconnu Coupable De Travail Clandestin Condamn Verser 9 7 M L Urssaf Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-27” author: “Dianne Sultan”


Condamnée pour travail clandestin, la plateforme Deliveroo a été condamnée à verser 9,7 millions d’euros à l’Urssaf pour non-paiement des cotisations et cotisations sociales, selon une décision du tribunal de Paris consultée vendredi 2 septembre par l’Agence France-Presse. Lire aussi : Article destiné à nos abonnés Courriers « adaptation variables », « vêtements légaux fictifs » : la décision condamnant Deliveroo France
Deliveroo France est tenu de verser à l’Urssaf Ile-de-France le montant de 6 431 276 € au titre des cotisations et cotisations sociales, auxquels s’ajoutent le montant de 2 489 570 € au titre des majorations complémentaires de recouvrement pour délits de travail cachés et le montant de 756 033 € au titre des majorations temporaires de retard », a déclaré le tribunal dans sa décision rendue jeudi. La plateforme britannique de livraison de repas a dénoncé un processus “ni dû ni équitable” et annoncé son intention de faire appel. De leur côté, les juges ont jugé que les demandes de l’agence de recouvrement étaient “absolument justifiées”. « SAS Deliveroo, qui se définit comme une plateforme de mise en relation, ne se limite pas à mettre en relation des clients finaux et des restaurants partenaires qui n’entrent jamais en contact, mais réalise elle-même la livraison de plats cuisinés. par l’intermédiaire de livreurs, pour que la livraison fasse partie intégrante de son activité », écrivent-ils dans leur décision.

“Un vieux modèle qui n’est plus d’actualité aujourd’hui”

L’Urssaf a accusé la plateforme britannique d’avoir dissimulé 2 286 emplois en Ile-de-France entre le 1er avril 2015 et le 30 septembre 2016, et par conséquent de ne pas avoir payé les cotisations sociales correspondantes. “Cette décision est difficile à comprendre et contredit toutes les preuves selon lesquelles les partenaires de livraison sont bien des prestataires de services indépendants, plusieurs décisions précédemment rendues par les juridictions civiles françaises”, a réagi Deliveroo. “La recherche de l’Urssaf est liée à un ancien modèle qui n’est plus valable aujourd’hui”, selon la plateforme. “Aujourd’hui, les livreurs bénéficient d’un nouveau modèle basé sur un système de ‘connexion gratuite’ qui permet aux livreurs de bénéficier d’encore plus de liberté et de flexibilité”, indique Deliveroo, rappelant sa participation prochaine au dialogue social organisé en France pour les travailleurs des plateformes. Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Dans les ‘dark shops’, les mains de la livraison à domicile : ‘Ça ne va pas beaucoup mieux que Deliveroo’
Le monde avec l’AFP


title: “Deliveroo Reconnu Coupable De Travail Clandestin Condamn Verser 9 7 M L Urssaf Klmat” ShowToc: true date: “2022-10-27” author: “Kevin Chivers”


Condamnée pour travail clandestin, la plateforme Deliveroo a été condamnée à verser 9,7 millions d’euros à l’Urssaf pour non-paiement des cotisations et cotisations sociales, selon une décision du tribunal de Paris consultée vendredi 2 septembre par l’Agence France-Presse. Lire aussi : Article destiné à nos abonnés Courriers « adaptation variables », « vêtements légaux fictifs » : la décision condamnant Deliveroo France
Deliveroo France est tenu de verser à l’Urssaf Ile-de-France le montant de 6 431 276 € au titre des cotisations et cotisations sociales, auxquels s’ajoutent le montant de 2 489 570 € au titre des majorations complémentaires de recouvrement pour délits de travail cachés et le montant de 756 033 € au titre des majorations temporaires de retard », a déclaré le tribunal dans sa décision rendue jeudi. La plateforme britannique de livraison de repas a dénoncé un processus “ni dû ni équitable” et annoncé son intention de faire appel. De leur côté, les juges ont jugé que les demandes de l’agence de recouvrement étaient “absolument justifiées”. « SAS Deliveroo, qui se définit comme une plateforme de mise en relation, ne se limite pas à mettre en relation des clients finaux et des restaurants partenaires qui n’entrent jamais en contact, mais réalise elle-même la livraison de plats cuisinés. par l’intermédiaire de livreurs, pour que la livraison fasse partie intégrante de son activité », écrivent-ils dans leur décision.

“Un vieux modèle qui n’est plus d’actualité aujourd’hui”

L’Urssaf a accusé la plateforme britannique d’avoir dissimulé 2 286 emplois en Ile-de-France entre le 1er avril 2015 et le 30 septembre 2016, et par conséquent de ne pas avoir payé les cotisations sociales correspondantes. “Cette décision est difficile à comprendre et contredit toutes les preuves selon lesquelles les partenaires de livraison sont bien des prestataires de services indépendants, plusieurs décisions précédemment rendues par les juridictions civiles françaises”, a réagi Deliveroo. “La recherche de l’Urssaf est liée à un ancien modèle qui n’est plus valable aujourd’hui”, selon la plateforme. “Aujourd’hui, les livreurs bénéficient d’un nouveau modèle basé sur un système de ‘connexion gratuite’ qui permet aux livreurs de bénéficier d’encore plus de liberté et de flexibilité”, indique Deliveroo, rappelant sa participation prochaine au dialogue social organisé en France pour les travailleurs des plateformes. Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Dans les ‘dark shops’, les mains de la livraison à domicile : ‘Ça ne va pas beaucoup mieux que Deliveroo’
Le monde avec l’AFP


title: “Deliveroo Reconnu Coupable De Travail Clandestin Condamn Verser 9 7 M L Urssaf Klmat” ShowToc: true date: “2022-10-25” author: “Christopher Chapman”


Condamnée pour travail clandestin, la plateforme Deliveroo a été condamnée à verser 9,7 millions d’euros à l’Urssaf pour non-paiement des cotisations et cotisations sociales, selon une décision du tribunal de Paris consultée vendredi 2 septembre par l’Agence France-Presse. Lire aussi : Article destiné à nos abonnés Courriers « adaptation variables », « vêtements légaux fictifs » : la décision condamnant Deliveroo France
Deliveroo France est tenu de verser à l’Urssaf Ile-de-France le montant de 6 431 276 € au titre des cotisations et cotisations sociales, auxquels s’ajoutent le montant de 2 489 570 € au titre des majorations complémentaires de recouvrement pour délits de travail cachés et le montant de 756 033 € au titre des majorations temporaires de retard », a déclaré le tribunal dans sa décision rendue jeudi. La plateforme britannique de livraison de repas a dénoncé un processus “ni dû ni équitable” et annoncé son intention de faire appel. De leur côté, les juges ont jugé que les demandes de l’agence de recouvrement étaient “absolument justifiées”. « SAS Deliveroo, qui se définit comme une plateforme de mise en relation, ne se limite pas à mettre en relation des clients finaux et des restaurants partenaires qui n’entrent jamais en contact, mais réalise elle-même la livraison de plats cuisinés. par l’intermédiaire de livreurs, pour que la livraison fasse partie intégrante de son activité », écrivent-ils dans leur décision.

“Un vieux modèle qui n’est plus d’actualité aujourd’hui”

L’Urssaf a accusé la plateforme britannique d’avoir dissimulé 2 286 emplois en Ile-de-France entre le 1er avril 2015 et le 30 septembre 2016, et par conséquent de ne pas avoir payé les cotisations sociales correspondantes. “Cette décision est difficile à comprendre et contredit toutes les preuves selon lesquelles les partenaires de livraison sont bien des prestataires de services indépendants, plusieurs décisions précédemment rendues par les juridictions civiles françaises”, a réagi Deliveroo. “La recherche de l’Urssaf est liée à un ancien modèle qui n’est plus valable aujourd’hui”, selon la plateforme. “Aujourd’hui, les livreurs bénéficient d’un nouveau modèle basé sur un système de ‘connexion gratuite’ qui permet aux livreurs de bénéficier d’encore plus de liberté et de flexibilité”, indique Deliveroo, rappelant sa participation prochaine au dialogue social organisé en France pour les travailleurs des plateformes. Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Dans les ‘dark shops’, les mains de la livraison à domicile : ‘Ça ne va pas beaucoup mieux que Deliveroo’
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